CHARGE A BLOC - Pour ne pas payer un supplément pour l'excédent du poids de ses bagages, un voyageur de la compagnie British Airways a enfilé une dizaine de ses vêtements. Mais la compagnie lui a refusé l'accès à l'avion.
Pour prendre son vol au départ de Keflavik, en Islande, British Airways lui a demandé de payer un supplément pour ses bagages. Mais Ryan Carney Williams n'avait pas les moyens de payer les frais liés au poids de sa valise, qui dépassait le maximum autorisé. Alors l'homme a décidé de porter ses vêtements pour pouvoir prendre son vol et rentrer en Angleterre comme prévu. En tout, il enfile... 10 T-shirts et 8 pantalons.
Mais au lieu de passer la sécurité après s'être conformé au poids autorisé, l'homme s'est vu refuser l'accès au vol. Ryan Carney Williams a affirmé le 10 janvier dernier sur Twitter avoir été arrêté et attaqué au spray pour avoir tenté de monter dans l'avion. La raison évoquée par British Airways est tout autre. Selon le média local Iceland Monitor, le passager se serait montré désagréable. Le personnel lui aurait alors demandé de partir et un membre de la sécurité a été appelé en renfort lorsqu'il a refusé.
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Le lendemain, c'est Easy Jet qui lui refuse l'accès à l'avion
La police est à son tour intervenue. Ryan Carney Williams, qui se fait appeler Ryan Hawaii sur Twitter, soutient avoir dû faire face à leur comportement violent, maintenu au sol, et affirme pour sa part être resté poli. Il aurait ensuite été reconduit à l'aéroport par taxi, pour lequel il affirme avoir payé en dépensant l'argent emprunté à sa mère. Mais sa mésaventure ne s'arrête pas là. Le lendemain, il retourne à l'aéroport de Keflavik, cette fois-ci avec un billet de la compagnie Easy Jet. Ryan Hawaii passe les contrôles sans difficulté mais, une fois arrivé à sa porte, il se voit à nouveau refuser l'accès. Visiblement, sa querelle à l'aéroport n'est pas passée inaperçue : un agent explique que la décision a été prise en raison de son comportement de la veille. Il se retrouve alors sans argent et sans valise.
Spoke to @easyjet via dm and this was there response, can't believe this is real life right now... pic.twitter.com/h8EqkEwTpH — Ryan Hawaii (@RYAN_HAWAII) 13 janvier 2018
Excedé, Ryan Carney WIlliams a menacé Easy Jet de saisir la justice. "On se verra au tribunal", a-t-il déclaré dans un échange privé sur Twitter. Selon lui, ce mauvais traitement est dû qu'il porte des vêtements aux couleurs flashy, du vernis a ongles et à des dreadlocks . Dimanche 14 janvier, le Londonien a toutefois (enfin) pu regagner le sol anglais en volant avec une compagnie norvégienne. British Airways et Easy Jet ont pour leur part fini par accepter de rembourser ses billets d'avion.