TÉMOIGNAGE - Habitant juste à côté du Bataclan, Daniel Psenny, journaliste au Monde, a été tour à tour témoin, acteur puis victime de l’assaut contre la salle de concert le soir du 13 novembre 2015. Un an après, TF1 l’a rencontré.
Un an après la dramatique soirée du 13 novembre 2015, Daniel Psenny subit toujours les séquelles physiques de son intervention. Habitant dans la rue où se trouvent les issues de secours du Bataclan, il avait tout d’abord filmé la sortie des spectateurs. Avant de comprendre la situation et de leur venir en aide et d’être lui-même touché par une balle des terroristes. "J’ai toujours beaucoup de soins, une rééducation, une partie du bras est toujours paralysée", explique-t-il à TF1.
Pour autant, pas question de se laisser aller. "J’ai décidé d’avancer, d’aller au-delà delà douleur physique, de reprendre le travail et la vie normale". Une maxime qui vaut autant pour lui que pour le souvenir des victimes. "Les 130 morts, on doit penser à eux et dire, pour eux : ‘on continue à vivre’", assène-t-il, avant de conclure : "De cette soirée, il reste beaucoup de courage , beaucoup de solidarité, beaucoup de fraternité et de dignité".