MESURES - Invité du 13H de TF1 vendredi, le Premier ministre a annoncé que les interdictions seraient étendues à tous les rassemblements de plus de 100 personnes, contre 1000 jusqu'ici. L'objectif reste de "ralentir la circulation du virus", a insisté Edouard Philippe.
Face à la pandémie de coronavirus, la France durcit peu à peu ses mesures. Après les nombreuses annonces d'Emmanuel Macron jeudi soir, qui comportaient notamment la fermeture des crèches et des établissements scolaires, Edouard Philippe a annoncé de nouvelles restrictions vendredi.
Invité du 13H de TF1, le Premier ministre a annoncé que les rassemblements de plus de 100 personnes allaient être interdits sur l'ensemble du territoire, alors que la restriction s'appliquait jusqu'ici aux rassemblements de plus de 1000 personnes. "J'ai consulté le comité scientifique, et nous allons faire passer la limite aux rassemblements de 100 personnes pour ralentir le virus sur tout le territoire national", a-t-il indiqué.
"Notre objectif", a-t-il poursuivi, "n'est pas de créer la psychose mais de bien expliquer aux Français que nous faisons en sorte de ralentir la circulation du virus".
"Conséquences importantes"
"Cela veut dire des conséquences importantes pour les cinémas, les théâtres", a-t-il reconnu. Tout en assurant vouloir "préserver" la santé des Français. En revanche, "on ne va pas fermer les transports", a-t-il insisté, en raison des conséquences que cela aurait pour le système de soins. "On ne le fait pas, car les scientifiques nous disent que les inconvénients d'un blocage seraient bien supérieurs aux avantages."
Edouard Philippe a assuré par ailleurs qu'il n'était "absolument pas question de fermer les commerces alimentaires", et qu'il n'y aurait "pas de pénurie" - des Français ayant pris d'assaut les rayons de certains supermarchés après les annonces d'Emmanuel Macron la veille.
S'agissant de la fermeture des établissement scolaires, le Premier ministre a confirmé que, compte tenu de la situation, "le premier point de rendez-vous sera probablement les vacances de Pâques", soit dans trois semaines pour la première zone concernée. Pour les étudiants, les concours sont en revanche maintenus jusqu'à nouvel ordre.
Des élections dans "de bonnes conditions"
Edouard Philippe a enfin justifié le choix de l'exécutif de maintenir les deux tours des élections municipales. "C'est un moment important de la vie démocratique", a-t-il insisté. "Si les Français peuvent sortir pour faire les courses, je ne vois pas pourquoi on leur dénierait le droit d'aller accomplir cet acte essentiel", a indiqué Edouard Philippe, rappelant les nombreuses mesures de précautions adressées aux maires en amont du premier tour.
"Il y a chez nos concitoyens un attachement à la vie démocratique. On ne doit pas leur voler l'élection. Nous avons la conviction que nous pouvons organiser dans de bonnes conditions le premier et le second tour", a-t-il conclu.
Tout
TF1 Info
- Culture, médias et divertissementDécès de Jean-Pierre Elkabbach à 86 ans
- Sujets de sociétéTaxes, carburants, inflation... Les Français face à la vie (très) chère
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès