Le ministère de l'Éducation nationale a annoncé le report des épreuves de spécialité du bac au 11, 12 et 13 mai.De nombreux syndicats d'enseignants demandaient leur report en raison du contexte sanitaire.Les deux jours précédents les épreuves seront consacrés à la révision des examens, a précisé le ministère.
Mars, mai ou juin ? Après avoir rencontré les syndicats enseignants vendredi matin, le ministère de l'Éducation nationale a tranché. Les épreuves de spécialité du baccalauréat, qui devaient se dérouler du 14 au 16 mars, ont été reportées au 11, 12 et 13 mai en raison du contexte sanitaire.
Ce report permettra aux élèves "d'avoir plus de temps pour les préparer et plus de temps pour les professeurs de les accompagner" a annoncé Jean-Michel Blanquer. Le programme des épreuves ne change pas, "autrement dit nous donnons deux mois de plus" pour le réviser, a précisé le ministre. "Les deux jours précédents les épreuves seront consacrés, dans les établissements, aux révisions des examens, les élèves de Terminale n'ayant que leurs cours de spécialité", a détaillé le ministère. Quant au délai entre le 13 mai et la mi-juin, il permettra aux élèves de réviser l'épreuve de philosophie et le grand oral, a rappelé Jean-Michel Blanquer. Par ailleurs, les épreuves propres à l’attestation de niveau de langue ont été annulées.
"Des situations très différentes en termes de préparation"
De nombreux lycéens ont été absents en raison de l'épidémie de Covid-19, ils se trouvent donc "dans des situations très différentes en termes de préparation", a reconnu le ministère. Maintenir les épreuves au mois de mars "aurait donc conduit à des ruptures d’égalité entre candidats selon les territoires ou les situations personnelles".
Les notes obtenues à ces épreuves de spécialité devaient compter dans Parcoursup. À la place, seront indiquées les notes moyennes obtenues par les élèves dans ces enseignements en classe de première et aux deux premiers trimestres de terminale.
"La moins mauvaise des solutions"
Cette décision correspond aux demandes de plusieurs syndicats. Contacté par TF1info, le secrétaire général de SE-Unsa Stéphane Crochet s'est dit "satisfait de cette annonce". "C'est ce que nous portions, car il nous semblait que c’était la meilleure solution, ou au moins la moins mauvaise car c’est jamais simple, ces modifications apportent forcément des perturbations (...) c'est le meilleur pour les élèves, et ça laisse deux mois aux professeurs pour boucler le programme" a-t-il souligné.
Même constat du côté du Sgen-CFDT, qui attendait un report des épreuves. C'était "pas raisonnable de les maintenir en l’état" a confirmé la secrétaire générale du syndicat Catherine Nave-Bekhti à TF1info. Le report en mai représente "la moins mauvaise des solutions [...] car il y a forcément des élèves et enseignants qui vont trouver que c’était mieux de maintenir les épreuves en mars, il n'y a aucune solution idéale". Par ailleurs, le Sgen-CFDT se satisfait aussi des aménagements décidés par le ministère, de quoi "redonner de la sérénité aux élèves et aux enseignants".
Le dialogue se poursuit
Le dialogue doit se poursuivre entre le ministère de l'Éducation nationale et le syndicat pour que "le travail sera gérable pour les enseignants". "On veut s’assurer que les enseignants puissent corriger sereinement, pour le moment la remontée des notes est fixée au 7 juin, on pense qu'on peut se donner une semaine en plus", a expliqué Catherine Nave-Bekhti.
La secrétaire générale du syndicat a aussi reconnu le travail effectué par le ministère pour informer les syndicats et professionnels du secteur en priorité sur les décisions prises. Une "bonne chose symboliquement et professionnellement", puisque, informés, les professeurs sont en capacité de répondre aux questions des élèves et parents d'élèves, a-t-elle précisé.
D'autres syndicats, dont le Snes, penchaient plutôt pour un report des épreuves en juin.
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