RAPPEL - Alors que la campagne de rappel est engagée depuis un mois, une 4e dose pourrait succéder à la 3e dose, a indiqué mercredi le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale. Mais des études sur l'efficacité de cette nouvelle injection doivent d'abord être examinées.
Alors qu'en Israël, des soignants volontaires d'un hôpital de Tel Aviv ont commencé à recevoir leur 4e dose dans le cadre d'un essai clinique avant une généralisation possible à tout le personnel médical et aux plus de 60 ans, la France pourrait-elle, elle aussi, sauter le pas ? "La question est sur la table", a affirmé mercredi 29 décembre sur RTL Alain Fischer, professeur d’immunologie pédiatrique et président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, tandis que la 3e dose est ouverte à tous les majeurs depuis le 27 novembre.
"Le sujet est en réflexion", a-t-il fait savoir. Mais la décision dépend de résultats d'études sur l'efficacité du sérum. "Il faut obtenir les données concernant le niveau et la durée de protection conférés par le rappel contre le variant", a expliqué le spécialiste.
"En fonction des données, si la protection contre les formes graves diminue ou est stable à un très bon niveau, en fonction de la classe d'âge, si les personnes sont fragiles ou pas", "la nécessité d'un rappel supplémentaire" pourrait être préconisée, "soit pour tous soit pour les personnes fragiles".
Cette mesure surviendrait "dans un délai que je ne peux pas aujourd'hui préciser", a-t-il averti. Quant à la stratégie vaccinale adoptée par Israël, "peut-être qu'on fera la même chose mais il faut laisser le temps à l'analyse scientifique des données", a-t-il expliqué. Avant de justifier : "Les Israéliens sont décalés par rapport à nous. Ils ont débuté leu rappel plus tôt que nous et ont entre un et deux mois d'avance sur l'Europe en général".
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TF1 Info