VIDÉO - Ruée sur les tests et les vaccins : débordé, ce pharmacien n'ouvrira pas le dimanche

V. F | Reportage TF1 P. Vogel, E. Schings
Publié le 16 décembre 2021 à 16h39

Source : JT 13h Semaine

COVID-19 - A l'approche des fêtes, nombreux sont ceux qui se rendent en pharmacie pour se faire tester ou vacciner. Débordés et fatigués, certains pharmaciens ne comptent pas profiter du décret autorisant l’ouverture de leur officine le dimanche.

Face à la demande et à la surcharge de travail, Guillaume Kreuter, pharmacien à Strasbourg, a pris sa décision : son officine restera fermée le dimanche. Et cela, même si désormais la loi l'autorise à ouvrir. 

Pour lui, la cadence est devenue infernale : "Depuis à peu près trois semaines, on a quasiment doublé les tests et la vaccination. Les pharmacies font environ 65% de la vaccination, plus de 90% des tests, en plus de notre travail normal. On essaie au maximum de faire les vaccins entre nos pauses de midi et le soir, mais le dimanche, ce n'est pas possible", déplore-t-il dans le reportage du JT de 13H de TF1 en tête de cet article.

En moyenne, l'officine de Guillaume Kreuter réalise désormais 120 vaccinations par semaine et de nombreux tests. Tout au long de la journée, les demandes s'enchaînent, avec quasiment toujours la même raison : les retrouvailles en famille pour les fêtes. "Les fêtes, c'est le moment où on se retrouve avec les personnes âgées, donc c'est plus raisonnable de se faire tester, quand bien même on est vacciné", souligne par exemple un client. 

6 millions de tests PCR et antigéniques en une semaine

Dans une autre pharmacie, le constat est identique. Depuis quelques semaines, les demandes de tests ont explosé et les cas positifs sont de plus en plus nombreux. "Beaucoup de cas contacts, beaucoup de positifs par rapport à un à deux mois, on constate vraiment que l'épidémie repart", avance Polat Gundogdu, un étudiant en charge des tests PCR. 

Résultat, les files d'attente sont plus longues, surtout à l'approche des week-ends. Il s'agit souvent de jeunes adultes déjà vaccinés ne voulant prendre aucun risque pour les plus fragiles de leurs proches. "Je viens pour la bonne conscience, pour savoir si je suis malade ou pas parce qu'on peut être asymptomatique et transmettre quand même le Covid qu'on soit vacciné ou non", indique ainsi un riverain. 

Après deux ans de crise sanitaire, les pharmaciens sont épuisés. La semaine dernière, près de six millions de tests PCR et antigéniques ont été réalisés.


V. F | Reportage TF1 P. Vogel, E. Schings

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