ESPACE - Les températures des végétaux se révèlent plus complexes à sonder que celles des animaux ou des êtres humains, surtout à grande échelle. Mais grâce à Ecostress, le nouvel instrument de l'agence spatiale américaine, les scientifiques pourront étudier plus précisément les mécanismes de sécheresse des sols.
Les plantes fonctionnent grâce à la transpiration : elles aspirent de l'eau dans le sol, et se gorgent de soleil dans les feuilles. Mesurer leur température moyenne aide donc à prédire la sécheresse des sols. "Quand une plante est stressée, elle finit par brunir, et souvent, il est déjà trop tard pour la sauver, explique Simon Hook, enquêteur pour la Nasa. "Mesurer la température de la plante en amont permet de savoir si la plante est soumise à un stress, avant qu'elle n'atteigne ce stade." Les données récoltées par Ecostress pourront permettre d'agir sur la santé de la végétation en y apportant de l'eau là où elle en manque.
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Quand une plante est stressée, elle finit par brunir, et souvent, il est déjà trop tard pour la sauver. Mais mesurer la température de la plante en amont permet de savoir si la plante est soumise à un stress, avant qu'elle n'atteigne ce stade.
Simon Hook, enquêteur de la Nasa pour Ecostress
Ecostress rejoindra la navette SpaceX depuis Cape Canaveral, en Floride, le 29 juin. Une fois arrivée dans l'espace, elle sera installée robotiquement sur l'extérieur du module d'expérimentation du Japon. Les données récoltées par l'instrument serviront également à développer la recherche dans d'autres secteurs comme la caractérisation des volcans, les feux de forêts et les vagues de chaleur.