ÉCONOMIE - Le gouvernement a annoncé mercredi la reconduction du mécanisme de chômage partiel pour les salariés contraints de garder leurs enfants et ne pouvant pas télétravailler. Explications.
Un revenu de complément pour aider certains parents. En raison de cas de coronavirus, certains établissements scolaires ou crèches sont forcés de fermer provisoirement leurs portes. Une situation qui met parfois les parents dans l'embarras. Face à cette problématique, le gouvernement a décidé de reconduire le dispositif de chômage partiel, strictement encadré.
Dans un communiqué, le ministère de la Santé explique qu'il s'agit d'une "indemnisation qui pourra bénéficier à un parent par foyer, en cas d'incapacité de télétravail des deux parents et sur présentation d'un justificatif". Elle permettra de générer un "revenu de remplacement du premier jour de l'arrêt de travail jusqu'à la fin de la période d'isolement". Cette dernière est pour l'instant de 14 jours mais pourrait être réduite à 7 jours par le Conseil de défense, vendredi.
Un dispositif rétroactif au 1er septembre
L'indemnisation ne pourra bénéficier qu'à un seul parent par foyer, sauf "en cas d'incapacité de télétravail des deux parents et sur présentation d'un justificatif attestant soit de la fermeture de la classe, soit de la situation de cas-contact de l'enfant", précise le document.
Lire aussi
EN DIRECT - Les dernières informations sur la pandémie
Lire aussi
L'économie française repart... "en K" : bonne ou mauvaise nouvelle ?
Trois cas de figure distincts sont envisagés par ce mécanisme :
• les salariés du privé seront placés en activité partielle et rémunérés à hauteur de 84% du salaire net jusqu'au 1er novembre, puis à un taux dégressif ;
• les travailleurs indépendants et les contractuels de droit public bénéficieront d’indemnités journalières ;
• les fonctionnaires seront placés en autorisation spéciale d’absence (ASA) ;
A noter que ce dispositif d'indemnisation est rétroactif puisqu'il couvrira "tous les arrêts concernés à partir du 1er septembre 2020".