Bac 2023 : qu'est-il prévu en cas de perturbations liées à la réforme des retraites ?

Publié le 16 mars 2023 à 12h42

Source : TF1 Info

L'édition 2023 du baccalauréat début lundi avec les épreuves de spécialité.
Mais ces dernières pourraient être perturbées par le conflit social lié à la réforme des retraites.
Des mesures sont d'ores et déjà prévues en cas de retard d'un candidat.

La première édition du baccalauréat en plein printemps sera-t-elle chahutée par la mobilisation contre la réforme des retraites ? À quelques jours du coup d'envoi des épreuves de spécialité, qui s'échelonneront du 20 au 22 mars, les préavis de grève se multiplient, accentuant le stress des candidats qui appréhendent déjà pour nombre d'entre eux de passer des examens à cette période de l'année. Qu’est-il prévu en cas de perturbations liées à la mobilisation ?

Le ministère a d'ores et déjà rappelé lors d'un point-presse ce mardi avoir "le droit de mobiliser tous les personnels de l'Éducation nationale nécessaires pour faire en sorte que les examens se déroulent bien".

Retards tolérés

Quoiqu'il arrive, en cas de personnels en grève, les centres d'examens prévoient comme à l'accoutumée, pour anticiper des maladies notamment, plus de surveillants et de correcteurs que nécessaire. Si le ministère se dit par ailleurs confiant quant à d'éventuels blocages d’établissements, il assure que tous les moyens seront mobilisés le cas échéant, y compris l’intervention de la police pour que les candidats puissent composer. 

En cas de perturbation dans les transports et de retard d'un candidat à son centre d’examen "n'excédant pas une heure", "la fin de l'épreuve est décalée d'autant" pour ce candidat, a par ailleurs souligné le ministère. "Quoi qu'il arrive, les élèves n'auront aucun papier à produire en cas de retard. Ils seront bien accueillis et tout se passera bien" assure Edouard Geffray, le directeur général de l’enseignement scolaire, au ministère de l’Éducation nationale. "Je pense que la plupart des enseignants font la part des choses et ne veulent pas mettre en difficulté les élèves au moment des examens", rassure de son côté Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale (SNDPEN) auprès de Francinfo.

Pour l'heure, les syndicats FO, CGT, SUD Éducation et SNFOLC ont appelé à poursuivre le mouvement la semaine du 20 mars et déposé un préavis de grève pour cette période. Dès le 6 mars, SUD Education avait appelé les personnels de l'Éducation nationale à "débattre de la grève des examens" pour faire monter d'un cran la pression sur le gouvernement. 

La perturbation du déroulé des épreuves de spécialité pourrait desservir les candidats compte tenu du double enjeu qui se cache derrière : celui de réussir ces examens à fort coefficient pour décrocher leur diplôme, mais aussi celui d’être admis dans l’enseignement supérieur. 


Audrey LE GUELLEC

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