REDÉMARRAGE - Les discothèques peuvent rouvrir à compter du vendredi 9 juillet. Mais les 1 600 boîtes de nuit, en tout cas celles qui n’ont pas déposé le bilan après quinze mois de fermeture, doivent respecter un protocole sanitaire strict.
C'est une décision que les professionnels de la nuit ont attendu longtemps. Vendredi, les discothèques sont autorisées à rouvrir leurs portes après plus d'un an sous cloche, moyennant un protocole sanitaire particulièrement strict.
Fin juin, à l'approche de cette réouverture, Maxime Dagneaux, le directeur marketing de "La Dune Club" dans l'Hérault, s’affairait pour terminer le futur bar. L'objectif : accueillir, à partir du 9 juillet, près de 2 000 clients chaque soir. Pour cela, il aura fallu réaliser quelques aménagements.
"On va enlever toute la structure du toit pour avoir le night-club à 100% ouvert, ce qui nous permettra de recevoir 100% de nos clients, selon le dernier protocole", détaillait-il. Car les établissements en intérieur doivent, eux, respecter une jauge de 75%.
En outre, le port du masque est recommandé, mais pas obligatoire. "Ça change tout. Ça va permettre à nos clients de se sentir peut-être un peu plus libres", se réjouissait Maxime Dagneaux.
Il faudra toutefois présenter un pass sanitaire. L’accès sera ainsi autorisé aux personnes vaccinées, celles ayant un test PCR négatif ou celles ayant déjà contracté le virus. Et pour ceux qui n'auront pas le précieux sésame, le patron veut aller plus loin en installant à l'arrière de son établissement deux tentes pour réaliser des tests antigéniques.
Je ne sais pas si dans l'euphorie de la soirée, l'autotest sera réalisé dans de bonnes conditions.
Stéphane Al Mallak, patron du "Rockstar" à Montpellier
Mais tous n'ont pas les moyens de mettre en place un tel dispositif, difficile à installer et coûteux. C'est le cas du gérant du "Rockstore" à Montpellier. "Je ne sais pas si dans l'euphorie de la soirée, l'autotest sera réalisé dans de bonnes conditions. Il faudra à ce moment-là s'en assurer et c'est là que ça demande un certain nombre de compétences. Je ne sais pas si dans notre personnel nous avons les gens à même de le réaliser", s'inquiète Stéphane Al Mallak dans le reportage de TF1 en tête de cet article.
Les habitués, eux, attendent avec impatience de pouvoir à nouveau faire la fête. "En sachant que tout le monde est vacciné, tout le monde a fait le test, c’est rassurant et je pense que ça permettra de s’amuser en sécurité", affirme par exemple une jeune femme.
Mais toutes les boîtes de nuit ne rouvriront pas leur porte cet été. Nicolas Lamotte, patron du groupe "Silam" à Rouen, a fait ses calculs : avec une jauge réduite et une clientèle plus rare, ce n’est pas rentable. "On pourrait rouvrir, mais ça coûte trop cher pour nous, ce sont des grosses machines. Et le chômage partiel est maintenu jusqu'au 30 août", lance-t-il. Ses 40 salariés reprendront le travail début septembre, lorsque les étudiants seront de retour dans la ville.
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