TECHNOLOGIE - Beaucoup de robots évoluent aux côtés des humains, et parmi eux, certains sont dotés d'une apparence humanoïde. Le 20H de TF1 fait les présentations.
Leurs gestes sont précis et ultra réalistes, les expressions de leur visage troublantes tant elles semblent parfois humaines. Aujourd’hui, certains robots sont dotés de bras, de jambes et parfois d'un visage, et on les retrouve aux quatre coins du monde. Ils jouent les serveurs en Irak, assurent l'accueil à l'entrée de magasins en France et animent même des cérémonies religieuses au Japon.
Mais alors, pourquoi les créateurs de ces robots choisissent-ils de donner à ces machines une apparence toute familière ? Selon Serena Ivaldi, chercheuse en robotique au centre INRIA de Nancy, cela facilite les interactions avec les êtres humains. "Si on retrouve des yeux, on sait qu’il est capable de regarder, si on retrouve une bouche, on sait qu’il est capable de parler. Et tout ça sont des mécanismes qui renforcent la confiance que les gens ont vers ces robots", analyse cette experte, sollicitée dans le sujet en tête de cet article.
D'ailleurs, certains robots humanoïdes sont inspirés de personnes réelles. C'est le cas d'Erica à qui l'inventeur a donné les traits de plusieurs finalistes du concours Miss Univers. Pour autant, même si en apparence ces intelligences artificielles sont particulièrement réalistes, elles sont très loin de prendre des décisions comme un humain le ferait. "Le fait de considérer qu’un robot pourrait prendre le contrôle et avoir des intentions malveillantes vis-à-vis de l'Homme est une projection typiquement humaine. Le robot, c’est une machine comme un véhicule, comme une machine à laver, comme une cafetière", rappelle ainsi Sophie Sakka, enseignante-chercheuse en robotique, également interrogée dans notre sujet.
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En outre, les robots les plus aboutis n’ont pas toujours une forme humaine. C'est le cas par exemple de ce prototype présent dans la vidéo associée à ce descriptif. S’il est capable de courir, de sauter, et même, de faire quelques cascades, ce robot n’a pas le visage d'un être humain.