"Avant de mourir, je veux..." une nouvelle campagne choc contre l'alcool au volant

par Maud VALLEREAU
Publié le 8 avril 2014 à 15h44
"Avant de mourir, je veux..." une nouvelle campagne choc contre l'alcool au volant

ALCOOL - Plus de 1 500 jeunes sont tués chaque année sur les routes françaises. Une campagne interpelle les conducteurs de 18-24 ans en les invitant à écrire leurs rêves "avant de mourir"...

"Faire un duo avec la compagnie créole", "fonder une famille avec Paulo", vivre cent vies", "apprendre à mixer"... Et vous, que voulez-vous faire avant de mourir ? C'est la question posée par les associations Prévention Routière et Assureurs Prévention qui lancent mardi une nouvelle campagne de sensibilisation à destination des jeunes. Car chaque année en France, l'alcool au volant empêche "plus de 1.500 d'entre eux de réaliser leurs rêves". Un sinistre chiffre qui fait des accidents de la route la première cause de mortalité des 18-24 ans.

8 jeunes sur 10 désignent "Sam" mais...

Inspiré du concept "Before I die" de l'artiste américaine Candy Chang, le slogan décliné depuis plusieurs jours sur les murs de l'université Paris 8 à Saint-Denis et sur un site interactif ( www.avantdemourir.com ) a le mérite d'interpeller. De nombreux étudiants et internautes ont écrit leurs vœux "Avant de mourir, je veux... " Le but de l'opération est simple : montrer que la vie est précieuse et pérenniser en conséquence la désignation d'un "Sam", ce capitaine de soirée qui ne boit pas et ramène tout le monde sain et sauf.

Selon une étude menée par les deux associations, plus de 8 jeunes sur 10 déclarent avoir recours au principe du conducteur désigné. Une bonne nouvelle vite nuancée par ces chiffres, qui questionnent le rapport à l’alcool : 37 % des jeunes conducteurs déclarent qu'une soirée réussie est une soirée au cours de laquelle on boit de l'alcool, et 48,9 % déclarent que ne pas boire est "mal perçu" ou "mal compris" par les autres. On assiste ainsi à la persistante des prises de risques individuelles chez les jeunes au volant, puisque près d'un sur trois explique avoir déjà conduit en ayant dépassé 0,5 g/l d'alcool dans le sang. La route de la sobriété et de la prise de conscience est encore longue.


Maud VALLEREAU

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