CRISE ÉCONOMIQUE – C’est l’angoisse de tous les jeunes qui se lancent dans l’apprentissage : ne pas trouver d’employeur. Et c’est encore plus difficile avec la crise sanitaire.
Pour les jeunes apprentis, il n’est pas toujours évident de trouver un employeur et encore moins avec la crise sanitaire. Malgré les aides, les employeurs hésitent à recruter. "On arrive plus trop à se projeter dans l’avenir donc c’est pour ça qu’il y en a beaucoup qui n’osent plus embaucher actuellement", témoigne un patron de boulangerie-pâtisserie.
Si leurs encadrants les soutiennent dans leurs démarches, les jeunes comme Adèle, à la recherche d’une entreprise du BTP, se sentent pénalisés. "J’ai un retard par rapport aux autres de ma classe. Si jamais on me pose des questions au contrôle sur ce qu’on a fait en entreprise, moi ça me posera problème", affirme la jeune femme. Comme elle, 30.000 jeunes sont toujours à la recherche d’une entreprise. L’an passé, le nombre d’apprentis a augmenté de 40%.
Des aides de l’Etat pouvant aller jusqu’à 8000 euros pour les entreprises
Pour Cindy, le temps presse. Elle est à la recherche d’un employeur en pâtisserie. Si elle ne trouve pas d’ici la fin du mois, son apprentissage sera annulé. Depuis septembre, elle a déjà vu une vingtaine d’entreprises sans succès. "Si je n’ai pas d’entreprise, je reste chez moi à ne rien faire et je n’apprends pas le métier", confie-t-elle.
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Afin d’inciter les entreprises à accueillir un apprenti, l’État leur propose une aide de 5.000 euros pour un apprenti mineur et pouvant aller jusqu’à 8.000 euros pour un majeur.