CASSE-TÊTE - Après l'annonce de fermetures des écoles à compter du 6 avril dernier pour au moins trois semaines, le gouvernement a annoncé que les salariés contraints de garder leurs enfants et ne pouvant télétravailler pourraient bénéficier du chômage partiel. Pourtant, dans les faits, certaines entreprises leur refusent ce droit.
Depuis le 6 avril dernier, tous les établissements scolaires sont fermés, une décision longtemps repoussée par l’exécutif mais qui a finalement été annoncée par le président de la République lors d'une allocution télévisée. Ainsi, les écoles primaires et les maternelles vont rester fermées trois semaines quand les collèges et les lycées n’ouvriront pas leurs portes lors des quatre prochaines semaines.
Si le chef de l’Etat a assuré dans sa prise de parole que "les parents qui devront garder leurs enfants et ne peuvent pas télétravailler auront droit au chômage partiel", la réalité est parfois plus compliquée. C’est notamment le cas de plusieurs salariés de la compagnie d’assurance MACIF, qui se sont vus refuser ce chômage partiel pour garde d’enfants dans un premier temps. Un refus qui a entraîné des situations très compliquées.
"L’autre fois, mes enfants se sont demandés ce qu’était cette petite rondelle sur le côté du radiateur, et ils ont donc purgé un radiateur. Il y avait de l’eau qui coulait partout. Et vous, vous essayez de faire mine de rien", explique ainsi Elisa Figuinha, conseillère MACIF et déléguée du personnel, avant de redouter les décisions prises dans les prochains jours : "On ne sait pas ce qu’on va nous proposer. On attend impatiemment les nouvelles, la boule au ventre."
Un arrêt pour garde d'enfants finalement mis en place
Finalement, la direction de la compagnie d’assurance a proposé dès ce jeudi un arrêt pour garde d’enfants, comme l’assure Mira Le Lay, directrice stratégie et performance à la MACIF : "La MACIF met en place ce dispositif d’arrêt pour garde d’enfants avec maintien de la rémunération jusqu’à la fin du mois d’avril."
Pour autant, aucun décret ne contraint les sociétés à accorder ce chômage partiel, une entreprise l’ayant même refusé à une mère de famille, lui demandant de travailler la nuit.

Aucun décret obligeant ce chômage partiel
Cette absence de décret pose un véritable problème pour Sabrina Kemel, avocate et spécialiste du droit du travail : "Tout le monde va voir son employeur et demande une mise en activité partielle, mais l’employeur répond : 'Non, je n’ai pas d’obligation, donc tu travailles et tu t’occupes de tes enfants'. C’est toute la difficulté, on a des paroles, mais pas de texte officiel."
Si certaines entreprises refusent d'avoir recours à ce dispositif, le ministère du Travail affirme que le chômage partiel des parents est pris en charge à 100% par l’État et ne coûte donc rien à l’employeur.
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