EVOLUTION - A partir de mardi 22 septembre prochain, le protocole sanitaire dans les écoles du 1er degré va évoluer et les "cas contacts" qui l'étaient jusqu'à présent, ne le sont plus. On vous explique.
Les consignes sanitaires évoluent, pour les écoles maternelles et primaires. En suivant l'avis du Haut conseil de santé publique (HCSP) le gouvernement a décidé d'assouplir les règles sanitaires en place jusqu'à maintenant. Le HCSP, instance qui guide les décisions du gouvernement, estime "que les enfants sont peu à risque de forme grave et peu actifs dans la transmission du SARS-CoV-2". Alors à compter de ce mardi 22 septembre, la définition de cas contact change dans ces établissements scolaires.
La définition de "cas contact" évolue
Dans les faits, "lorsqu’un enfant sera confirmé cas positif à la Covid-19 dans une classe, la classe pourra désormais continuer de se tenir normalement pour les autres élèves, qui ne sont plus considérés comme cas contacts", indique le ministère de l'Education Nationale, de la jeunesse et des sports, dans un communiqué. L'identification des personnes cas contacts, leur isolement éventuel, la fermeture possible de classes, voire d’écoles, s'appliqueront néanmoins lorsque qu’il y aura au moins trois cas confirmés dans la même classe. En considérant que ces enfants ne viennent pas de la même famille ou ne vivent pas dans le même foyer, précise le ministère. Le professeur lui, ne sera plus considéré comme un cas contact en raison du port du masque : "une mesure de protection efficace". Il ne sera donc pas invité à s'isoler s'il a côtoyé un élève non masqué et positif au Covid-19.
Sur quoi s'est basé le gouvernement pour faire évoluer ces directives ? Un avis du HSCP, du 17 septembre dernier qui explique deux choses notamment. La première, "en milieu scolaire les enfants sont peu à risque de forme grave et peu actifs dans la transmission de la Covid. Le risque de transmission existe surtout d’adulte à adulte et d’adulte à enfant et rarement d’enfant à enfant ou d’enfant à adulte", estime l'instance sanitaire. Il recommande donc, de "ne pas considérer un adulte encadrant comme contact s'il porte un masque en tissu répondant aux normes ou chirurgical". Ensuite, le Haut comité considère que les "transmissions surviennent surtout à l’intérieur du cercle familial ou lors de regroupements sociaux avec forte densité de personnes en dehors des établissements scolaires".
Ces nouvelles dispositions sanitaires vont permettre (...) une continuité pédagogique plus stable pour un plus grand nombre d’élèves
Ministère de l'éducation nationale
Pour le ministère, "ces nouvelles dispositions sanitaires vont permettre, tout en continuant de garantir la protection maximale des écoliers et des personnels, une continuité pédagogique plus stable pour un plus grand nombre d’élèves" et donc, éviter les fermetures de classe.
Jeudi 17 septembre, le ministre de la Santé Olivier Véran avait déjà cité l'avis du HCSP pour justifier le fait que les adultes en crèche devraient désormais porter le masque en présence des enfants, pour éviter de les contaminer. Les "nouveaux éléments" de l'avis sur ces questions de transmission par les enfants "vont nous permettre dans les tout prochains jours d'assouplir le protocole sanitaire dans les écoles", avait annoncé, le ministre de la Santé, sans autre précision.
En France, le masque est obligatoire à l'école pour les enfants à partir du collège (11 ans). En maternelle, seuls les adultes le portent. Selon les derniers chiffres officiels, 89 établissements scolaires - publics et privés sous contrat - sont actuellement fermés en France en raison de cas de contamination par le coronavirus (sur un total de 61.500), dont 76 écoles.
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