ÉPIDÉMIE - Un conseil de défense sanitaire très attendu se déroule à l’Élysée ce mercredi. Le gouvernement, qui dispose de plusieurs leviers pour affronter la cinquième vague, aurait quelques pistes concrètes.
Face à une cinquième vague désormais qualifiée de fulgurante, le gouvernement réfléchit à une accélération du calendrier vaccinal et se demande notamment s'il faut administrer une troisième dose du vaccin contre le Covid dès 40 ans.
Alors que la Haute autorité de Santé s'est déjà prononcée en faveur de cette mesure, et que le gouvernement pourrait suivre son avis, les Français que nos journalistes ont interrogés y semblent, eux aussi, favorables.
"On voit bien que [les indicateurs] remontent, donc il va falloir le faire", juge une passante interrogée dans la vidéo en tête de cet article. Un autre abonde : "Vu les variants qui existent et la baisse de la couverture vaccinale, oui je pense plutôt qu'il faut aller vers une troisième dose". Et une femme de confirmer : "Il faut ouvrir la possibilité à tout le monde, et libre à chacun de le faire ou pas".
Pour rappel, les plus de 65 ans et les plus fragiles ont déjà la possibilité de se faire administrer cette dose de rappel. Début décembre, ce sera également le cas des plus de 50 ans.
"On ne m'a jamais demandé mon pass au restaurant"
Le gouvernement va également renforcer les contrôles, notamment du pass sanitaire. À raison ? "Je suis retourné au restaurant plusieurs fois, on ne m'a jamais rien demandé", confie d'ailleurs une femme. Un homme nuance : "Quelques fois on me le demande, quelques fois... C'est 50/50".
Dans la restauration, pourtant, les contrôles ont augmenté de 102% ces deux dernières semaines. Une mesure logique, pour certains professionnels du secteur. "On s'est fait contrôler à trois reprises depuis le mois de juillet. Je considère qu'il y a un pass sanitaire à demander aux clients, il faut le faire", commente ainsi Pascal Bernard, restaurateur à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine.
En outre, aucune fermeture de lieux et aucun retour à un système de jauge ne sont envisagés pour l'instant. Quant à un éventuel confinement, il "serait disproportionné" et l'éventualité "n'est pas sur la table", assure une source gouvernementale.
La question de savoir s'il faut des mesures plus strictes dans les entreprises se pose également. Elles ont pour le moment été rappelées au respect des gestes barrières et du port du masque. Et à ce stade, aucun durcissement des règlements en matière de télétravail n'est étudié.
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TF1 Info