Déjà avorté à deux reprises, pour des raisons techniques, le vol de la mission Artemis 1 a été une nouvelle fois repoussé.La Nasa a annoncé, lundi 12 septembre, que sa méga-fusée ne décollera pas au mieux avant le 27 septembre.
La méga-fusée SLS décollera-t-elle un jour ? Oui, mais pas tout de suite. Déjà reporté par deux fois, le 29 août puis le 3 septembre, en raison de problèmes techniques sur la fusée orange et blanche, le vol de la mission Artemis 1 a de nouveau été décalé par la Nasa. La semaine passée, l'agence spatiale américaine disait espérer pouvoir lancer SLS le 23 ou le 27 septembre. Finalement, le décollage aura lieu au plus tôt le 27 septembre, a annoncé, lundi 12 septembre, la Nasa.
Ce vol test très attendu de la mission Artémis 1, sans équipage à bord, doit tester en conditions réelles la méga-fusée SLS (pour Space Launch System) et la capsule Orion à son sommet, où prendront place les astronautes à l'avenir. Pour obtenir un feu vert, les équipes de la Nasa doivent parvenir à mener, avec succès, un test de remplissage des réservoirs de combustibles et obtenir une dérogation spéciale afin d'éviter de re-tester les batteries sur un système de destruction d'urgence de la fusée.
This just in: Our #Artemis I flight test around the Moon will launch no earlier than Sept. 27, with a backup opportunity of Oct. 2 under review. See the blog for details about ongoing work and testing, and potential launch windows: https://t.co/v3dY3xql7J pic.twitter.com/JclWbUonEW — NASA (@NASA) September 12, 2022
Si l'agence ne reçoit pas cette dérogation, la fusée devra retourner au bâtiment d'assemblage, ce qui repousserait le calendrier de plusieurs semaines. Un contre-temps qui impacterait le lancement effectif du programmé américain pour retourner sur la Lune. La fenêtre de tir du 27 septembre s'ouvrira à 11h37 (17h37 heure français) pour 70 minutes, avec une fin de mission prévue le 5 novembre. Une seconde fenêtre possible est prévue le 2 octobre, a précisé la Nasa dans un article de blog.
Pour cette première mission, la capsule Orion s'aventurera jusqu'à 64.000 kilomètres derrière la Lune, soit plus loin que tout autre vaisseau habitable jusqu'ici. L'objectif principal est de tester son bouclier thermique, le plus grand jamais construit. À son retour dans l'atmosphère terrestre, il devra supporter une vitesse de 40.000 km/h et une chaleur moitié aussi équivalente que celle de la surface du Soleil, où des températures de l'ordre de 5800K, soit environ 5500°C, ont été mesurées.
Tout
TF1 Info
- Culture, médias et divertissementDécès de Jean-Pierre Elkabbach à 86 ans
- Sujets de sociétéTaxes, carburants, inflation... Les Français face à la vie (très) chère
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès