Classement mondial des universités : la France en recul

Une chute de trois places. La France qui comptait l'an dernier 20 établissements classés parmi les 400 premiers, n'en compte plus que 17, selon les chiffres publiés ce mardi dans le classement international QS des universités. Trois établissements quittent même le top 400 : l'université Toulouse 3 Paul-Sabatier, l'université Aix-Marseille et l'Insa de Lyon. 

Parmi les institutions prestigieuses, la première à figurer dans le classement QS reste l'École normale supérieure de Paris. Toutefois l'école de la rue d'Ulm dégringole de 10 places au classement général et se positionne 33e cette année. 

Seule satisfaction, elle figure à la 6e place mondiale pour la qualité de sa recherche. "Le fait de progresser du 7e au 6e rang mondial pour la performance de notre recherche est encourageant, relève Marc Mézard, directeur de l'ENS. Il est toutefois certain qu’il y a des éléments à travailler." Même l'École polytechnique perd 13 places et est désormais classée 53e.

A noter toutefois, l'entrée d'un nouvel établissement tricolore dans ce classement. L'université Grenoble-Alpes, née au début de cette année de la fusion des trois anciennes universités grenobloises, qui arrive à la 206e place. 

Encore et toujours, ce sont les universités anglo-saxonnes qui dominent haut la main ce classement avec une nouveauté cette année : pour la première fois, les États-Unis occupent les trois premières places. Le MIT (Massachusetts Institute of Technology) est toujours 1er, suivi de l'université de Stanford, puis l'université de Harvard. Les prestigieuses universités anglaises de Cambridge et Oxford pointent, elles, à la 4e et à la 6e place cette année.