"Allah Akbar" tagué sur des avions d'easyJet et Vueling

Publié le 29 novembre 2015 à 10h30
"Allah Akbar" tagué sur des avions d'easyJet et Vueling

DÉGRADATION - Des graffitis ont été retrouvés sur plusieurs avions à Lyon et à Paris. Parmi ces inscriptions, le fameux "Allah Akbar".

À Roissy et à Lyon, les 22 et 24 novembre, des graffitis en arabe signifiant "Allah Akbar" ont été découverts sur quatre avions de la compagnie britannique easyJet et un avion de la compagnie espagnole Vueling.

Trois cas ont été constatés à Lyon-Saint-Exupéry, et deux cas à Roissy-Charles-de-Gaulle, selon une source policière. Les enquêteurs privilégient l'hypothèse selon laquelle ces inscriptions auraient été inscrites avant l'arrivée des avions sur le sol français.

Des vols en provenance de Budapest et Marrakech

A Roissy, le 24 novembre, l'inscription "Allah Akbar" a été trouvée sur la trappe à carburant d'un appareil easyJet, arrivé la veille de Budapest. Elle a été effacée avant que les passagers embarquent. Une autre inscription en arabe a été constatée le 22 novembre sur la trappe d'accès à la soute à bagages d'un autre appareil d'easyJet qui venait d'assurer la liaison Marrakech-Lyon.

La société espagnole Vueling a également été victime de ce type de dégradations : le 19 novembre, deux inscriptions en arabe ont été découvertes sur un appareil à Lyon, entraînant le débarquement des 157 passagers le temps de s'assurer de la sûreté de l'appareil, selon la source policière.

"Rien de plus que des graffitis"

La compagnie britannique, qui dessert 17 aéroports sur le territoire français, a reconnu qu'un "petit nombre" de graffitis en arabe avait été constaté en France sur des avions de la compagnie "dans les deux dernières semaines". Elle n'a pas précisé la signification de ces inscriptions, qui ne sont selon elle pas toutes en arabe, ni les aéroports concernés.

"Ce n'est rien de plus que des graffitis", affirme la compagnie britannique dans un communiqué. "Notre équipe de sécurité est habituée à évaluer toute menace potentielle" et ces graffitis n'ont pas été "considérés comme un problème de sécurité tant par nous que par les autorités", ajoute-t-elle.

Pas de lien avec les attentats de Paris

Ces graffitis n'auraient pas de lien avec les attentats du 13 novembre. "Cela fait plusieurs mois que de temps en temps ça arrive, y compris sur d'autres compagnies", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.

Ces dégradations posent toutefois la question de la sécurité des zones réservées dans les aéroports. Sur la plate-forme de Roissy, 57 personnes ont perdu leur habilitation à travailler à l'aéroport parisien depuis le début de l'année car soupçonnées de radicalisation.


La rédaction de TF1info

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