Après deux années difficiles à cause de la crise du Covid, les villes thermales ont repris leur activité.Elles accueillent chaque année plus de 600.000 curistes, mais sont loin de faire le plein depuis la pandémie.Un problème pour les établissements, mais aussi pour l'économie locale dont elles sont souvent le poumon.
Depuis 200 ans, le cœur d'Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales), ce sont ses thermes. Pour cette année 2023, le moteur économique de la ville est en panne. 26 % des curistes manquent à l'appel.
Des prix onéreux et une crainte du Covid
Depuis le Covid, l'activité n'est pas revenue à la normale. Une absence qui s'explique par le prix d'une cure. Même si elle est en partie remboursée, en moyenne, 700 euros restent à la charge du curiste. À cela s'ajoute la peur du Covid, encore présente.
Toute l'économie locale est donc aussi touchée. Sur les 3 500 habitants d'Amélie-les-Bains, 800 ont un emploi lié au thermalisme. La fréquentation des hôtels connaît une baisse importante. La maire de cette commune craint un effet domino, au-delà de la ville.
Dans les Pyrénées-Orientales, Amélie-les-Bains n'est pas la seule qui est concernée par cette crise. Quatre autres villes de moins de 5 000 habitants vivent grâce aux cures. En Auvergne-Rhône-Alpes, Aix-les-Bains est aussi une ville du thermalisme qui a souffert du Covid. Depuis 2019, elle a perdu 9 000 curistes.
Alors, les établissements thermaux sont dans l'obligation de se réinventer. Les infrastructures sont en train d'être rénovées pour s'éloigner de l'image austère de la cure traditionnelle. La suite du reportage dans la vidéo en tête de cet article.
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