1er Mai : le muguet, une denrée particulièrement rare cette année

Les ventes de muguet auront été très limitées cette année. À Toulouse comme ailleurs, aucun vendeur à la sauvette n'est en vue étant donné que ce système de commerce a été interdit. Beaucoup ont dû se tourner vers leurs fleuristes, les seuls qui ont eu l'autorisation d'en vendre. Mais là aussi, les achats se font au goutte-à-goutte. Fleuriste, Cyril n'a appris que le 30 avril qu'il pourrait rouvrir. Un délai insuffisant pour avoir des stocks conséquents, si bien qu'il n'avait que quelques dizaines de brins à proposer. Les clients qui tenaient vraiment à avoir leur brin de muguet ont ainsi dû passer par une commande téléphonique. Mais même là, le bouquet de muguet restera maigre : trois ou quatre brins chez Stéphane Jean, qui a organisé un certain rationnement. 

C'est que la tradition reste encore ancrée chez les clients : "Ca permet de penser à autre chose", confie ce retraité à TF1, tandis qu'une autre cliente admet volontiers faire partie "d'une génération qui aime à conserver les traditions". Ceux qui tenaient absolument à avoir leurs fleurs traditionnelles ont dû tourner, tourner, jusqu'à tomber sur une supérette particulièrement achalandée. Et encore faut-il se contenter de quelques brins, et pas d'une plante en pot.

Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 13H du 01/05/2020 présenté par Jacques Legros sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 13H du 1er mai 2020 des reportages sur l'actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.