SOCIAL - Après que l'offre d'Altiflor a été accueillie positivement par les autorités et les responsables d'Ascoval, les employés de l'aciérie ont annoncé qu'ils cessaient leur grève, mercredi 31 octobre.
"Une chance" pour sauver le site de Saint-Saulve en redressement judiciaire et ses 281 emplois. C'est ce qu'a affirmé ce mercredi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, à l'issue d'une réunion cruciale organisée à Bercy sur l'avenir de l'aciérie Ascoval. En dévoilant les résultats d'une étude indépendante du cabinet de conseil Roland Berger, le ministre a ainsi jugé "solide" l'offre de reprise de l'usine de production d'aciers de moyenne et haute gamme par le groupe franco-belge Altifort et indiqué que le cabinet d'experts l'a jugée "crédible et viable", selon plusieurs participants. Mais "un certain nombre de fragilités subsistent", a-t-il déclaré aux syndicats et aux élus. A l'issue de quoi, les salariés ont voté dans la soirée du 31 octobre la reprise du travail lundi 5 novembre.
Le gouvernement avait confirmé mardi travailler avec Altifort, seul candidat à la reprise de l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord), sur une offre sans Vallourec, principal client et désormais premier actionnaire d'Ascoval. Le groupe franco-belge et seul candidat à la reprise avait dans un premier temps présenté une offre qui impliquait que le sidérurgiste français Vallourec maintienne pendant un an et demi son niveau actuel de commandes. Or le spécialiste des tubes en acier sans soudures et dont l'État est actionnaire à 17%, a refusé cette demande. Ses comptes sont dans le rouge, avec une perte nette de 307 millions d'euros sur le premier semestre, pour un chiffre d'affaires de 1,09 milliard.
"Deux conditions"
La décision du tribunal de grande instance de Strasbourg, qui s'est donné la semaine dernière un nouveau délai de deux semaines, est attendue le 7 novembre, en pleine visite d'Emmanuel Macron dans la région. Le président de la République qui suit avec "grand intérêt" le dossier, devrait prononcer à cette occasion un discours sur l'industrie en France. Interrogé mardi à l'Assemblée nationale, Bruno Le Maire avait souligné que la reprise de l'aciérie Ascoval ne pourrait fonctionner qu'"à deux conditions", à savoir "qu'il y ait un carnet de commandes qui soit suffisant" et "qu'il y ait un financement suffisant".
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