VETUSTE - Chez nous, certains ponts n'inspirent pas confiance, tandis que d'autres sont régulièrement visités. Mais avec quel niveau de sécurité ont-ils été construits ? Et comment sont-ils contrôlés ?
Dans notre pays, la législation impose un calendrier d'inspection précis pour nos ponts. Un contrôle annuel, une visite plus poussée tous les trois ans et une inspection détaillée tous les six ans sont requis. De ces examens peuvent découler des travaux de consolidation. Toutefois, ce n'est pas toujours le cas pour les ouvrages plus modestes. En moyenne, un pont n'est réparé que 22 ans après l'apparition des premières dégradations, faute de moyens pour le faire.
Un calendrier laxiste qui pose question, quelques jours après la catastrophe de Gênes, qui a vu le très fréquenté ponte Morandi s'effondrer, causant la mort de dizaines de personnes, mardi 14 août. D'autant qu'un rapport a opportunément refait surface, mercredi 15 août, attestant qu'un pont sur trois géré par l'Etat nécessitait des investissements immédiats.
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Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 20H du 16/08/2018 présenté par Julien Arnaud sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 20H du 16 août 2018 des reportages sur l'actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.