Victimes E.coli : une enquête ouverte pour homicides involontaires

par La rédaction de TF1info | Reportage F. Litzler, G. Gruber, F. Couturon
Publié le 2 avril 2022 à 20h17, mis à jour le 2 avril 2022 à 23h30

Source : JT 20h WE

Dans l'affaire des contaminations à la bactérie E.coli, les soupçons se portent principalement sur les pizzas surgelées Buitoni.
Mais la consommation de ce plat ne suffit pas à expliquer tous les cas.
Les familles, elles, attendent des réponses.

La justice a décidé dès vendredi d'ouvrir une enquête pour homicides involontaires, tromperie et mise en danger d'autrui dans l'affaire des pizzas contaminées. Gravement malade, Lucas, huit ans, vient de passer trois semaines à l'hôpital. Il a été infecté par le E.coli. Contaminé par cette bactérie, les symptômes sont violents. Lucas souffre de diarrhée, de vomissement et s'arrête d'uriner. Il est rentré chez lui cette semaine. Mais Élodie, sa mère, compte porter plainte. La pizza que son fils a mangée faisait probablement partie d'un lot contaminé par la bactérie E.coli.

Cette bactérie a déclenché une maladie : le SHU (Syndrôme Hémolytique et Urémique). Chaque année, elle touche en moyenne 160 enfants en France et peut être mortelle. En janvier, dans cette famille, elle a emporté Eva, quatre ans. Très malade, ses parents l'emmènent à l'hôpital. La nuit, les médecins rappellent que la fillette a fait deux arrêts cardiaques. Et il faut qu'ils viennent d'urgence pour lui dire adieu.

Ils ont vu son dernier souffle. Ils étaient là avec elle jusqu'au bout. Ils ont perdu leur petite fille seulement en deux jours. Ce cas n'a aucun lien avec les pizzas. La bactérie était présente ailleurs. Les parents ne savent pas où et ne le seront peut-être jamais. S'ils témoignent aujourd'hui, c'est pour faire connaître cette maladie parfois confondue avec la gastro-entérite. Le SHU est plus rare, mais souvent aussi bien plus grave.


La rédaction de TF1info | Reportage F. Litzler, G. Gruber, F. Couturon

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