INTERVIEW POLITIQUE - Invité d'Élizabeth Martichoux mercredi 16 septembre, Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, a fait un premier point sur la rentrée scolaire compliquée par la crise sanitaire.
A l'heure du Covid-19, quels premiers enseignements tirer de cette rentrée scolaire aux contours forcément singuliers ? Invité politique d'Élizabeth Martichoux ce mercredi sur LCI, le ministre de l'Éducation nationale fait un premier point : "Au moment où je vous parle, il y a 81 établissements fermés et un peu plus de 2100 classes fermées", dit-il, ajoutant que "lorsqu'on a 0,13% des écoles fermées et 0,3% des classes fermées, c'est une bonne nouvelle".
"Nous avons réussi à faire une rentrée où tous les élèves sont revenus et où les enseignants sont au rendez-vous, à quelques exceptions près, estime-t-il. Je suis très fier de l'équipe d'1 million de personnes que nous sommes. Rien n'est parfait mais j'invite chacun à comparer avec les autres pays" soutenant que "le confinement depuis le mois de mars aurait pu désorganiser cette rentrée".
De là à craindre du retard chez certains élèves, notamment ceux qui sont en CP-CE1 ? "Des évaluations nationales sont en cours, donneront une cartographie précise à l'enseignant utile pour faire un accompagnement personnalisé de l'enfant et permettre de rattraper le retard, étaye le ministre. Vous aurez début octobre un portrait très fidèle et très précis du niveau de votre enfant, de ses forces et ses faiblesses".
L'hypothèse d'un confinement généralisé des écoles "a priori écartée"
Pour autant, face aux chiffres ("environ 1200 nouveaux cas dans les écoles par rapport à la semaine dernière" affirme Jean-Michel Blanquer ce mercredi), faut-il redouter la suite ? "Tous les scénarios sont sur la table", admet-il. Pour l'heure, concernant le port du masque en primaire, "il n'en est pas question à ce stade".
Le ministre de l'Education nationale écarte a priori "l'hypothèse d'un confinement généralisé des écoles" même si des classes peuvent fermer "en général, à partir de trois cas de Covid par classe, mais c'est localement que les autorités de santé peuvent prendre des décisions".
Reste que, selon le ministre, "tous nos actes sont inspirés par l'idée qu'on ne doit pas arriver au reconfinement généralisé" : "Nous faisons tout pour que ça n'arrive pas" assure-t-il.
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TF1 Info