Et si on confinait au beau milieu des vacances...

Publié le 8 février 2021 à 7h38

Source : TF1 Info

DÉPLACEMENT - Si un troisième confinement entrait en vigueur en février, pendant les vacances scolaires d’une ou plusieurs zones, le Premier ministre l'assure : les Français pourront regagner leur domicile sans crainte.

Des vacances "avec vigilance" mais sans restriction de déplacement. Pour l'instant. Les vacanciers peuvent actuellement se déplacer librement tant qu'ils respectent le couvre-feu de 18h y compris pour les déplacements d'une région à l'autre. Mais la situation sanitaire, jugée fragile, peut évoluer à tout moment. Si Jean Castex se dit "convaincu" qu’un nouveau confinement peut être "évité", "nous ne pouvons pas exclure" qu’une telle mesure soit mise en œuvre dans les jours ou semaines à venir, a affirmé le chef du gouvernement jeudi 4 février.

Dès lors, que se passerait-il pour les nombreux vacanciers déjà partis se reposer loin de leur domicile ? Sur ce point, le Premier ministre s'est voulu rassurant. "Notre intention est d’autoriser les gens à regagner leur domicile", a assuré Jean Castex au cours de la dernière conférence de presse du gouvernement. "C'est une question qui revient régulièrement et que je voulais clarifier."

Pendant les vacances, le gouvernement a "l'œil rivé sur les données sanitaires"

Une manière, aussi, de ne pas empêcher les familles qui voudraient profiter de leurs congés de le faire à l'autre bout de la France. La semaine dernière, le secrétaire d'État au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a confirmé que les Français pouvaient "se préparer à partir" en vacances, tout en les appelant à la vigilance : "Nous allons continuer d'avoir l’œil rivé sur les données sanitaires", avait-il averti.

Si la crainte de rester bloqué sur votre lieu de villégiature à cause d'un confinement semble donc faible, attention toutefois à vos déplacements : les départs en vacances ne sont pas considérés comme un motif valable de dérogation au couvre-feu à 18h. "La règle de bonne conduite est d’anticiper pour arriver avant 18h", a confirmé sur LCI la porte-parole du ministère de l'Intérieur. "Il n'y a pas d’indulgence particulière dans les embouteillages. Il faut essayer de prévoir les difficultés."

Si une telle mesure était prise au cours des prochains jours, elle ne serait pas sans rappeler celle du mois d'octobre. À l'automne dernier, le président de la République avait décrété le deuxième confinement à l'aube du week-end de la Toussaint, marquant la fin des vacances scolaires. L'exécutif avait alors autorisé les Français à prendre la route au cours des trois premiers jours du confinement. "Il y aura une tolérance durant ce week-end de retour pour que chacun puisse revenir de son lieu de vacances, pour que les familles puissent s'organiser", avait déclaré Emmanuel Macron.


Idèr NABILI

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