SOLUTION - L'Université Paul-Valéry de Montpellier expérimente depuis ce lundi une nouvelle organisation. Les étudiants effectuent des rotations, une semaine en amphi et la suivante à la maison via des cours retransmis en direct. Le but : limiter la propagation du virus sur le campus.
Début septembre, plus de 21.000 étudiants ont fait leur rentrée à l'université Paul-Valéry de Montpellier (Hérault). Difficile néanmoins de faire respecter à la lettre les gestes barrières. La faculté, dont plus d'une quinzaine d'étudiants ont été testés positifs au Covid-19 depuis la rentée, a donc décidé que les cours allaient passer "en semi-distanciel", dans le but de limiter la circulation du virus.
Chaque semaine, une partie des étudiants de licence et master ira normalement sur le campus, tandis que l’autre suivra les cours à distance. En alternance, donc. Les étudiants dont le numéro de carte se termine par un numéro impair étaient présents ce lundi, jusqu'à vendredi, dans les amphis. Les autres s’y rendront la semaine du 5 au 9 octobre. Et ainsi de suite jusqu’à la fin du semestre. "Nous avions un problème d’espace car les locaux sont trop petits. Pour pallier à cette difficulté, nous avons décidé de prendre cette mesure drastique de réduction des flux", explique Patrick Gilli, président de l’université Paul-Valéry.
À partir du 28 septembre, les modalités d'enseignement évoluent à l' @univpaulvalery . Passage en semi-distanciel pour tous les étudiants de #Licence et #Master . Toutes les infos ici : https://t.co/TkgI4I3L5E #Covid19 #UnivCovid19 @acmontpellier @sup_recherche pic.twitter.com/IvjaoMyxJu — Université Paul-Valéry Montpellier (@univpaulvalery) September 17, 2020
Des étudiants dits "ambassadeurs"
Afin d'assurer une continuité pédagogique, des caméras ont été installées dans les amphis et les cours seront disponibles en streaming et en replay via la plateforme numérique Moodle. Étudiants et enseignants pourront également échanger, par le biais d’une messagerie dédiée, pour discuter des cours. Le bilan est plutôt positif à l'issue de la première journée, à en croire le corps enseignant.
"Le public dans l’amphithéâtre est moins nombreux et dont aussi plus attentif. Et ceux qui sont à distance ont pu intervenir", constate, à l'issue de cette première journée, Catherine Peyroux, maître de conférence en sciences de gestion à l’Université Paul-Valéry. Question matériel, iI a aussi été prévu, si besoin, des achats d’ordinateurs par l'Université. Ils seront mis à la disposition de ceux qui n’en possèdent pas encore.
En plus de la distribution de masques et des bornes de gel hydroalcoolique installées un peu partout sur le campus, des étudiants dits "ambassadeurs" ont été désignés. Leur fonction : rappeler les règles et les gestes barrières à leurs camarades. Un protocole qui pourrait bien faire des émules face à la recrudescence de "clusters" au sein des campus universitaires. Mais qui a aussi un coût. L'Université a dû tout de même investir un million d'euros pour s'adapter à la crise sanitaire.
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