"La rentrée le 26 avril, c'est une date ferme", assure Jean-Michel Blanquer

C.A.
Publié le 1 avril 2021 à 20h39

Source : TF1 Info

MESURES SANITAIRES - Le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, était l'invité de David Pujadas ce jeudi 1er avril. Il est revenu sur la décision de fermer les établissements scolaires, annoncée mercredi, et a donné davantage de précisions sur la rentrée et ses modalités.

L'annonce de la fermeture des établissements scolaires, dès lundi et pour trois semaines, a bouleversé de nombreux parents mercredi soir. "La semaine prochaine, les cours pour les écoles, les collèges, les lycées se feront à la maison.[...] Les deux semaines suivantes, la France entière sera placée en vacances de printemps", a expliqué Emmanuel Macron lors de son allocution. Mais alors que l'évolution de l'épidémie de Covid-19 défie sans cesse les pronostics, les parents, qui doivent déjà s'organiser comme ils le peuvent sur les semaines à venir, peuvent-ils réellement compter sur la rentrée annoncée le 26 avril pour tous les élèves ? Interrogé à ce sujet sur LCI ce jeudi soir, Jean-Michel Blanquer a assuré qu'il s'agissait d'une "date ferme".

"Bien sûr sur l'ensemble des sujets de la crise sanitaire, on ne peut jamais être catégorique à 100%. Nous ne pouvons pas prévoir tous les cas de figure, tout peut toujours arriver. Mais nous sommes assez confiants dans le fait que nous allons tenir ce calendrier là", a cependant tempéré le ministre de l'Éducation nationale.

Une décision prise juste à temps

"Il fallait faire ce qui a été fait parce que le nouveau protocole ne pouvait pas tenir longtemps avec le taux de contamination qui existe aujourd'hui dans la société française", a-t-il estimé en se félicitant que les établissements aient pu rester ouverts jusque-là. "Ce qui est fait est déjà acquis", s'est-il réjoui. "C'est déjà un avantage pour les élèves français par rapport aux élèves du monde : ils auront eu une année relativement normale", a-t-il ajouté, rappelant qu'en considérant les vacances scolaires, cette fermeture ne représente pour un élève de primaire "que trois jours où il n'ira pas à l'école physiquement".

Nous ne considérons pas que les semaines d'enseignement à distance sont des semaines perdues
Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale

Si ces nouvelles mesures sanitaires perturbent à nouveau le quotidien des élèves, qui, pour ceux de maternelle et de primaire, seront privés d'une semaine d'école, et pour les plus grands, de cours en présentiel, Jean-Michel Blanquer fait savoir que l'allongement de l'année scolaire en compensation "n'est pas notre option". "Nous ne considérons pas que les semaines d'enseignement à distance sont des semaines perdues. Il y a maintenant un professionnalisme de la maison Éducation nationale sur ces sujets, même si je sais bien que c'est hétérogène d'un établissement à l'autre", déclare-t-il en rappelant l'existence de ressources en ligne.

Pas de sanction pour les retours au domicile principal motivés par la rentrée scolaire

"Ce qui est important aujourd'hui, c'est que nous réussissions à avoir une mobilisation générale pour qu'il y ait le moins d'interactions possibles lors de ce mois d'avril et que nous puissions repartir sur mai et juin", a insisté Jean-Michel Blanquer. Concernant d'éventuelles craintes pour les personnes qui souhaitent passer ce confinement ailleurs que chez eux, le ministre a rassuré en affirmant qu'elles pourront revenir dans leur résidence principale sans problème au moment de la rentrée scolaire. "Il n'y aura pas de sanction", a-t-il affirmé.


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