ÉPIDÉMIE - Confrontée à une recrudescence des cas de Covid-19, la capitale renforce ses restrictions. Anne Hidalgo a demandé ce mardi au préfet de police de rendre obligatoire le port du masque dans plusieurs secteurs fréquentés.
D'avantage de masques pour tenter de freiner le retour de l'épidémie. C'est le pari d'Anne Hidalgo, la maire de Paris ayant demandé ce mardi au préfet de police de rendre obligatoire cet accessoire dans plusieurs secteurs fréquentés de la capitale. Parmi eux : les quais de Seine, les marchés ouverts et, éventuellement, les abords des gares.
"Nous avons appelé le préfet Didier Lallement pour voir avec lui sur quelles zones on allait pouvoir se mettre d'accord", a précisé à l'AFP Anne Souyris, adjointe (EELV) chargée de la Santé. Interrogée par l'agence de presse, "la préfecture de police confirme que des échanges ont lieu entre ses services et ceux de la ville de Paris pour étudier les mesures à mettre en place".
L'obligation pourrait survenir d'ici deux ou trois jours
Selon la mairie, le calendrier est déjà calé. L'obligation du port du masque dans certains secteurs de la ville pourrait survenir "dans les prochaines 48 ou 72 heures", a ajouté l'élue. Dans un deuxième temps, l'obligation pourrait s'étendre à d'autres zones comme dans et autour des "lieux touristiques, musées, grands magasins, parcs et jardins", selon Anne Souyris.
La mairie centrale a préféré dans un premier temps sonder les maires d'arrondissements, avant de formaliser la demande auprès du préfet de police et d'établir de nouvelles zones d'ici à la rentrée. L'objectif est d'"avoir un diagnostic lus fin" et d'obtenir l'adhésion des habitants, estime l'adjointe.
La contamination au Covid-19 repart à la hausse à Paris, selon les dernières données, comme dans de nombreux départements et villes en France qui, à l'instar de Lille, Tours, Orléans, Megève, Annecy notamment, ont déjà pris des mesures rendant le masque obligatoire en leur centre.
Dans un avis rendu public mardi, le Conseil scientifique estime que "l'équilibre est fragile et nous pouvons basculer à tout moment" vers une reprise incontrôlée de l'épidémie en France, alors que les cas augmentent et que les restrictions se multiplient. L'instance qui guide le gouvernement juge "hautement probable qu'une seconde vague épidémique soit observée à l'automne ou l'hiver".
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TF1 Info