Face à un reflux épidémique, le ministre a incité les Français à porter le masque dans les endroits de forte promiscuité.Une recommandation valant notamment pour les transports en commun, à l'heure de départs en vacances.Il a confirmé toutefois que la mesure ne serait pas imposée pour le moment.
Toujours rien d'obligatoire, mais une forte recommandation, qui plus est en ce début de vacances estivales : le ministre de la Santé François Braun, invité sur France Inter, a appelé vendredi à "mettre le masque dans les trains, les bus" et tous les lieux de forte affluence, alors que les contaminations au Covid-19 grimpent en flèche. Il a toutefois réaffirmé que la mesure ne serait pas obligatoire, s'en remettant à la "responsabilité" des Français.
"Nous avons pris le parti de demander la responsabilité de nos concitoyens plus que la contrainte, et c'est une bonne chose", a jugé le nouveau ministre de la Santé, nommé lundi et prenant le relais de Brigitte Bourguignon, écartée après son échec aux législatives. "Nous sommes à la 7e vague, il y en aura une 8e, probablement une 9e selon ce que nous disent les experts scientifiques : il faut que l'on apprenne à vivre avec ce virus", a-t-il poursuivi, invitant pour se faire à "reprendre les gestes réflexe, les bons gestes".
François Braun ( @fbraun55 ) : "Nous avons pris le parti de demander la responsabilité de nos concitoyens plus que la contrainte. Nous sommes à la 7e vague, il y en aura une 8e, une 9e : il faut apprendre à vivre avec ce virus avec les bons gestes." #le69inter pic.twitter.com/3GZUe0Ed5G — France Inter (@franceinter) July 8, 2022
Parmi ces gestes barrière, "le lavage de mains", mais aussi "le port du masque quand l'on est dans des lieux bondés", a-t-il préconisé, lui-même masqué dans les studios de la radio. Avant d'ajouter : "Je demande aux Français pour ce jour de grand départ en vacances de mettre le masque dans les trains, les bus, dans tous les endroits où l'on est un peu les uns sur les autres".
Les Français "savent quels sont les bons gestes"
Une incitation forte, à l'heure où les infections flambent : 161.265 nouveaux cas ont été enregistrés jeudi selon Santé Publique France, soit une hausse de près de 21% en une semaine. Le taux d'incidence atteint quant à lui près de 1236 cas pour 100.000 habitants, et a ainsi presque doublé en sept jours. Pour autant, le port du masque obligatoire n'est toujours pas à l'ordre du jour pour le gouvernement : "Depuis deux ans et demi, nos concitoyens ont un peu appris ce qu'était le coronavirus, ils savent quels sont les bons gestes", a jusfifié François Braun, disant vouloir "miser sur la responsabilité" des Français.
De son côté, la Première ministre Elisabeth Borne a appelé mercredi soir à la "vigilance" face à la septième vague de l'épidémie, et au port du masque dans les "espaces fermés où il y a beaucoup de monde" tout en soulignant que cela ne redeviendrait pas une "obligation" nationale. Des initiatives peuvent toutefois être prises localement, comme à Nice, où le maire Christian Estrosi a annoncé le retour du masque dans les transports dès lundi.
Par ailleurs, le ministre de la Santé a indiqué qu'il réunira la semaine prochaine les représentants des médecins libéraux et hospitaliers "ensemble" pour se pencher sur le manque de personnel soignant, qui inquiète depuis plusieurs semaines les établissements hospitaliers, à l'heure où le nombre d'hospitalisations liées au Covid-19 repart à la hausse.
Quant au nouveau système de filtrage que le gouvernement souhaite mettre en place aux urgences, "il n'y aura pas de non prise en charge" et le plan visera à "mieux prendre en charge les patients", a-t-il martelé. Le dispositif pourrait être prolongé au-delà de l'été si son efficacité est prouvée.
Tout
TF1 Info
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès
- SportsRC Lens
- Sujets de sociétéLe pape François à Marseille, une visite historique