CONTESTATION - Près d'un an après le début du mouvement des Gilets jaunes, un sondage publié mercredi 13 novembre dresse un état des lieux mitigé de l'opinion des Français à l'égard de la mobilisation.
REACTION
Après les heurts constatés place d'Italie samedi, les organisateurs de la manifestation ont éreinté le rôle de la préfecture de police, mardi soir. Dans un communiqué, le trio, dont Priscillia Ludosky, a estimé que les autoritésont "prémédité l'annulation de la manifestation légalement autorisée". Décision qui a suscité, estiment-ils "incompréhension et stupéfaction de la part des milliers de manifestants venus de toute la France". De quoi transformer, poursuivent-ils, la mobilisation en "garde à vue à ciel ouvert pendant plus de trois heures", qui a "entraîné des blessures physiques, dont certaines très graves".
Gilet jaune blessé à Paris ce samedi : Manuel T. a perdu l'usage de son œil
L'ARRÊTÉ DU PRÉFET DE POLICE
MÉTRO : LES STATIONS FERMÉES CE SAMEDI
Ce samedi 16 novembre, sur ordre de la Préfecture de police, en raison de plusieurs manifestations sur la voie publique des Gilets jaunes, les stations de métro suivantes sont fermées depuis 7 heures.
- ligne 1 : Tuileries, Argentine et Georges V
- ligne 1 ligne 13 : Champs Elysées Clémenceau
- ligne 1 ligne 2 ligne 6 ligne A : Charles de Gaulle Etoile
- ligne 1 ligne 9 : Franklin D.Roosevelt
- ligne 1 ligne 8 ligne 12 Concorde
- ligne 3 ligne 9 : Havre-Caumartin
- ligne 3 ligne 7 ligne 8 : Opéra
- ligne 8 ligne 13 ligne C Invalides
- ligne 9 : Saint Augustin, Saint Philippe du Roule, Iéna et Alma-Marceau
- ligne 9 ligne 13 : Miromesnil
- ligne 10 : Vaneau
- ligne 12 : Assemblée Nationale, Solférino
- ligne 13 : Varenne
- ligne A Auber
- ligne C : Pont de l’Alma, Champs de Mars et Tour Eiffel
Les trains ne marquent pas l’arrêt, les correspondances ne sont pas assurées.
La réouverture se fait sur ordre des autorités préfectorales. Plus d'informations sur ratp.fr
STATIONS DE MÉTRO FERMÉES
À Paris, en raison de plusieurs manifestations sur voie publique, plusieurs stations de métro seront fermées aujourd'hui et demain au public. La RATP prévoit de donner plus d'informations sur les gares/stations fermées à partir de 7 heures ce samedi. La régie détaillera également sur le site ratp.fr, sur l'application RATP les lignes de bus impactées.
FORCES DE L'ORDRE
Augmentation du nombre d'unités déployées, mobilisation des Brigades de répression de l'action violente, large secteur interdit aux manifestations... Quel dispositif sécuritaire sera mis en place ce samedi?
Un an des Gilets jaunes à Paris : quel dispositif policier?
ARC DE TRIOMPHE FERMÉ
"À la demande des autorités, l'Arc de triomphe restera fermé", peut-on lire sur le site du monument parisien. Une mesure de précaution alors que lors de l'acte 3 du mouvement, en décembre, ce symbole parisien avait été la cible d'actes de vandalisme.
"LES GILETS JAUNES NOUS ONT OUVERT LES YEUX"
Le mouvement des Gilets jaunes a "ouvert les yeux" du gouvernement sur la "réalité de millions de personnes qui travaillent et qui n'ont ni considération ni dignité par leur travail", a confié Bruno Le Maire.
En déplacement à Ecully, près de Lyon, le ministre de l'Économie assure - un an après le début de cette colère et devant un public constitué de cadres, d'entrepreneurs et d'étudiants - que le gouvernement a la "volonté radicale de répondre à ce cri de souffrance". Mais "comme il n'est pas possible de prendre le curseur du Smic et le monter, parce que si vous faites ça vous mettez tout le monde au chômage, il faut trouver d'autres solutions plus imaginatives."
QUOI DE PRÉVU CE SAMEDI?
UN FRANÇAIS SUR DEUX APPROUVE LE MOUVEMENT
Les Français sont toujours en accord avec le mouvement, mais ne désirent pas de regain de la mobilisation. C'est en tout cas le résultat d'un sondage réalisé sur 1004 personnes par l'institut Elabe pour BFMTV.
Parmi les interrogés, 55% approuvent ainsi cette lutte, c'est-à-dire qu'ils expriment soit leur soutien (22%), soit leur sympathie (33%). Cependant, puisque plus de 7 Français sur dix estime que la mobilisation dans la rue n'a "pas permis de faire avancer les choses dans le bon sens concernant le pouvoir d’achat" ni de "faire mieux comprendre à Emmanuel Macron les réalités de la vie quotidienne", ils se disent majoritairement (63%) opposés à un reprise de la contestation.
Urgent
ACTE 33
Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 5769 personnes dont 1300 à Paris ont manifesté ce samedi pour l'"Acte 33" des Gilets jaunes.
La semaine dernière, 11800 personnes dont 1100 à Paris avait pris part à l'"acte 32" des Gilets jaunes.
JÉRÔME RODRIGUES
Jérôme Rodrigues aura accès à l'enquête de l'IGPN qui a été ouverte après avoir été blessé à l’œil dans la capitale. Six mois après cette blessure, le tribunal administratif de Paris a ainsi enjoint l'Intérieur à "communiquer sans délai" à cette figure du mouvement "les actes de l'enquête administrative et de l'enquête menée par l'inspection générale de la police nationale concernant les blessures" subies le 26 janvier dernier, selon une information du Parisien.
ACTE 32
Des Gilets jaunes se sont à nouveau rassemblés ce samedi, souvent par dizaines dans des centres-villes ou à des barrières de péage - comme à Saint-Arnoult ou Senlis -, parfois par centaines comme à Bordeaux ou Marseille, où un appel national avait été lancé. A Marseille, ce sont 500 à 600 Gilets jaunes qui ont défilé sans heurts depuis le Vieux-Port, encadrés par des forces de l'ordre plus visibles et nombreuses que les samedis précédents. A Belfort, une centaine de Gilets jaunes a rejoint la manifestation de soutien aux salariés de General Electric.
En fin de journée, le ministère de l'Intérieur a dénombré 11 800 participants dont 1100 à Paris. Une mobilisation en légère hausse puisque la semaine dernière 7 000 participants, parmi lesquels 950 rien qu'à Paris, avaient été comptés par Beauvau.
"ACTE 30" : le récit de la journée en images

BILAN
Au niveau national, les Gilets jaunes ont réuni 10.300 manifestants ce samedi, selon l'Intérieur, contre 9.500 la semaine précédente. Les Gilets jaunes ont comptabilisé 19.654 manifestants.
A Montpellier, où un appel national à manifester a été lancé, plus de 2.000 personnes selon la préfecture, 5.000 selon les "gilets jaunes", se sont rassemblées. Dès le départ du cortège, des heurts ont éclaté avec les forces de l'ordre, qui ont usé massivement des gaz lacrymogènes et de canons à eaux. Une dizaine de personnes ont été blessées et 16 personnes ont été arrêtées.
En banlieue parisienne, une marche de Saint-Denis à Bobigny intitulée "Les gilets jaunes en banlieue, Acte I", a rassemblé un millier de personnes selon l'AFP. Des échauffourées ont éclaté à Drancy et à l'approche de la préfecture à Bobigny.
A Dijon, environ 800 personnes ont défilé. 13 personnes ont été interpellées, notamment pour des violences et des dégradations, et deux CRS ont été blessés lors de la manifestation, a indiqué la préfecture.
Dans d'autres villes de France, la mobilisation a été plus faible, comme à Lille (500 manifestants selon la préfecture), à Bordeaux (600) où une vingtaine de personnes ont été verbalisées pour avoir manifesté dans l'hypercentre, zone interdite par arrêté préfectoral. A Nancy, 350 Gilets jaunes ont défilé dans le centre-ville.
MOBILISATION NATIONALE EN LÉGÈRE HAUSSE
10.300 personnes ont manifesté aujourd'hui, dont 1.100 en Île-de-France, selon le ministère de l'Intérieur (9.500 dont 1.500 à Paris la semaine dernière)
DIJON
13 personnes ont été interpellées, notamment pour des violences et des dégradations, et deux CRS ont été blessés lors de la manifestation, a indiqué la préfecture de Côte-d'Or. Le premier souffre de contusions "après avoir reçu un jet de pavé dans le dos" et le deuxième d'un "traumatisme auditif" suite à un tir de mortier d'artifice.
MONTPELLIER
16 personnes ont été interpellées au cours de la manifestation, indique la préfecture
TOULOUSE
Les manifestants se sont dispersés vers 18h15, a indiqué la préfecture, qui précise que 3 manifestations se sont déroulées, dont une non-déclarée. Aucune interpellation n'a eu lieu, et aucun blessé n'est à déplorer.
MONTPELLIER
Une dizaine de personnes ont été légèrement blessées, selon la préfecture. 13 personnes ont été interpellées et 200 personnes manifestent encore.
MOBILISATION EN HAUSSE
Le ministère de l'intérieur a décompté 3700 manifestants à 14h dans toute la France dont 1100 à Paris. (2600 manifestants dont 1300 à Paris la semaine dernière à la même heure)
MONTPELLIER : des blessés légers mais pas de blessé grave
4 personnes ont été légèrement blessées ce samedi après-midi parmi les manifestants. D'autre part, on compte 4 blessés légers parmi les forces de l'ordre suite à des jets d'engins pyrotechniques et bouteilles, dont un policier brûlé au bras, indique la Préfecture. En revanche, selon nos information, aucun manifestant ne serait gravement blessé contrairement à des rumeurs.
MONTPELLIER
1000 manifestants sont toujours présents à 14H à Montpellier selon la préfecture.
MONTPELLIER : 5 INTERPELLATIONS
Une personne a été interpellée pour outrage. 2 autres l'ont été pour incendie de mobilier urbain. Deux autres l'ont été pour violences.
MONTPELLIER
A peine le cortège s'est-il ébranlé, la situation s'est tendue, et les forces de l'ordre, en nombre, ont fait usage de gaz lacrymogènes en pleine rue commerçante, pour empêcher les manifestants de gagner la préfecture. Beaucoup parmi eux portaient des masques et criaient "dictature!". Malgré l'appel de la préfecture à fermer les commerces, la plupart des magasins et des restaurants étaient ouverts, a constaté l'AFP. Des vigiles qui montaient la garde devant les commerces se faisaient traiter de "collabos".
MONTPELLIER
2000 manifestants sont présents à Montpellier selon la préfecture. Quelques heurts ont éclaté. Une personne a été interpellée pour violence.
DETTINGER
Le "boxeur de gendarmes" vient de passer sa dernière nuit en prison. Christophe Dettinger a obtenu le port d'un bracelet électronique, qui doit lui être posé ce lundi matin, a confirmé son avocate à LCI. Ses horaires de sortie sont maintenus, mais il pourra désormais rentrer chez lui et non plus dormir en prison.
L'ex-boxeur pro avait été condamné à un an de prison ferme, aménageable en semi-liberté, après avoir été filmé en train de frapper des gendarmes lors de la mobilisation des Gilets jaunes le 5 janvier à Paris.
POLICE
Six mois et demi après le début du mouvement, la mobilisation des Gilets jaunes a donné lieu à 2907 gardes à vue, selon nos informations. Ces dernières ont conduit à 1357 défèrements, 515 jugements comparutions immédiates. Quatorze informations judiciaires et 33 enquêtes préliminaires sont en cours, tandis que 44 Gilets jaunes sont mis en examen.
LAURENT NUNEZ
Gilets jaunes blessés : "Ce n'est pas parce qu'une main a été arrachée que la violence est illégale", dit Laurent Nuñez
"MAIN ARRACHÉE" NE VEUT PAS DIRE "'ACTION ILLÉGALE" : LA PHRASE DE LAURENT NUNEZ FAIT RÉAGIR
"Ce n'est pas parce qu'une main a été arrachée qu'il y a eu une action illégale!" a déclaré Laurent Nuñez, invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI ce dimanche . La phrase a choqué de nombreux spectateurs et internautes. Certains ont estimé que le Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur ne regardait pas les vidéos de violences policières.
" Vous n’avez pas honte du nombre de blessés dans notre pays tout cela en temps de paix ?", interroge un internaute.
"Un blessé est toujours un blessé de trop, c’est bien évident", a réagi Laurent Nuñez. Il poursuit : "Les manifestations nous les protégeons. C’est l’objet même de l’action du ministère de l’Intérieur de faire en sorte que les manifestations se déroulent pacifiquement dans la sécurité".
Concernant le terme de "violences policières", Laurent Nuñez indique que c’est un terme qu’il ne reconnait "certainement pas". "Violences policières, ça laisse entendre qu’il y aurait un système organisé qui ferait que la police organise une répression contre une expression légitime de la population. Ce n’est pas le cas. Il y a eu des blessés, chaque fois qu’il y avait des atteintes totalement inadmissibles contre les forces de l’ordre, les institutions. Et là, la police est là pour défendre et mettre à mal ces attaques. Il n’y a que dans ces cas-là qu’il y a eu une répression. Il faut le rappeler. Ce n’est pas deux bandes rivales qui s’affrontent. C’est la police nationale, la gendarmerie nationale, ce qui permet de maintenir la République debout" a-t-il détaillé.
"HORS DE QUESTION DE RETIRER LE LBD"
"Nous savons que la force a été proportionnée dans la plupart des cas", estime Laurent Nuñez. Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur précise par ailleurs qu'"il est hors de question de retirer le LBD".
"Le LBD est indispensable lors d’émeutes urbaines" dit-il sur le plateau du GrandJury RTL, Le Figaro, LCI.
CONFIANCE DANS LES POLICIERS
Laurent Nuñez est l’invité ce dimanche de l’émission #LeGrandJury RTL, Le Figaro, LCI. Il revient notamment sur l’interview du procureur de la République Rémy Heitz publiée dans Le Parisien vendredi. Dans les colonnes du quotidien, le magistrat indiquait que des policiers seront renvoyés en correctionnelle suite aux blessures constatées sur des Gilets jaunes au cours des manifestations.
Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur rappelle que 8 informations judiciaires ont été ouvertes et que 174 enquêtes sont en cours. ""Le nombre d'enquêtes ouvertes concernant des policiers est très faible" insiste-t-il avant d'ajouter: J'ai toute confiance dans les policiers de notre pays".
SIBETH NDIAYE
Les manifestations des Gilets jaunes "n'ont plus lieu d'être"
Urgent
MOBILISATION
9500 manifestants, dont 1500 à Paris, ont été recensés ce samedi par le ministère de l'Intérieur pour "l'acte 29" du mouvement. Il s'agit du plus faible niveau de mobilisation depuis le 17 novembre. La semaine dernière, déjà marquée par un recul, 12.500 personnes s'étaient mobilisées, dont 2100 dans la capitale.
TENTATIVE DE MANIFESTATION SAUVAGE
Alors que le cortège parisien arrive à la fin du parcours déclaré, sur la place de la Nation, certains d'entre eux tentent de quitter les lieux pour partir en manifestation sauvage, comme en témoignent plusieurs journalistes sur place. Ils sont rapidement bloqués par les forces de l’ordre et tentent donc de passer par le métro. La station a immédiatement fermé.
MOBILISATION ENCORE EN BAISSE À 14H
L'Intérieur a comptabilisé 2500 manifestants ce samedi en France, dont 1300 à Paris. C'est moins que la semaine dernière, à la même heure. Ils étaient alors 3200 à battre le pavé dans le pays.
ERIC DROUET : "C'EST LE CARNAVAL"
Eric Drouet, qui s'est rendu dans la manifestation parisienne déclarée "par dépit" est très critique vis-à-vis de cet "29e acte". "C’est vraiment un carnaval, je vous jure, c’est n’importe quoi", dit-il dans un "live" estimant que la situation s'empire. "On joue du tam-tam, on est en train de marcher et de chanter. Il ne manque plus que les merguez."
Selon lui, il faut "déranger" afin d'obtenir gain de cause. Dans une publication sur son groupe "La France en colère!!!" il écrit que "le rapport de force passe par les champs !". Un retour sur la plus belle avenue du monde, interdite aux manifestations depuis le 16 mars, qu'il a déjà évoqué en partageant une vidéo. Dans celle-ci, l'auteur donne rendez-vous "à la maison" le 8 juin.
EN DIRECTION DE NATION
RÉOUVERTURE DES STATIONS LIGNE 1
Les stations de métro, fermées depuis 8 heures du matin sur ordre de la préfecture de police de Paris en raison des rassemblements gilets jaunes, ont rouvert sur la ligne 1 peu après midi.
ERIC DROUET
Sur son groupe "La France en colère!!!", Eric Drouet fait savoir qu'il se rend à la manifestation qui a lieu à Denfert-Rocherau, à Paris. Hier, il a critiqué la tenue de quatre cortèges différents dans la capitale. "Encore? La division commence là!" écrit-il, ajoutant un très ironique "C'est à qui aura sa manif maintenant ?".
Celui qui est à l'initiative du premier "acte" a donc décidé que, désormais, il fera un sondage chaque vendredi, veille de manifestation, afin de demander auprès des quelques 303.000 membres de son groupe quelle action ils préconisent.
VIDÉO
Nous avons rencontré plusieurs membres des GIlets jaunes qui continuent le mouvement.

POLÉMIQUE
Les déclarations de Sibeth NDiaye, porte-parole du gouvernement, ne passent pas auprès de certains policiers comme en témoigne ce tract du syndicat SGP FO.
TENSIONS À VALENCIENNES
Des tensions ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi à Valenciennes (Nord) où s'est tenue la première "nocturne" des Gilets Jaunes.
STATIONS DE MÉTRO FERMÉES
Samedi 1er juin, à Paris, en raison d'une manifestation sur voie publique, les stations/gare suivantes sont fermées à partir de 8 heures environ :
- Ligne 1 : George V, Tuileries
- Ligne 1 et 9 : Franklin D. Roosevelt
- Ligne 1, 8 et 12 : Concorde
- Ligne 1 et 13 : Champs-Elysées Clemenceau
- Ligne 9 et 13 Miromesnil
- Ligne 12 : Assemblée Nationale
- Ligne 13 Varenne
- Ligne A du RER et lignes 1, 2 et 6 du métro Charles de Gaulle-Etoile
Les correspondances ne sont pas assurées.
Certaines lignes de bus sont déviées ou limitées.
INTERVIEW POLITIQUE
Aux syndicats de police qui dénoncent une justice "politique", la porte-parole du gouvernement a répondu : "Non. Le gouvernement a toujours été au soutien des forces de l'ordre, il y a eu des coups de pouce financiers parce qu'elles avaient été très sollicitées".
INTERVIEW POLITIQUE
Invitée à réagir aux annonces de Rémy Heitz, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye n'a pas voulu "commenter les décisions du procureur de Paris". Elle a toutefois eu un mot pour les policiers et gendarmes qui, juge-t-elle, ont eu "un comportement exemplaire", "samedi après samedi".
Toutefois, elle a rappelé que, "pour qu'il y ait une confiance en la police, il faut qu'elle soit traitée de manière exemplaire". Dans les cas non pas de "violences policières" mais de "violences illégitimes ou disproportionnées". Pourquoi cette distinction ? "Dans notre démocratie, la police a le droit de faire usage de la violence".
PÉAGE GRATUIT SUR L'A1
Une centaine de Gilets jaunes sont présents depuis ce jeudi matin au péage de Senlis sur l'autoroute A 1 où ils organisent une opération "Péage Gratuit".
Sur Facebook, ils indiquent : "Péage gratuit sur l'A1, les Gilets Jaunes Constituants du 93, du 78, du 75 et du 91 alliés avec les gilets jaunes de l'Oise : sur l'un des plus grands péages de France".
PRÉLÈVEMENTS DE SANG EN PLEINE RUE
Une enquête préliminaire a été ouverte pour comprendre pourquoi des prélèvements sanguins ont été effectués lors de manifestations de "Gilets jaunes". De quoi faire la lumière sur les nombreuses vidéos, et témoignages, qui estiment que quatre personnes s'auto-proclamant "street medics" ont prélevé le sang de manifestants en pleine rue. Selon le parquet de Paris, cité par l'AFP, cette enquête a été ouverte jeudi pour "violences volontaires aggravées" et "mise en danger de la vie d'autrui".
Contacté par l'AFP, Renaud Fiévet, qui se présente comme médecin anesthésiste originaire de Belgique, estime qu'"une quinzaine de manifestants" a subi ces prises de sang. Objectif : vérifier une potentielle "intoxication au cyanure causée par une exposition prolongée aux gaz lacrymogènes" tirés par les forces de l'ordre. Selon lui, ces prélèvements ont été pratiqués lors des manifestations du 20 avril et du 1er mai à Paris.
Les prélèvements ont été faits "dans le respect des protocoles", à l'initiative d'un groupe composé de deux "médecins" et un "docteur en biologie", a affirmé celui qui se présente comme un médecin. "Des ordonnances ont été établies pour ces prélèvement et les personnes prélevées ont signé un consentement écrit", a-t-il précisé.
À REIMS, LES COMMERÇANTS DÉPITÉS
Eric Toussaint, président de l'association des Vitrines de Reims a réagi aux violences de la veille au micro de LCI, soulignant que "l'encadrement policier que nous avons vu sur le terrain n'était pas celui que nous attendions". Et d'ajouter : "Ça a étonné beaucoup de commerçants de voir cette situation".

INCIDENTS À REIMS : LE PRÉFET S'EXPLIQUE
" Nous n’avions eu hier aucune information sur l’arrivée de plusieurs dizaines de Black blocs et de plusieurs dizaine de gilets jaunes extrémistes. Les black blocs ont des actions invisibles. C’est strictement impossible d’anticiper la volonté de 200 personnes de casser", explique Denis Conus le préfet de la Marne sur LCI. Ce dernier déplore une "volonté de haine et de détruire" [..] "très difficile à anticiper".

GILETS JAUNES : LA FIN DU MOUVEMENT ?

DÉGÂTS À REIMS
Le maire de la ville s'en prend à l'Etat.

Urgent
PARTICIPATION
Le ministère de l'Intérieur dénombre 15.500 manifestants en France ce samedi 18 mai, dont 1600 à Paris, soit la plus faible mobilisation depuis le début du mouvement il y a 6 mois. La semaine dernière, ils étaient environ 18.600, selon la même source.
Un comptage contesté par les Gilets jaunes, dont le "nombre jaune" revendique 41.000 manifestants ce samedi.
REIMS
Sur Twitter, la radio France Bleu Champagne-Ardennes indique avoir été victime de vandalisme. Les vitres de la station ont été brisées.
À LA LOUPE
Accusé d'avoir détruit des radars automatiques, il a fait l'objet d'une saisie à hauteur de 175.000 euros, une première. Explications
Pourquoi un Gilet jaune s'est fait saisir ses appartements pour payer des dégradations avant même d'avoir été jugé ?
PARIS
VIDÉO - La manifestation se rapproche de Montmartre, direction le Sacré-Coeur.
TENSIONS À BESANÇON
BESANÇON
PARIS
Le cortège filmé à Notre-Dame-de-Lorette.
PARIS
Le cortège de La Défense s'est mis en route en direction de Montmartre, mené par les femmes du mouvement.
CHIFFRES
A 14h, il y avait 2800 manifestants dans toute la France, dont 1100 à Paris, selon le ministère de l'Intérieur. A la même heure samedi dernier, ils étaient 2700 dont 600 à Paris, selon la même source.
REIMS
A 14H, plusieurs centaines de Gilets jaunes étaient réunis à Reims, en attendant le départ du cortège.
Suivez toutes les infos en direct, du mouvement des Gilets jaunes dans le fil ci-dessus.
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