EXPLICATIONS - Le ministre de la Santé a profité d'un point presse, ce lundi, pour résumer ce que savent les autorités sanitaires sur le variant Omicron, repéré en Afrique du Sud et désormais présent sur le sol français.
"Gagner du temps". C'est ce que cherche à faire Olivier Véran concernant Omicron, un variant "manifestement plus contagieux, manifestement pas plus dangereux" que le variant Delta, qui reste dominant en France.
25 cas sont désormais confirmés en France, selon le dernier bilan officiel des autorités sanitaires. Le ministre de la Santé a averti, ce lundi 6 décembre, que le variant Omicron "est manifestement plus contagieux, manifestement pas plus dangereux, mais s'il se met à circuler beaucoup, on aurait des contaminations plus importantes encore qu'avec le variant actuel, ce qui veut dire que, proportionnellement, on finirait par avoir quand même beaucoup de formes graves".
Éviter "une vague dans la vague"
Les autorités sanitaires ne veulent ainsi pas d'"une vague dans la vague", a poursuivi le ministre, qui s'exprimait, en compagnie de Jean Castex, au cours d'une conférence de presse consacrée à la situation sanitaire en France. "Donc on freine ce variant, on l'empêche de diffuser partout où il apparaît sur le territoire, on fait du 'contact tracing', on isole, on fait des bulles (...) on gagne du temps".
Il a estimé que "la conjugaison de la vaccination de rappel et du ressaisissement des gestes barrières", notamment, avait déjà "donné une impulsion favorable par rapport à l'épidémie". La cinquième vague se traduit par une nette dégradation des indicateurs, avec une moyenne de plus de 42.000 cas sur sept jours lundi, contre moins de 7000 il y a un mois. Et pour conséquence plus de 12.000 patients hospitalisés, le double d'il y a un mois.
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TF1 Info