Bébés : 2020, le blues de la fécondité

Publié le 21 février 2021 à 20h14, mis à jour le 22 février 2021 à 14h57

Source : JT 20h WE

DÉMOGRAPHIE - Une étude de l'Insee, publiée vendredi 19 février, montre que les naissances ont fortement chuté en 2020. Une tendance qui se confirme depuis 2014, mais accentuée cette année par la pandémie de Covid-19.

Contrairement à ce que tout le monde pensait au début du premier confinement, il n’y a pas eu de baby-boom, bien au contraire. Dans une étude publiée vendredi 19 février, l'Insee met de nouveau en lumière une baisse des natalités qui s'est accélérée en 2020.

Selon ses chiffres, l'étude explique que 740.000 bébés sont nés en 2020, soit 13.000 de moins que l'année précédente en France. Depuis six années consécutives, la natalité est en chute libre, mais elle s'est accélérée en 2020 : -1,8% contre -0,7% en 2019. Plus précisément, pour le mois de décembre 2020, soit les bébés conçus au début du confinement, les naissances ont chuté de 7%.

L'anxiété fait chuter les naissances

Le phénomène n’a pas eu lieu que dans l’Hexagone. Dans la plupart des pays, la natalité a dégringolé. Celle que tout le monde pointe du doigt : la pandémie de Covid-19. Alors que l'on s’attendait à un baby-boom après les confinements, certains parlent maintenant de baby-krach.

Pour le démographe Gilles Pison, l'épidémie est bien à l’origine de cette baisse des naissances : "La période est anxiogène, pour une partie des gens, ce n’est pas le moment de se projeter. Et pour faire un enfant, il faut pouvoir anticiper 20 ans, 30 ans !" , a-t-il expliqué.

Autre explication avancée à cette baisse des naissances : les centres ayant fermé pendant les confinements, des milliers de femmes ont également dû interrompre leur parcours de procréation médicalement assistée.


La rédaction de TF1info

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