Combien va coûter un test PCR ou antigénique contre le Covid-19 à compter du 15 octobre ?

Publié le 9 octobre 2021 à 11h16, mis à jour le 28 octobre 2021 à 17h03
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ILLUSTRATION - Source : BERTRAND GUAY / AFP

FIN DE LA GRATUITÉ - La prise en charge des tests contre le Covid-19 prendra fin le 15 octobre. Des tests PCR aux antigéniques, le prix d’un dépistage sera compris entre 22 et 45 euros. Voici dans le détail ce qu'il vous faut savoir.

À partir du 15 octobre, il faudra désormais mettre la main au porte-monnaie pour se faire dépister contre le Covid-19, en vue notamment d’obtenir un pass sanitaire. Jusqu’alors, tests PCR et antigéniques, qui permettent d’obtenir le sésame, étaient pris en charge pour tous par l’Assurance maladie. Mais à compter de la mi-octobre, ils seront désormais payants, à quelques exceptions près. 

Ces prix "seront identiques à ceux actuellement pris en charge par l’Assurance maladie", indique le site du ministère de la Santé. Mais différentes caractéristiques et circonstances entrent en jeu et font varier les tarifs : test PCR ou antigénique, statut du professionnel qui le réalise, lieu et jour où le test est réalisé.  

▶️ Pour les tests PCR, réalisés par des laboratoires de biologie médicale, le prix de référence s’élève à 43,89 euros. 

▶️ Le coût des tests antigéniques peut en revanche fluctuer. C’est en laboratoire qu’il sera le moins cher : 22,02 euros. Réalisé par un infirmier, un masseur kinésithérapeute ou un chirurgien-dentiste, le test coûtera en revanche 25 euros environ. En pharmacie,  il sera facturé à hauteur de 25,01 euros en semaine et 30,01 euros le dimanche (27,16 euros et 32,16 euros à La Réunion). 

C’est lorsque le test antigénique est réalisé par un médecin ou une sage-femme qu’il coûte le plus cher : 45,11 euros, qui inclut le coût de la consultation. À domicile, il faudra compter aux alentours de 29 euros pour un test réalisé par un infirmier ou un masseur kinésithérapeute. 

Ceux qui bénéficieront toujours de tests gratuits

Mais certaines personnes seront exemptées de ces paiements. Celles ayant un schéma vaccinal complet ou une contre-indication à la vaccination, pourront continuer à bénéficier de tests gratuits sur présentation de leur certification de vaccination, d’une preuve de contre-indication vaccinale ou de rétablissement de la maladie de moins de six mois. 

Les mineurs, sur présentation de leur pièce d’identité, et les personnes cas-contact, en possession d’un justificatif envoyé par l’Assurance maladie, pourront également en profiter. Il est aussi possible d’avoir accès à des tests gratuits sur prescription médicale, à condition qu’elle soit délivrée par un médecin ou une sage-femme. Une prescription par ailleurs valable 48 heures et non renouvelable. 

Les personnes concernées par des campagnes de dépistage collectif, menées par exemples par les Agences régionales de santé ou au sein des établissements scolaires, n’auront pas non plus besoin de payer leur test. 

Il existe aussi des exceptions territoriales : le régime de prise en charge actuel reste en vigueur jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire en Guyane, en Martinique et en Guadeloupe, fixée pour l’heure au 15 novembre. Les habitants de Mayotte bénéficieront également de tests financés par l’Assurance maladie "du fait de la fragilité du système de dépistage local", indique le ministère de la Santé. 

Selon lui, la France est l’un des pays qui testent le plus sa population en Europe, avec plus de 150 millions de tests réalisés depuis 2020. Ces dernières semaines, on en comptait encore 3,5 à 4 millions par semaine, tandis qu'il reste 7,5 millions de Français pour l'heure non-vaccinés. 


La rédaction de TF1info

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