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Covid-19 : le préfet du Pas-de-Calais demande un reconfinement pour les trois prochains week-ends

Publié le 3 mars 2021 à 9h49, mis à jour le 3 mars 2021 à 14h24
JT Perso

Source : JT 13h Semaine

URGENCE - Face à la progression du virus, le préfet du Pas-de-Calais va demander un confinement de son département pendant trois week-ends d'affilée. Cette proposition doit être examinée par l’exécutif ce mercredi lors du Conseil de défense sanitaire.

Après Nice et Dunkerque, le département du Pas-de-Calais pourrait être reconfiné à son tour dès cette semaine. Le préfet, Louis Le Franc, préconise en effet de confiner la population pour les trois prochains week-ends, afin endiguer l’épidémie de coronavirus sur le territoire. Cette proposition a été faite mardi dans la soirée lors d’une réunion en visioconférence avec des élus du département et sera présentée ce mercredi matin en Conseil de défense sanitaire. 

Invitée de la matinale de LCI, la maire (LR) de Calais, Natacha Bouchart, se dit favorable à cette mesure. "Nous n’avons pas le choix, il faut être pragmatique", estime l’édile. La situation sanitaire dans le département inquiète. Alors que le taux d’occupation des lits en réanimation est de 96,3 %, le taux d’incidence dans le Pas-de-Calais est de 402 malades pour 100.000 habitants, soit plus de deux fois la moyenne nationale. Et le variant anglais représente 68% des cas positifs.

Dans certaines agglomérations, comme à Saint-Omer, le taux d’incidence atteint même plus de 500 malades pour 100.000 habitants. "Nous sommes là pour protéger nos populations. Et ce n’est en reconfinant pendant un week-end que nous allons parvenir à faire redescendre le taux d’incidence. Pour certains, il faudrait même aller encore plus loin" au vu de la situation, souligne la maire de Calais. 

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Nous recevons [les vaccins] avec deux mois de retard et en très petites doses

La maire (LR) de Calais, Natacha Bouchart

À l’entendre, le niveau élevé du taux d'incidence dans le Pas-de-Calais n'est pas sans rapport avec la pénurie de doses de vaccin disponibles dans l'Hexagone. "Nous les recevons avec deux mois de retard et en très petites doses. La semaine dernière, on nous refusé des vaccins AstraZeneca", déplore la maire de Calais, qui plaide pour l'instauration d'"une approche différencier de qui doit avoir un vaccin et quand" afin d'accélérer les effets de la vaccination sur l'épidémie. D'autres mesures vont également être proposées, comme l'obligation du port du masque dans tout le département et l'instauration d'une campagne massive de dépistage dans les écoles. 


La rédaction de TF1info

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