EN DIRECT - Sur LCI, Mélenchon demande une "remise à plat" de la réforme de retraites

Publié le 23 mars 2023 à 6h00, mis à jour le 26 mars 2023 à 21h08

Jean-Luc Mélenchon a demandé ce dimanche sur LCI le "retrait" ou une "remise à plat" de la réforme des retraites.
Le patron de LFI a réclamé le départ d'Élisabeth Borne pour sortir de la crise politique provoquée par le "pur coup de force" d'Emmanuel Macron.
Suivez les dernières informations sur la mobilisation contre la réforme des retraites.

Ce live est à présent terminé. 

IGPN 


Depuis le 19 janvier, l'IGPN a été saisie de 17 enquêtes judiciaires. Cependant, une nette accélération a été observée depuis le 16 mars et le début des manifestations sauvages.

ARTICLE 49.3


Fragilisée par son passage en force au parlement sur la réforme des retraites, Élisabeth Borne joue la carte de l'apaisement. La Première ministre promet ainsi de ne pas utiliser, à l'avenir, l'article 49.3 de la Constitution "en dehors des textes financiers".

MÉLENCHON VEUT UNE "REMISE À PLAT"


Jean-Luc Mélenchon a demandé ce dimanche sur LCI le "retrait" ou une "remise à plat" de la réforme des retraites et le départ de la Première ministre Elisabeth Borne pour sortir de la crise politique provoquée par le "pur coup de force" d'Emmanuel Macron. 


"A-t-on besoin d'apaisement ? Évidemment et il y a une manière très simple de 

l'obtenir, c'est de retirer le texte", a estimé l'ancien candidat LFI à la présidentielle sur LCI. "François Mitterrand a retiré sa loi sur l'école (...), Jacques Chirac a retiré une loi. Monsieur Macron s'est pris les pieds dans le tapis, il retire son texte et tout le monde rentre à la maison, content et satisfait, et lui peut reprendre son mandat sur d'autres bases", a-t-il expliqué. "Mais lui ce qu'il veut, c'est humilier, il veut avoir le dernier mot", a-t-il reproché au président de la République. 

BORNE


Dans un entretien à l'AFP, Elisabeth Borne a annoncé vouloir "mettre de l'apaisement" avec les syndicats. "Je suis à la disposition aussi des partenaires sociaux. Il faut qu'on trouve le bon chemin : est-ce que ce sont des rencontres bilatérales, une intersyndicale ? Il faut qu'on mette de l’apaisement. Et que l’on puisse reprendre le travail sur tous ces chantiers" de la pénibilité, des reconversions professionnelles, du rapport au travail, affirme-t-elle. 


Pour cela, la Première ministre recevra les groupes et partis d'opposition ainsi que les représentants des collectivités la semaine du 3 avril. Un créneau est aussi prévu pour d'éventuelles rencontres avec les organisations syndicales et patronales la semaine suivante du 10 avril, a précisé la Première ministre. Dans le même esprit, elle dit ne plus vouloir recourir au 49.3 en dehors des textes budgétaires.

QUEL TRAFIC À LA SNCF ? 


Dans une communication mise à jour ce 26 mars, la SNCF prévient que la circulation des trains sera "perturbée" lundi 27 mars 2023. Elle sera "fortement perturbée" le mardi 28, journée de mobilisation à l'appel de l'intersyndicale. 


La SNCF recommande d'annuler ou de reporter les déplacements prévus ce jour.


☑️ Pour LUNDI, voici ce qui est prévu : 

2 TER sur 3 en moyenne nationale

4 TGV INOUI (France et International) et OUIGO sur 5

2 INTERCITES de jour sur 3

Aucune circulation des INTERCITES de nuit


Un service "normal à quasi normal" est attendu sur les RER A, B et E, sur les lignes J, K, P, R et U, et les Trams T4, T11 et T13. 

4 trains sur 5 sur la ligne H    

3 trains sur 4 sur la ligne N

2 trains sur 3 sur le RER C, le RER D et la ligne L

QUEL TRAFIC À LA RATP MARDI ? 


À la suite du préavis appelant à une journée de grève interprofessionnelle le mardi 28 mars 2023, la RATP prévoit un trafic "perturbé", mardi, sur le réseau Métro et "très perturbé" sur le RER. Le trafic sera toutefois "normal" sur les réseaux Bus et Tramway. 

RECOURS REJETÉ


Le tribunal administratif de Rouen a rejeté dimanche la requête en référé de la CGT contestant la légalité des réquisitions de grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime) opérées vendredi par la préfecture, a-t-on appris de sources concordantes.


Dans son ordonnance, consultée par l'AFP, le juge administratif a estimé que l'arrêté du préfet de Seine-Maritime "n’apparaît pas manifestement attentatoire au droit de grève reconnu et protégé par la convention de l’Organisation internationale du travail".


Selon la justice administrative, l'état des réserves de kérosène de l'aéroport parisien de Roissy n'autorisait un "fonctionnement raisonnable" que pendant trois jours. L'aéroport n'aurait ensuite pas pu "maintenir un trafic aérien qui prévienne des perturbations de l’ordre public liées à la présence massive de passagers privés de vols" et risquait de "provoquer des incertitudes susceptibles d’impacter la sécurité aérienne".

L'ARTICLE 49, AL 3 EN 1958


"Le 49.3 a été considérablement limité dans son usage par la dernière réforme (constitutionnelle) de 2008", rappelle la présidente de l'Assemblée qui revient aux origines de cet article, dont l'utilisation est aujourd'hui très contestée par l'opposition : "Le 49.3 a été créé par le général de Gaulle a été prévu pour faire face à deux situations : une situation d’obstruction et une situation de majorité relative. Nous avons eu les deux pendant cette réforme des retraites."


Une volonté d'échapper au blocage des institutions, selon Yaël Braun-Pivet. "La Constitution a été réformée 24 fois depuis 1958, personne n’a voulu supprimer l’article 49.3. On en a réduit la capacité d’usage."

"L'OBSTRUCTION MAJEURE" DE LA NUPES


"Dans cette situation inédite, nous avons une obstruction majeure d’un groupe politique qui s’est servi d’un droit constitutionnel qu’il a, le droit d’amendement. Je crois que c’est toute la règle, rien que la règle. L’État de droit, ça n’est pas ça", dénonce Yaël Braun-Pivet en visant ici le groupe de la Nupes. Le nombre d'amendements déposé n'a ainsi pas permis le vote de l'article central du texte, l'article 7, sur le recul de l'âge de départ à la retraite. 

LES SYNDICATS DOIVENT "REVENIR AUX NÉGOCIATIONS"


Alors que torchon brûle entre la majorité et les syndicats, Yaël Braun-Pivet lance un appel à la CFDT, qui souhaite un temps mort de six mois dans l'agenda politique pour réfléchir à une nouvelle réforme des retraites. "Ce n’est pas à moi de répondre à Laurent Berger mais ce qui est important de faire, c’est d’avancer parce qu’il en va de l’intérêt des travailleurs et des travailleuses. Je salue évidemment l’attitude des syndicats mais je leur dis aussi : il faut revenir à la table des négociations. N’attendons pas je ne sais trop quel événement à venir."

LE GOUVERNEMENT N'A PAS ÉTÉ "SOURD"


"La mobilisation a amené le gouvernement, le parlement à faire évoluer le texte sur les retraites", estime Yaël Braun-Pivet, revenant sur les principales évolutions apportées au texte. "On ne peut pas dire que le gouvernement a été sourd, ce n’est pas vrai. Dans le texte d’origine, l’âge légal était fixé à 65 ans. Nous avons entendu les syndicats qui nous disaient que c’était trop loin, nous avons entendu les syndicats sur les carrières longues, par rapport aux femmes."

LA BRAV-M DANS LE VISEUR


Sur la même ligne que l'exécutif, la présidente de l'Assemblée nationale apporte son soutien envers la BRAV-M, cette brigade présente dans les manifestations et épinglée dans un enregistrement où des menaces et insultes sont proférées envers des manifestants. "Ils font un travail extrêmement difficile mais évidemment que quand il y a un doute, il faut saisir l’IGPN. Mais ça ne remet pas en cause leur action." 

LE TEXTE DEVANT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL


Yaël Braun-Pivet s'exprime sur l'avenir proche de la réforme des retraites : "Le texte est devant le Conseil constitutionnel, il y a plusieurs recours. Il faut laisser le processus se poursuivre. Le débat sur les retraites a laissé un certain nombre de sujets, il ne faut pas les laisser sous le tapis. Il y a bien celui du travail : ces vies pros qui sont inégales, il faut maintenant nous y atteler avec tous les partenaires".

MENACES ENVERS LES ÉLUS 


Après deux mois de mobilisation contre le texte du gouvernement et dix jours de violences dans les manifestations, la rupture est-elle consommée entre Emmanuel Macron et la population ? "Je sens un lien qui se distend mais pas seulement entre le président de la République et les Français, entre les élus et les Français. (...) On voit un déchainement de violences envers les élus en général et c’est ça qui devrait nous inquiéter dans notre démocratie", souligne la présidente de l'Assemblée nationale. Elle annonce par ailleurs avoir porté plainte après avoir reçu une lettre de menaces. 

DES SYNDICATS "EXEMPLAIRES" DANS LE MOUVEMENT


Yaël Braun-Pivet se dit consciente de la nécessité d'"écouter" les syndicats qui poursuivent le mouvement social contre la réforme des retraites. La présidente de l'Assemblée nationale déplore cependant une minorité de casseurs, présents dans les cortèges. "Les syndicats ont été exemplaires dans la mobilisation de leurs adhérents. Mais nous avons vu des cortèges parfois noyautés d’individus ultra-violents. (…) Je ne voudrais pas que ces centaines d’individus qui viennent pour tout casser mettent à mal notre liberté de manifester."

📺 LE GRAND JURY 


La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, est l'invitée de notre émission, à suivre ici même et à partir de 12h sur le canal 26.

COLLABORER


Le porte-parole du Gouvernement a assuré que les réformes se poursuivraient à l'avenir. Il a également assuré que l'exécutif entendait collaborer avec les forces syndicales, pourtant vent debout contre la réforme des retraites.


"On ne se mettra pas d’accord sur le recul à 64 ans, mais à côté de cette question, il y en a beaucoup d’autres, essentielles pour les Français, sur lesquelles nous voulons travailler avec eux", a-t-il fait valoir, citant la "gestion des fins de carrière", la "reconversion professionnelle" ou encore la "revalorisation des salaires en dessous du Smic".

BRAV-M 


"Sur la BRAV-M, elle n'intervient qu'en cas de violences, que quand des individus commettent des exactions. Elle ne crée pas des incidents, elle les contient", affirme Laurent Nunez, préfet de Paris, sur LCI. "Nous ne l'utilisons qu'en cas de besoin, quand il y a des groupes qui se dispersent et qu'il faut récupérer de manière extrêmement mobile". 

"ÉVITER LES GESTES DÉPLACÉS"


"Nous rappelons toujours les consignes qui sont d'intervenir avec proportion. Il faut éviter des gestes déplacés ou inadaptés. Il y en a, mais toujours très très peu", affirme Laurent Nunez, préfet de police de Paris, sur LCI. "J'aimerais que l'on montre plus souvent des images d'interventions pour protéger des commerces ou des personnes qui sont attaquées", ajoute-t-il. 

MANIFESTATION DE MARDI


"Il n'y a pas d'autre solution que l'ordre républicain. Mardi, le cortège ira à son terme. Nous serons là pour répondre aux black blocks s'ils venaient à se constituer", affirme samedi sur LCI Laurent Nunez, préfet de police de Paris. Le dispositif sécuritaire sera "très costaud", annonce-t-il.


Pour rappel, mardi, une nouvelle journée de manifestation contre la réforme des retraites est prévue. 

BORNE REMONTE AU CRÉNEAU


"Je ne renoncerai pas à convaincre", a lancé Élisabeth Borne lors du congrès d'Horizons, le parti d’Édouard Philippe, samedi à Vincennes, tout en plaidant pour le "dépassement" droite-gauche afin "d'élargir la majorité" comme le souhaite Emmanuel Macron.


"Je ne renoncerai pas à convaincre. Je ne renoncerai pas à bâtir des compromis. Je ne renoncerai pas à agir. Je suis là pour trouver des accords et mener les transformations nécessaires pour notre pays et pour les Français", a déclaré la Première ministre, fragilisée depuis le 49.3 déclenché sur la réforme des retraites et la motion de censure contre son gouvernement qui a échoué à neuf voix. "Unis, nous serons jusqu’au bout les militants du courage, les partisans de la réforme, et plus que tout, les artisans des solutions", a ajouté Elisabeth Borne.

MILITANT "ÉBORGNÉ"


Le militant de Sud-Rail blessé jeudi lors de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites, a été "éborgné" par l'usage d'une grenade de désencerclement, a indiqué samedi le syndicat, qui demande au gouvernement et au préfet de police de Paris de "rendre des comptes".


"Sébastien, un syndicaliste de SUD-Rail, cheminot dans un atelier Matériel depuis plus de 25 ans et père de trois enfants, a été éborgné par la police", indique le syndicat dans un communiqué de presse co-signé avec Solidaires, précisant qu'il a "perdu son oeil suite à l’éclat de grenade de désencerclement". 


"Les grenades de désencerclement sont répertoriées en catégorie matériel de guerre par le Code la Sécurité Intérieure", affirment les syndicats, qui évoquent le cas d'une manifestante au doigt arraché le même jour à Rouen par une grenade et "condamnent avec la plus grande fermeté ces violences disproportionnées et illégales". 


Les deux syndicats, "en lien et soutien avec la famille de notre militant, mettront tout en oeuvre afin que cet acte soit puni à la hauteur de son niveau de violence" et appellent à la mobilisation. Interrogé sur les suites judiciaires qu'il entendait donner à cette affaire, Sud-Rail a indiqué à l'AFP que "des plaintes vont être déposées", sans plus de précisions à ce stade.

L'APPEL DU PIED DU RN AUX LR


"Il y a chez les Républicains, des gens qui pensent comme Emmanuel Macron et d'autres qui pensent comme Marine Le Pen. Parce que nous, nous avons à coeur l'intérêt national, que notre seule boussole, c'est le peuple, nous voulons dépasser les vieux clivages et rassembler l'ensemble des amoureux de la France. Et moi, je veux dire aux amoureux de la France, aux patriotes sincères des Républicains, aux gens qui ont cru pendant longtemps à cette droite-là, de venir travailler à nos côtés." 

J. BARDELLA AU 13H DE TF1


"Il faut que madame Borne s'en aille". Au 13H de TF1 ce samedi, le président du Rassemblement national appelle à un référendum d'initiative populaire qui serait, selon lui, une des solutions à "la crise démocratique et institutionnelle". "Me Borne a perdu toute forme de légitimité et nous, nous n'avons pas peur de revenir aux urnes", poursuit Jordan Bardella. 

J. BARDELLA AU 13H DE TF1


Le président du Rassemblement national, à propos des réquisitions de salariés, notamment chez les éboueurs : "Dans le cadre des ordures, notamment à Paris, il y a là un enjeu de santé publique et pour éviter que ne prolifèrent des maladies, il faut évidemment réquisitionner. Mais d'une manière plus générale, on ne peut pas traiter ce mouvement social par la force et la coercition." 

Urgent

J. BARDELLA AU 13H DE TF1


"Le responsable du désordre, il est à l'Élysée, répond le président du Rassemblement national, invité du 13H. Il y a aujourd'hui une solution très claire, très simple, pour apaiser la situation dans notre pays (...), c'est de retirer ce texte".

"GUERRE CIVILE"


Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a accusé samedi Emmanuel Macron de créer un climat de "guerre civile", et de compter sur les violences dans les cortèges contre la réforme des retraites pour "retourner l’opinion".


"Le président de la République, droit dans ses bottes, a provoqué les Français, suscité beaucoup de colère", a accusé le leader communiste, interrogé sur RMC, fustigeant la décision de recourir au 49.3 pour faire passer la réforme, et une allocution télévisée "décalée, méprisante, pleine de morgue" mercredi.


"Malheureusement ça a suscité une colère violente de la part de quelques-uns. Quand il y a 1000 individus violents sur 3,5 millions de manifestants et bien on parle des dégradations et des 1000 individus", a regretté le député du Nord.

IGPN


Le préfet de police Laurent Nuñez a annoncé vendredi avoir saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette procédure fait suite aux propos controversés proférés par des policiers contre de jeunes manifestants à Paris. Ils ont été révélés par un enregistrement sonore obtenu par "Le Monde" et le site Loopsider.

SIFFLÉS


La France affrontait les Pays-Bas ce vendredi 24 mars au Stade de France. Entre les cris de joie des supporters, la contestation sociale contre la réforme des retraites a également pu se faire entendre. Des sifflets ont notamment résonné à la 49e minute.

MANIFESTATIONS DE PROXIMITÉ


Après la mobilisation de jeudi, l'intersyndicale est déterminée à ne pas "tourner la page" et a appelé à la tenue de rassemblements syndicaux de proximité ce week-end un peu partout en France.

DÉRIVES ?


La principale organisation de défense des droits de l'homme en Europe s'inquiète de dérives des forces de l'ordre lors des mobilisations contre la réforme des retraites. Elle dénonce des atteintes à la liberté de manifester.

RASSEMBLEMENT À PARIS


Des manifestants se sont rassemblés ce vendredi soir sur la place de la République à paris, ont rapporté plusieurs journalistes sur place. Le rassemblement a été rapidement dispersé par les forces de l'ordre, dans le calme et sans incidents notables.

GRÈVE DES ÉBOUEURS


Deux des trois incinérateurs de la région parisienne ont mis fin à leur grève contre la réforme des retraites. Sur le troisième, le site d'Ivry-sur-Seine, le plus grand d'Europe, des agents ont été réquisitionnés. Le taux de grévistes reste pourtant élevé chez les agents municipaux.

RENNES


Les responsables des principaux syndicats d'Ille-et-Vilaine se sont plaints vendredi lors d'une rencontre à la préfecture d'avoir été pris pour cible par un canon à eau lors de la manifestation organisée la veille à Rennes, dénonçant des "gestes d'intimidation" des forces de l'ordre.


Jeudi, alors que le cortège officiel parvenait place de la République à Rennes et que des heurts avaient déjà éclaté en amont entre des manifestants et les forces de l'ordre, "l'intersyndicale, pourtant clairement identifiée, a été gazée et visée par le canon à eau", a affirmé le secrétaire départemental de Force Ouvrière (FO), Fabrice Lerestif, à sa sortie de la préfecture.


"On avait des chasubles, des badges, c'était marqué 'sécurité' (...) Et clairement, c'était le service d'ordre et les secrétaires généraux qui ont été visés. Le canon à eau continuait à fonctionner, les bombes lacrymo on les avait à nos pieds", a raconté son homologue de la CGT d'Ille-et-Vilaine, Dominique Besson-Milord.

SAISINE DE L'IGPN


Le Monde a dévoilé ce vendredi un enregistrement sonore dans lequel des policiers de la Brav-M menacent sept jeunes gens, dans la nuit du 20 mars, dans le 3e arrondissement de Paris. Invité sur France 5 dans la soirée, le préfet de police de la capitale, Laurent Nuñez s'est dit "très choqué". 


"Ces propos sont inacceptables. Nous sommes rigoureux sur l'application des règles déontologiques. Ce que font les policiers actuellement est remarquable... surtout face à la violence en face d'eux. Ils font face et tiennent le coup. Mais nous exigeons en contrepartie une déontologie irréprochable. Lorsque j'entends cette vidéo, je suis choqué", a-t-il déclaré, annonçant avoir saisi l'IGPN.

ESSO-EXXONMOBIL


La raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime), dont les expéditions de carburants sont bloquées pour protester contre la réforme des retraites, va être contrainte de stopper sa production à compter de samedi, faute de pétrole brut à raffiner, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.


"Comme le mouvement a été reconduit à la CIM (Compagnie industrielle maritime), sur le dépôt pétrolier du Havre, il n'y aura pas d'alimentation en brut sur la raffinerie de Gravenchon ce qui va entraîner l'arrêt des installations demain", a déclaré à l'AFP Christophe Aubert, délégué CGT Esso-ExxonMobil, confirmant une information de BFM-Normandie.


"On est contraint d'arrêter la production de carburants par manque d'alimentation de brut. On commence les phases d'arrêt demain", a confirmé la direction du groupe à l'AFP.

L'APPEL DE LFI AUX NATIONS UNIES


Face à "la répression du mouvement social" contre la réforme des retraites, le groupe LFI à l'Assemblée nationale invite un représentant des Nations Unies à se rendre en France, et promet de rendre "un rapport" au comité des droits de l'Homme, annonce un communiqué.


Le groupe, présidé par Mathilde Panot, invite le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits à la liberté de réunion pacifique à se rendre en France, "afin d’évaluer la législation, les politiques, les pratiques policières et judiciaires en matière de maintien de l’ordre", dans le cadre des manifestations en cours contre la réforme des retraites.


Les députés insoumis soulignent notamment "les nombreuses images de la répression et des violences policières perpétrées lors de diverses manifestations", et les "centaines de personnes interpellées et placées en garde-à-vue sans motif".

DÉDUCTION D'IMPÔTS


Depuis le début de la mobilisation, les organisations syndicales reçoivent régulièrement des dons de particuliers. Les sommes versées par ces anonymes, qui s'élèvent parfois jusqu'à 1000 euros, visent à soutenir les grévistes. Mais ces dons sont-ils déductibles au même titre que ceux adressés aux associations reconnues d'utilité publique ?

"USAGE EXCESSIF DE LA FORCE"


La Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatović, s'est alarmée d'un "usage excessif de la force" envers les manifestants contre la réforme des retraites, appelant la France à respecter le droit de manifester.


"Des incidents violents ont eu lieu, parmi lesquels certains ont visé les forces de l'ordre", a déclaré la Commissaire dans un communiqué. "Mais les actes de violence sporadiques de certains manifestants ou d'autres actes répréhensibles commis par d'autres personnes au cours d'une manifestation ne sauraient justifier l'usage excessif de la force par les agents de l'État. Ces actes ne suffisent pas non plus à priver les manifestants pacifiques de la jouissance du droit à la liberté de réunion", a-t-elle poursuivi. 

ORLY


La direction générale de l'Aviation civile a demandé aux compagnies aériennes d'annuler 20% de leurs vols à Paris-Orly, Marseille, Toulouse et Bordeaux mardi et mercredi en raison d'une grève de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites.


Des réductions de programmes, pour mettre en adéquation les volumes de vols et le nombre de contrôleurs aériens à leur poste et éviter des perturbations encore plus importantes, sont déjà en place depuis plusieurs jours. L'administration avait déjà prévenu qu'elles se poursuivraient tout le week-end et lundi, avant une nouvelle journée de mobilisation nationale prévue mardi l'intersyndicale.

SNCF : DES PERTURBATIONS CE WEEK-END


Le trafic sera toujours perturbé ce week-end sur le réseau SNCF, malgré des améliorations.


Dans le détail, 3 TER sur 4 circuleront en moyenne nationale,3 TGV INOUI (France et International) et OUIGO sur 4, 1 Intercités de jour sur 2 (aucune circulation des Intercités n'est prévue de nuit). Le trafic sera normal ou quasi-normal pour Eurostar et Thalys.


Sur le réseau transilien : service normal à quasi normal sur le RER B et E, les lignes H, K, P, et U, Trams T4, T11 et T13 ; 3 trains sur 4 sur les RER A (service normal dimanche) ; 3 trains sur 5 sur le RER D et la Ligne N (3 trains sur 4 dimanche sur la ligne N) ; 2 trains sur 3 sur les lignes L et J ; 1 train sur 2 sur le RER C et la ligne R. 

VIOLENCES POLICIÈRES


L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a appelé vendredi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à "mettre fin aux violences policières contre les journalistes" lors des manifestations contre la réforme des retraites.


RSF demande "de rappeler aux forces de l'ordre leur obligation de respecter le droit des journalistes et de les protéger, conformément aux dispositions prévues par le Schéma national de maintien de l'ordre (SNMO)", exhorte Christophe Deloire, secrétaire général de l'association, cité dans le communiqué.


Les journalistes couvrant ces rassemblements ont fait "l'objet de nombreuses interpellations arbitraires, agressions et intimidations de la part des forces de l'ordre", bien qu'ayant tous été "clairement identifiés" comme professionnels de la presse, souligne dans un communiqué l'ONG de défense de la liberté de la presse.

DES MANIFESTATIONS ORGANISÉES CE SOIR


Alors que plusieurs appels à manifester ce vendredi soir à Paris circulent sur les réseaux sociaux, d'autres rassemblements sont prévus en région. 


À Strasbourg,  les manifestants se sont donnés rendez-vous à 18 heures, place Kléber. À Nantes, le rendez-vous est fixé à 18h30 place Bouffay, à l'appel de la jeunesse, tandis qu'à Lyon, un cortège partira à 19 heures de la place Mazagran.

RÉQUISITIONS À L'INCINÉRATEUR D'IVRY


Alors que deux des trois d'usines d'incinération traitant les déchets de Paris ont rouvert vendredi matin après deux semaines et demie de grève contre la réforme des retraites, des réquisitions sont en cours dans le site le plus important d'Ivry-sur-Seine.


"La réquisition des salariés de l'exploitant" était "en cours" en milieu d'après-midi, a déclaré le Syctom à l'AFP, alors qu'une assemblée générale prévue à 14 heures devait décider de la suite du mouvement. Cette réquisition est "à la seule initiative de la préfecture de police", souligne le Syctom, qui a refusé depuis le début du mouvement de faire appel aux forces de l'ordre pour débloquer ses sites, préférant transférer les déchets vers des sites extérieurs.

ADÈLE HAENEL ET MÉDINE EN SOUTIEN AUX GRÉVISTES


Plusieurs personnalités, dont l’actrice Adèle Haenel, l'économiste proche de LFI Frédéric Lordon ou encore le rappeur havrais Médine, sont venus soutenir vendredi les grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Normandie, a constaté l'AFP.


"Ce qu’on veut, c’est imposer un rapport de force et c’est ce qui est en train de se jouer ici avec les raffineurs", a déclaré Adèle Haenel, venue de Paris avec 150 étudiants répartis dans deux cars affrétés par le "Réseau de la Grève Générale".


"On défend nos grévistes, nos réquisitionnés, parce que voir des pères de famille réquisitionnés de force pour les emmener bosser alors qu’ils sont grévistes, ça fait partie de la déraison pour laquelle je me trouve ici", a déclaré à l'AFP Médine.

CHEMINOTS


Dans un communiqué, l’interfédérale des fédérations de cheminots appelle ce vendredi tous les cheminots à "maintenir la pression par la grève", en vue de la prochaine journée de mobilisation nationale, le 28 mars prochain.


L'intersyndicale appelle par ailleurs "à se mettre massivement en grève le 28 mars pour rejoindre les manifestations organisées partout".

CINQ GARDES À VUE APRÈS L'INCENDIE DE LA MAIRIE DE BORDEAUX


Cinq personnes ont été placées en garde à vue après l'incendie volontaire du porche de la mairie de Bordeaux lors d'incidents ayant suivi la manifestation contre la réforme des retraites, a annoncé vendredi le parquet. Le feu a duré une quinzaine de minutes jeudi soir, endommageant la porte massive en bois de l'édifice, avant d'être éteint par les pompiers.


L'un de ces suspects, qui a été vu "en train de jeter une poubelle entièrement en feu" pour "alimenter le foyer", a été interpellé à proximité et placé en garde à vue pour "dégradation et destruction aggravée par incendie", a écrit la procureure de la République de Bordeaux Frédérique Porterie dans un communiqué. Ce suspect est âgé d'une vingtaine d'années, selon une source policière.


Quatre autres suspects correspondant "au signalement des individus qui s'affairaient activement sur l'incendie" ont été interpellés par la suite et placés en garde à vue pour "participation avec arme à un attroupement" et "destruction aggravée par incendie", précise la magistrate.

SIX SALARIÉS RÉQUISITIONNÉS À LA RAFFINERIE DE DONGES


Six salariés de la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique), en grève depuis le 7 mars contre la réforme des retraites, ont été réquisitionnés vendredi, selon l'intersyndicale CGT-CFDT-FO qui a décidé de reconduire la grève pour une semaine supplémentaire. "Trois salariés sont réquisitionnés pour envoyer du carburant par pipeline à Vern-sur-Seiche", un dépôt de carburant près de Rennes, pour le quart de l'après-midi, a précisé à l'AFP le délégué syndical CFDT Adrien Vaugrenard.


Les gendarmes sont venus frapper à la porte de trois salariés vers 11H00 vendredi "pour aller les réquisitionner, pour aller tourner des vannes", a de son côté expliqué Fabien Privé Saint-Lanne, le délégué CGT. Au même moment, trois autres salariés déjà présents dans la raffinerie ont été réquisitionnés jusqu'à la fin du quart du matin, selon lui.

IMPACT DES MANIFESTATIONS SUR LES COMMERCES


Les Chambres de commerce et d'industrie (CCI France) déplorent vendredi l'impact économique des manifestations "violentes" et des "blocages" sur l'activité des commerces, dont la dégradation est également "inacceptable", au lendemain d'une journée de mobilisation contre la réforme des retraites marquée par un regain de violences.


"Alors que des tensions et des heurts apparaissent dans plusieurs villes de France, les troubles et les blocages impactent l’activité des commerçants alors même que leur situation reste fragilisée dans un contexte économique délicat", dénonce CCI France dans un communiqué.

UN NOUVEAU APPEL À MANIFESTER CE SOIR À PARIS


Un nouveau appel à manifester, ce vendredi soir à Paris, a été lancé sur les réseaux sociaux. Les manifestants se réuniraient à 19h, place de la République.

BERNARD CAZENEUVE


L'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve appelle le Emmanuel Macron à "suspendre la réforme des retraites" et à rechercher "un compromis" avec les organisations syndicales, dans un communiqué à l'AFP. 


"La mise sur pause de la réforme contestée peut créer les conditions d'une sortie par le haut de la crise, et mettre fin à la spirale de la violence", écrit Bernard Cazeneuve, qui vient de créer un mouvement, La Convention, pour rassembler les forces de gauche social-démocrates hostiles à la Nupes.


Alors que "la France fait face, depuis l'adoption de la réforme des retraites par le biais de l’article 49.3 de la Constitution, à une montée de la colère et à une poussée de violence", il existe "un chemin et un seul : la recherche d’un compromis avec les organisations syndicales afin de sortir le pays de la crise grandissante" et "garantir la pérennité du financement des retraites", écrit également Bernard Cazeneuve.

CONSEIL CONSTITUTIONNEL


Le projet de loi réformant les retraites n'est toujours pas promulgué, son avenir est entre les mains du Conseil constitutionnel. Les Sages ont jusqu'au 23 avril pour se prononcer sur l'anticonstitutionnalité de la totalité ou la partialité du texte.

"LE DROIT DE MANIFESTER PACIFIQUEMENT N'EST PAS RESPECTÉ" 


Le secrétaire général de l'Unsa, Laurent Escure, a estimé vendredi que "le droit de manifester pacifiquement" n'était "pas respecté", regrettant que des membres du service d'ordre syndical aient été "blessés" à Paris la veille lors de la neuvième journée de mobilisation contre les retraites.


"Le droit de manifester pacifiquement n'est pas respecté. Les personnes assurant la sécurité du cortège pacifique ont été blessées et ne pouvaient être confondues avec des semeurs de troubles !", a tweeté le dirigeant syndical.

MAIRIE INCENDIÉE


Jeudi soir, les syndicats ont appelé à une dixième journée d'action mardi 28 mars. Pour la première fois, en marge des manifestations, des violences ont aussi éclaté. À Bordeaux, la porte de la mairie a été incendiée.

ENQUÊTE


Jeudi à Rouen (Seine-Maritime), une femme qui participait à la manifestation contre la réforme des retraites a eu le pouce arraché. La victime, âgée d'une quarantaine d'années, a été prise en charge par les secours.


Le parquet de Rouen a ouvert une enquête pour connaître les circonstances exactes de l'événement.

PLAINTE


Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a annoncé ce vendredi sur son compte Twitter saisir la justice après la blessure d'un policier à la tête durant les manifestations contre la réforme des retraites à Paris, jeudi. 


"Sans attendre le dépôt de plainte des policiers, je saisis la procureure de la République de Paris pour les violences graves commises à leur encontre", a-t-il annoncé avant d'apporter son "soutien indéfectible aux policiers et gendarmes visés par ces actes intolérables".

TROIS SALARIÉS RÉQUISITIONNÉS À DONGES


Trois salariés de la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique), en grève depuis le 7 mars contre la réforme des retraites, ont été réquisitionnés vendredi, selon la CFDT.


"Trois salariés sont réquisitionnés pour envoyer du carburant par pipeline à Vern-sur-Seiche", un dépôt de carburant près de Rennes, a précisé à l'AFP le délégué syndical CFDT Adrien Vaugrenard, pendant qu'une centaine de personnes escortaient en début d'après-midi les salariés réquisitionnés dans l'enceinte de la raffinerie en chantant "On est là".

"JE SUIS À LA DISPOSITION DE L'INTERSYNDICALE"


Depuis Bruxelles, Emmanuel Macron a remercié le leader de la CFDT Laurent Berger "de son esprit de responsabilité et sa volonté d'apaisement". Rappelant qu'il souhaite "avancer" sur les conditions de travail en collaboration avec les partenaires sociaux, "je suis totalement disponible ainsi qu'avec le gouvernement pour avancer tout de suite sur ces sujets", a-t-il poursuivi.


"Je suis à la disposition de l'intersyndicale si elle souhaite avancer sur tous ces sujets. Pour le reste, la réforme des retraites est devant le Conseil constitutionnel et nous attendrons sa décision", a-t-il ajouté. "Je suis donc à disposition et volontaire pour avancer sur ces sujets importants pour nos compatriotes", a insisté le chef de l'État. 

"JE CONDAMNE LES VIOLENCES"


"Face aux violences, que je distingue des manifestations, nous continuerons aussi à avoir la plus grande fermeté", a assuré Emmanuel Macron. "Je condamne les violences auxquelles on a pu assister hier, j'appelle chacun à la responsabilité, et j'assure tout mon soutien aux forces de l'ordre qui ont fait un travail exemplaire."


"C'est toujours une difficulté quand il y a des moments où les forces de l'ordre sont soumises à de fortes tensions", a-t-il ajouté, tout en rappelant les policiers et gendarmes à "l'exigence" et au "respect plein et entier de déontologie, avec la transparence et l'examen qui doivent aller derrière". 


"Maintenant, j'ai surtout vu des scènes où beaucoup d'entre eux étaient l'objet d'agressions totalement disproportionnées de la part de militants extraordinairement violents et équipés", a ajouté le président, se disant notamment inquiet face à une mobilisation qui s'annonce tendue à Sainte-Soline ce week-end, dans les Deux-Sèvres. "Nous ne céderons rien à cette violence", a-t-il prévenu, soulignant ne pas "mettre en parallèle avec ce qui se passe dans la société" et les violences dont sont accusées les forces de l'ordre par des figures de l'opposition et des avocats et magistrats. 

"LE PAYS NE PEUT PAS ÊTRE À L'ARRÊT"


Justifiant le report de la visite de Charles III, Emmanuel Macron a estimé depuis Bruxelles que "le pays ne peut pas être à l'arrêt, nous avons des tas de défis". "Nous continuons à avancer", a-t-il assuré, détaillant à nouveau les chantiers évoqués mercredi lors de son interview au 13H.

VIOLENCES QUI DÉTOURNENT L'ATTENTION


La maire PS de Paris Anne Hidalgo, soutien du mouvement social contre la réforme des retraites, a condamné vendredi des "violences qui détournent l'attention", survenues notamment dans le contexte des manifestations, jeudi dans le quartier de l'Opéra Garnier.


"La manifestation, qui s'est bien déroulée, a tourné de façon extrêmement violente et inquiétante", a déclaré l'élue socialiste vendredi à l'issue de la réunion de sa cellule de crise sur le mouvement social et ses conséquences.


"Je condamne ces violences, parce qu'elles détournent l'attention d'un sujet sur lequel il y a une immense majorité de Français qui se retrouvent, à savoir demander le retrait de la loi sur les retraites", a déclaré Mme Hidalgo en lançant un "appel au calme". Elle a fustigé l'"entêtement du président de la République à vouloir passer en force" sur la réforme. "Sa prise de parole" mercredi "n'a fait qu'aggraver la situation", estime-t-elle.

A. HIDALGO CONDAMNE DES "VIOLENCES QUI DÉTOURNENT L'ATTENTION"


La maire PS de Paris Anne Hidalgo a condamné vendredi des "violences qui détournent l'attention", survenues notamment dans le contexte des manifestations, jeudi dans le quartier de l'Opéra Garnier. "La manifestation, qui s'est bien déroulée, a tourné de façon extrêmement violente et inquiétante", a déclaré l'élue socialiste vendredi à l'issue de la réunion de sa cellule de crise sur le mouvement social et ses conséquences. 


"Je condamne ces violences, parce qu'elles détournent l'attention d'un sujet sur lequel il y a une immense majorité de Français qui se retrouvent, à savoir demander le retrait de la loi sur les retraites", a déclaré l'édile parisienne en lançant un "appel au calme". Elle a fustigé l'"entêtement du président de la République à vouloir passer en force" sur la réforme. "Sa prise de parole" mercredi "n'a fait qu'aggraver la situation", estime-t-elle.


Neuf abribus, six kiosques, deux sanisettes, des grilles d'arbres et 22 feux tricolores de ce quartier ont été endommagés, selon un décompte fourni par la maire.

BLOCAGES DE LYCÉES


Des lycées étaient de nouveau bloqués vendredi matin, à l'image du lycée Condorcet dans le 9e arrondissement de Paris. Le ministère de l'Éducation nationale a recensé 12 blocages, autant de blocages filtrants, 10 tentatives de blocages et 4 autres formes de perturbation (rassemblement, distribution de tracts). Les syndicats lycéens Fidl et la Voix lycéenne appellent les lycéens à une mobilisation à partir de lundi et jusqu'à la fin de la semaine.

"FACTIEUX"


Que ce soit Emmanuel Macron ou Gérald Darmanin, le pouvoir a vilipendé des "factieux" à l'œuvre dans les rues de France cette semaine en marge des manifestations. Déjà utilisé lors de la crise des Gilets jaunes, ce mot a été réhabilité ces dernières années. Il existe pourtant depuis plusieurs siècles.

RÉOUVERTURE DE DEUX USINES D'INCINÉRATION DES DÉCHETS


Deux des trois d'usines d'incinération traitant les déchets de Paris ont rouvert vendredi matin après deux semaines et demie de grève contre la réforme des retraites, les agents ayant décidé la fin du mouvement, indique le syndicat métropolitain Syctom à l'AFP. "Les salariés de Saint-Ouen et d'Issy ont voté la fin du mouvement social et les usines sont débloquées", même si l'usine d'Issy-les-Moulineaux a fait l'objet au matin d'un "petit filtrage, objet de personnels extérieurs à l'usine", affirme l'organisation.


Pour le Syctom, c'est la "fin définitive" du mouvement sur ces deux sites, où les fours d'incinération "devraient rouvrir demain" samedi, les employés attendant "d'avoir assez de déchets en fosse". Ces fins de mouvement "vont nous permettre de revenir à un fonctionnement tout à fait normal", espère-t-il. Quant au troisième site, le plus important, à Ivry-sur-Seine, une assemblée générale prévue à 14h doit décider de la suite du mouvement, dit encore le Syctom.

ONZE ENQUÊTES OUVERTES POUR VIOLENCES POLICIÈRES PRÉSUMÉES


En une semaine, onze enquêtes judiciaires sur des violences policières présumées ont été confiées à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), toutes dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé le ministre de l'Intérieur.  


"Il se peut que, individuellement, les policiers et les gendarmes, souvent sous le coup de la fatigue, commettent des actes qui ne sont pas conformes à ce qu'on leur a appris à l'entraînement et à la déontologie". Gérald Darmanin qui a, dans la même intervention, appelé "dans ces cas-là (à) les sanctionner".

RECUL


Sur Twitter, le député LFI Manuel Bompard est revenu sur le report de la visite du roi Charles III en France. Dans son message il affirme "Charles III a reculé. Macron reculera".

BLOCAGES ET DÉBLOCAGES


À Bègles, dans la banlieue de Bordeaux, un collectif de syndicats, militants et gilets jaunes a empêché les camions d’entrer et de sortir de la plateforme logistique de produits frais et surgelés STEF, où ils récupèrent habituellement des commandes pour servir la grand distribution. "Entre 23h00 et 07H00, aucun camion n’a pu charger ni décharger", a expliqué un responsable FO Transports, Luc Ligey.


Côté universitaire, à la fac de Lyon 2, les cours ont été annulés sur l'un des campus en raison d'un blocage. À l'inverse, le blocage du dépôt pétrolier de Port-la-Nouvelle (Aude), qui avait débuté le 16 mars, a été levé vendredi à l’aube par les forces de l’ordre.

PERMANENCES CIBLÉES


En Savoie, la CGT a revendiqué la construction d'un muret devant la porte d'entrée de la permanence du député (LR) Vincent Rolland à Albertville. "+Les murs renversés deviennent des ponts+ et considérez ce mur comme une possibilité de renouer le contact avec le Peuple", clame la CGT sur le site de l'union départementale de Savoie, appelant les parlementaires à exiger le retrait de la réforme.

REPORT


Conséquences des tensions liées à la réforme de retraite, le voyage officiel du roi Charles III en France est reporté. Le souverain britannique et la reine consort Camilla devaient arriver dimanche soir à Paris.

APPEL AU CALME


La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a demandé vendredi aux politiques, syndicats, journalistes et "simples citoyens" "d'appeler calme" après les violences survenues la veille en marge des manifestations contre la réforme des retraites. 


"Aujourd'hui, il faut que tous les responsables, qu'ils soient politiques, qu'ils soient syndicaux, qu'ils soient simples citoyens, que ce soit des journalistes, il faut que tout le monde appelle au calme", a déclaré la députée Renaissance au micro de France Bleu Normandie. 


"On ne peut pas accepter, on ne peut pas cautionner que cela passe par de la violence quelle qu'elle soit", a-t-elle insisté, pointant les élus de gauche qu'elle a appelés à "une condamnation très forte" de ces violences. Jusqu'ici sporadique, la violence a fait une entrée spectaculaire jeudi dans la contestation en marge de la 9e journée de mobilisation contre le recul de l'âge légal de la retraite à 64 ans à l'appel de l'ensemble des syndicats.

ORLÉANS


Que vous soyez opposés ou favorables à la réforme des retraites, comment avez-vous vécu la journée de mobilisation d'hier ? Quelles conséquences ont eu cette grève à l'échelle d'une ville de 120.000 habitants ? Reportage à Orléans.

TWITTER : LES RETRAITES PLUS DÉBATTUES QUE LES GILETS JAUNES


Le sujet des retraites est abondamment discuté en ligne, avec des publications de plus en plus nombreuses ces derniers jours : sur Twitter, "40% des messages ont été publiés sur les deux dernières semaines", relève l'outil de veille des médias sociaux Visibrain. Depuis le début de l'année, les Tweets contenant le hashtag #Retraites sont plus récurrents que ceux contenant le mot #GiletsJaunes au moment du fort de leur mouvement, fin 2018. Jeudi, lors de la 9e journée de mobilisation, un pic inédit de 825.000 Tweets sur la journée a même été enregistré.

BORDEAUX


Les habitants sont sous le choc après l'incendie de l'Hôtel de Ville.

"LA MÉTHODE MACRON EST DÉTESTABLE"


Interpellé par un internaute, le président du groupe LR à l'Assemblée nationale Olivier Marleix a répété "assumé la nécessité de la réforme", estimant que "pour sauver notre modèle social il faut travailler plus". "Mais la méthode Macron est détestable", a-t-il accusé.

VENUE DE CHARLES III


Interrogé sur la venue du roi Charles III à Bordeaux mardi, alors qu'une nouvelle journée de mobilisation est annoncée, Pierre Hurmic a estimé que "tout est ouvert". Il doit discuter avec l'ambassade britannique pour évaluer la situation et "voir si cette visite se maintient ou non". 


"Hier soir, on a franchi un cap supplémentaire, mais je pense qu'il ne faut pas laisser aux casseurs le dernier mot, c'est ça qu'ils attendent et ils seront satisfaits de voir l'annulation de cette visite", a-t-il assuré. 

"ÉCHEC COLLECTIF"


Sur le recours au 49.3 et le processus parlementaire lui-même, la présidente de l'Assemblée Nationale et députée Renaissance, Yaël-Braun Pivet, a estimé sur France Bleu qu'il "y a une part d'échec collectif puisque nous n'avons pas réussi à trouver un consensus". 


"Nous devons prendre notre part collectivement. Nous avons échoué à faire accepter une réforme qui a été acceptée dans tout le reste de l'Europe", a-t-elle regretté. "Aujourd'hui en France, nous n'arrivons pas à mener à bien des réformes majeures pour l'avenir de notre pays. C'est manifestement un problème", a-t-elle poursuivi. 

"IL FAUT QUE TOUT LE MONDE APPELLE AU CALME"


"Je suis inquiète quand je vois les attaques contre les symboles de la République", a déclaré sur France Bleu la présidente de l'Assemblée Nationale et députée Renaissance, Yaël-Braun Pivet. "L'utilisation de règles prévues par la loi n'est pas un manque de respect. Cela n'est pas acceptable de dire que la violence est un moyen de se faire entendre. On ne peut pas le cautionner", a-t-elle affirmé. "Il faut que tout le monde appelle au calme, nous devons travailler ensemble", a-t-elle poursuivi.

BORDEAUX


Le maire EELV de Bordeaux était invité de LCI ce matin alors que la mairie a été incendiée lors des manifestations hier. "La porte du porche de l'hôtel de ville de Bordeaux, une porte historique du XVIIIe siècle, a été endommagée par un incendie volontaire allumé hier soir. La porte est totalement hors de service", a détaillé Pierre Hurmic.


L'édile a toutefois précise que la mairie avait "rouvert ce matin" pour ne pas que les "Bordelaises et les Bordelais soient pénalisés par ces violences absurdes". "Nous ne nous laisserons pas intimider par de telles exactions. Il ne faut pas laisser aux casseurs le dernier mot", a-t-il assuré.

"4000 POLICIERS ET GENDARMES" À PARIS POUR LA VENUE DE CHARLES III


Lors de la visite du roi Charles III, qui comprend des étapes à Paris, Versailles et Bordeaux. "À Paris, il y a 4000 policiers et gendarmes mobilisés, notamment pour la descente des Champs-Élysées et pour ses visites auprès des Français", a annoncé sur CNews le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. "Nous sommes très concentrés, je prépare cette visite depuis des semaines, nous seront prêts à l'accueillir dans d'excellentes conditions", a-t-il garanti.


Quant à sa venue au château de Versailles, "il n'y a pas de menace terroriste caractérisée, ni d'attentat. Il peut y avoir des volontés ici ou là de faire connaître ses revendications, que ce soit de l'écologie radicale ou l'opposition à la réforme des retraites, mais nous n'en avons pas documenté plus que ça", a-t-il assuré. Le trajet en train vers Bordeaux sera également sécurisé, a-t-il affirmé.

"NE PAS RETIRER CE TEXTE EN ÉCHANGE DE VIOLENCES"


"Il n’y a pas de pouvoir politique, de démocratie et d’institution, si lorsqu’il y a 900 feux de poubelle et de mobilier urbain, lorsqu'on s'en prend à des policiers et des gendarmes, on retire un texte", a jugé sur CNews le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. "Je ne pense pas du tout qu’il faille retirer ce texte en échange de violences, sinon cela signifie qu'il n'y a plus de République. Il faut que l'on accepte un débat démocratique, social, mais pas violent", a-t-il plaidé.

F. RUFFIN FUSTIGE "UNE RÉPONSE POLICIÈRE"


"Je ne suis pas partisan de la violence pour des raisons morales et politiques", a assuré sur BFMTV le député insoumis François Ruffin. "Mais je demande qu'il y ait un équilibre quand ce qu'il se passe du côté des forces de l'ordre se passe aussi de l'autre côté", a-t-il poursuivi, appelant surtout "à l'apaisement". 


"On est face à une crise profondément politique à laquelle on apporte qu'une réponse policière", a-t-il fustigé, accusant l'exécutif de "surdité" et "d'ignorer le pays". "Qu'est-ce qu'il faut faire pour se faire entendre du pouvoir là-haut", a-t-il déploré. Et d'ajouter qu'Emmanuel Macron "est seul contre tous", à force de mener une "stratégie de chaos" : il "a toutes les cartes" pour agir mais "il bouche toutes les issues", a-t-il fustigé. "C'est un pyromane, et ensuite il va venir se présenter comme un pompier qui doit rétablir l'ordre dans le pays", s'est-il irrité.

ANNULATIONS DE VOL


La Direction générale de l'aviation civile a demandé aux compagnies aériennes de renoncer à 33% de leurs vols dimanche à l'aéroport de Paris-Orly, et à 20% lundi, en raison de la grève de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites. Ces annulations préventives concerneront aussi dimanche 20% des vols à Lyon-Saint-Exupéry et Marseille-Provence. Dans ce dernier aéroport, les compagnies devront également annuler 20% de leur programme lundi.


Pour mettre en adéquation les volumes de vols et le nombre de contrôleurs aériens à leur poste et éviter des perturbations encore plus importantes, la DGAC avait déjà exigé des transporteurs qu'ils renoncent vendredi à 30% de leurs vols à Orly, puis à 15% samedi.


Par ailleurs, un vol sur cinq sera annulé à Marseille-Provence, Bordeaux-Mérignac et Lyon-Saint-Exupéry, aussi bien vendredi que samedi. Ces arrêts de travail ont des répercussions sur l'ensemble du trafic européen.

"11 ENQUÊTES DE L'IGPN"


"Il se peut qu'individuellement, des policiers et des gendarmes, souvent sous le coup de la fatigue, commettent des actes qui ne sont pas compatibles avec ce qu'ils ont appris à l'entraînement, leur déontologie", a reconnu sur CNews le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. "Bien sûr qu'il faut dans ces cas-là les sanctionner. Il y eu 11 enquêtes de l'IGPN qui ont été ouvertes depuis une semaine", a-t-il indiqué, tout en disant "tout (son) soutien et respect pour ce travail ingrat". 


Par ailleurs, il n'y a "pas d'interpellations préventives massives", a-t-il assuré, rejoignant les affirmations du préfet de police de Paris Laurent Nunez.

"LE PAYS DOIT CONDAMNER L'EXTRÊME GAUCHE ET LES FACTIEUX"


"Laurent Berger et les syndicats sont de manière générale très responsables, mais on n'a pas beaucoup entendu les responsables politiques de l'opposition condamner les attaques contre les policiers et les gendarmes et les attaques des bâtiments publics", a accusé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, sur CNews, se disant "inquiet". 


"L'extrême gauche veut tuer nos institutions, (...) la République. Il faut leur donner un message collectif de condamnation", a-t-il estimé. Le président et la Première ministre "sont inquiets pour le pays, pas pour eux-mêmes", a-t-il ajouté. "Le pays doit se réveiller, il doit condamner l'extrême gauche et les factieux", a-t-il exhorté, ciblant des "femmes et hommes politiques démagos" et spécifiquement la France insoumise : "elle n'aime pas la police (...) et joue un jeu très dangereux contre les forces de l'ordre", a-t-il accusé.


Depuis le début des mobilisations de nuit "sauvages", "quasiment un petit millier de policiers et gendarmes" ont été blessés, a-t-il fustigé, cinglant "une espèce de sport national de salir" les forces de l'ordre. "Je ne laisserai pas salir les policiers et gendarmes, (...) on ne peut pas accepter qu'on s'en prenne à eux", a martelé le ministre. 

"457 INTERPELLATIONS", "441 POLICIERS ET GENDARMES BLESSÉS"


"Il y a eu beaucoup de manifestations, elles se sont parfois prolongées de manière violente, notamment à Paris, très tard dans la nuit", a indiqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, sur CNews, remerciant les forces de l'ordre et les pompiers.


Selon lui, "903 feux de mobilier urbain ou de poubelles" sont à déplorer à Paris, ainsi que "457 interpellations partout en France", et "441 policiers et gendarmes blessés", fustigeant des "cocktails Molotov et pavés". Un "bilan difficile puisque les policiers et gendarmes ont protégé hier ceux qui ont été l'objet de la manifestation, l'essentiel des personnes qui voulaient seulement manifester, on a su les protéger", a-t-il commenté. 


"Ce qui nous surprend, c'est que cette mobilisation importante va de pair avec une radicalisation d'une petite partie du mouvement, et ce qui nous inquiète, c'est la présence de l'extrême gauche, extrêmement nombreuse : 1500 casseurs à Paris, et de nombreuses actions de l'ultra-gauche et l'extrême gauche dans d'autres territoires", a-t-il ajouté, citant notamment Rennes, Nantes, Lille, Lorient et Bordeaux.

LE ROI CHARLES III À PARIS : "IL FAUT SÉPARER LES SUJETS"


À l'approche de la venue lundi du roi Charles III à Paris, Laurent Berger n'appelle pas à manifester devant le château de Versailles, où un dîner est prévu avec le souverain britannique. "Il n'y a pas d'appel de l'intersyndicale, il faut séparer les sujets", a plaidé le secrétaire général de la CFDT sur RTL.

CARBURANT


L'approvisionnement du bassin parisien en carburants par la grande raffinerie de Gonfreville-L'Orcher en Normandie a repris vendredi après une intervention des forces de l'ordre, a indiqué la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.


"Le pompage a redémarré" et "cela permet d'approvisionner l'Ile-de-France", a déclaré la ministre, interrogée sur RMC sur l'intervention des forces de l'ordre dans la nuit pour débloquer la raffinerie de Gonfreville-L'Orcher en Normandie et permettre aux salariés réquisitionnés de prendre leur service.

STIGMATES


De nombreux incidents ont émaillé les manifestations contre la réforme des retraites hier. À Paris, près de 149 feux ont été allumés. Et ce matin, la capitale se réveille encore très marquée par les événements de la veille.

"LYCÉES BLOQUÉS"


Trois syndicats lycées appellent à une semaine "lycée bloqués" à compter du 27 mars. La FIDL, la Voix lycéenne et le Mouvement National Lycéen appellent à "des blocus reconductibles dès le lundi 27 mars, et ce, jusqu'à la fin de la semaine" pour "ne laisser aucun répit au gouvernement" et "faire basculer les choses" concernant la réforme des retraites.


Dans un communiqué publié sur Twitter, l'intersyndicale lycéenne s'est également félicité du blocage, depuis le début du mouvement, de "1500 établissements" avec "plusieurs dizaines de milliers de lycéens mobilisés pour montrer leur opposition au projet de réforme".

L. BERGER APPELLE À "CALMER LE JEU AVANT QU'IL N'Y AIT UN DRAME"


"Je ne veux pas être catastrophiste, mais je suis inquiet. J'en appelle ce matin à l'apaisement", a lancé sur RTL le leader de la CFDT Laurent Berger. "Il faut apaiser les choses, je propose qu'il y ait un temps d'écoute et de dialogue et mettre sur pause la réforme des retraites", a-t-il exhorté. "Cela n'a pas de sens quand la violence commence à prendre le pas. Il faut calmer le jeu avant qu'il n'y ait un drame, et pour ce faire il faut parler du sujet des retraites", a appelé le syndicaliste. 


"C'est le moment de nous recevoir, mais pas pour nous expliquer ce qu'on n'aurait pas compris sur la réforme, mais pour faire une pause, on attend six mois (...) pour remettre les choses à l'endroit et trouver le compromis s'il est possible", a-t-il poursuivi, évoquant "pourquoi pas un médiateur".

VIOLENCES : "CELA OCCULTE LE FOND DU SUJET"


"Les cortèges syndicaux ont été très nombreux, légèrement en dessous du 7 mars, (...) et dans beaucoup d'endroits, fort heureusement, ça s'est passé tout à fait normalement", a insisté sur RTL le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger. Quant aux violences qui ont émaillé la journée, elles sont "inacceptables", "je les condamne et je les regrette", a-t-il martelé, fustigeant en particulier ceux qui "s'en prennent aux symboles de la République". "Je le regrette aussi parce que cela occulte le fond du sujet, le sujet social", a poursuivi le syndicaliste. "Nous avons une crise sociale et une crise démocratique. Il faut traiter les deux et il ne faudrait pas oublier la crise sociale", a-t-il exhorté. 


"Il y a des crétins et des violents qui ont mis le feu à la mairie de Bordeaux, mais nous ne sommes pas responsables. On a tous peur que cela dégénère, et ça dépend du gouvernement et du chef de l'État", a martelé Laurent Berger.

TER PERTURBÉ


Une action surprise a été menée ce matin par des militants de la CGT en Moselle. Aux alentours de 6h15, des manifestants se sont regroupés pour empêcher l'accès au poste d'aiguillage de Thionville, perturbant ainsi la circulation des trains. Tous les trajets ont été suspendus entre Metz et le Luxembourg et "aucune substitution routière" n'est possible, précise la SNCF qui envisage une reprise de la circulation "vers la fin de la matinée". 

"INDÉFECTIBLE SOUTIEN" AUX FORCES DE L'ORDRE


Invité de France 2, le secrétaire général de Renaissance Stéphane Séjourné a dit son "indéfectible soutien" aux forces de l'ordre, 149 policiers et gendarmes ayant été blessés jeudi selon le ministère de l'Intérieur. "Des manifestations ont été violentes. Les forces de l'ordre sont là pour faire respecter le droit constitutionnel de manifester, il faut souligner que la manifestation à Paris a pu aller de bout en bout, (...) il faut le reconnaître", a-t-il appuyé. 

BLOCAGES


Dans l'Aude, les forces de l'ordre sont intervenues ce matin au dépôt pétrolier de Port-la-Nouvelle pour lever le blocage mis en place depuis le 16 mars par des manifestants, a annoncé la préfecture du département. Ces derniers bloquaient le passage des camions transportant du carburant. 

G. DARMANIN FUSTIGE LA VIOLENCE DE "CASSEURS"


Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé jeudi la violence de "casseurs" issus de "l'extrême gauche", après les violences ayant éclaté en France en marge des manifestations contre la réforme des retraites. Selon lui, "1500 casseurs" étaient présents à Paris pour "casser du flic et des bâtiments publics", a dit le ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait depuis la préfecture de police de Paris.


À ce stade, il y a 172 interpellations en France, dont 77 à Paris, dont certaines pour des "attaques contre des personnes dépositaires de l'autorité publique" ou des "incendies", a-t-il ajouté. Beaucoup d'interpellés sont "jeunes", "beaucoup sont connus" comme appartenant à "l'ultra-gauche", a-t-il encore affirmé, en fustigeant "la bordélisation souhaitée par une partie de l'extrême gauche", qui "ne gagnera pas".


Les dégradations ayant eu lieu "sont très importantes, beaucoup plus que les journées précédentes", a encore dit Gérald Darmanin, s'en prenant notamment aux dégradations de "bâtiments publics" à Bordeaux où le porche de la mairie a été brièvement incendié ou à Lorient (Morbihan) où un commissariat a été pris pour cible.

LES PARLEMENTAIRES À NOUVEAU CIBLÉS


Jets d'ordures, tags sur les permanences, et jusqu'au caillassage et aux menaces de mort : plusieurs élus soutenant la réforme des retraites ont été victimes de nouvelles dégradations hier. Dans les Côtes-d'Armor, Chantal Bouloux, élue renaissance, a retrouvé le tag "Vendues = tondues" sur sa permanence à Dinan.


"49.3 déni de démocratie", a-t-il été inscrit sur la permanence du macroniste Guillaume Gouffier-Valente à Vincennes (Val-de-Marne), avec un pendu dessiné. 


Depuis une semaine, une vingtaine d'actions ont été recensées par la présidence de l'Assemblée nationale, sur une cinquantaine au total depuis le début de la législature. L'institution se porte désormais systématiquement partie civile lorsqu'un député dépose plainte.

SOUS HAUTE TENSION


Retour sur les images marquantes de la journée.

BORDEAUX


Les images de l'incendie du porche de la mairie de Bordeaux. 

Manifestations du 23 mars : le porche de la mairie de Bordeaux incendiéeSource : TF1 Info

ACCROCHAGES 


Des accrochages sont toujours en cours à Paris, du côté de la place de la Bastille. Les gaz lacrymogènes sont (encore) de sortie. 

PARIS


103 interpellations ont été effectuées jeudi à Paris, selon un dernier bilan de la préfecture de police. 

"ULTRA-GAUCHE"


La plupart des personnes interpellées ce jeudi, en marge du cortège parisien de manifestation contre la réforme des retraites, ont un "profil plutôt jeune", a affirmé jeudi Gérald Darmanin. "Beaucoup malheureusement sont connus de l'ultra gauche", ajoute-t-il. 


"Je voudrais ici dénoncer le cynisme d'une partie de l'ultra-gauche et de l'extrême gauche qui ont organisé ici un appel à brûler des bâtiments publics, là des appels au meurtre contre les policiers et les gendarmes. Nous avons pu documenter que l'ultra-gauche est derrière une grande partie des manifestations violentes, que je ne veux pas confondre avec les manifestants pacifiques", fustige le ministre de l'Intérieur. 

BILAN DE LA JOURNÉE À PARIS


"Nous sommes actuellement à 149 blessés chez les policiers et gendarmes", soit "plus de 350 depuis le début des manifestations" contre la réforme des retraites, annonce Gérald Darmanin, ce jeudi, depuis la préfecture de police de Paris. "Il y a eu énormément de dégradations de bâtiments publics, comme à Lorient ou à Bordeaux. Elles sont très importantes", ajoute le ministre de l'Intérieur. "172 interpellations" ont été effectuées dans l'Hexagone, dont 77 dans la capitale. 

BLESSÉS


Sept membres des forces de l'ordre, dont deux policiers et cinq gendarmes, ont été blessés à Paris, lors des manifestations ce jeudi, a annoncé Gérald Darmanin. 

Au cœur du débriefing de Gérald Darmanin à la préfecture de police.Source : TF1 Info

CONDAMNATIONS DES VIOLENCES À BORDEAUX


Dans un communiqué, la préfecture de Bordeaux a condamné des "actions de sabotages" ayant provoqué "des coupures d’électricité touchant des services publics (Hôpital Saint-André, mairie de Bordeaux, tribunal judiciaire) et le domicile de plusieurs milliers de particuliers". 


En outre, les autorités dénoncent les violences survenues lors de la manifestation ayant rassemblé qui ont "conduit les forces de l'ordre à faire usage de gaz lacrymogènes". 

BORDEAUX : LA MAIRIE PRISE POUR CIBLE


La porte de la mairie de Bordeaux, où doit être reçu le roi Charles III, a été incendiée ce soir. Le feu, déclenché volontairement, a duré une quinzaine de minutes, endommageant la porte massive en bois de l'édifice, avant d'être éteint par les pompiers, a expliqué sur place Pierre Hurmic, maire EELV de la ville. 


"C'est la maison des Bordelais, je ne vois pas tellement le symbole qu'il y a derrière", a déclaré l'élu qui s'est dit "très choqué" devant des journalistes. Selon le préfet de Gironde Etienne Guyot, présent à ses côtés, "des investigations sont en cours" et "une personne a apparemment été interpellée".


L'entrée de l'hôtel de ville, fragilisée, va "être consolidée pour qu'elle fonctionne dans les meilleurs délais", a indiqué l'édile. 

ELISABETH BORNE CONDAMNE "LES VIOLENCES"


"Manifester et faire entendre des désaccords est un droit. Les violences et dégradations auxquelles nous avons assisté aujourd’hui sont inacceptables", fustige Elisabeth Borne après les incidents en marge des cortèges protestataires, ce jeudi. "Toute ma reconnaissance aux forces de l’ordre et de secours mobilisées", ajoute-t-elle. 

CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA SÉCURITÉ SOCIALE


"Je le propose au président : retirez votre texte et donnez le dossier à ceux dont c'est le boulot. (C'est-à-dire) aux conseils d'administration de la sécurité sociale, où siègent les patrons et les représentants syndicaux", suggère Jean-Luc Mélenchon, ce jeudi, sur TF1. "C'est à eux de le faire. La caisse de sécurité sociale n'est pas à l'État, elle appartient aux cotisants", ajoute-t-il. 

BLOCAGES


"Il faut multiplier les actions, les blocages", appelle jeudi Jean-Luc Mélenchon, sur TF1. "En France, on sent qu'il y a une dérive autoritaire. Beaucoup de gens disent que cela commence à aller trop loin maintenant", met-il, toutefois, en garde. 

VIOLENCES


"Je ne suis pas d'accord avec ces formes de violences parce qu'elles invisibilisent ce que nous faisons", a affirmé jeudi Jean-Luc Mélenchon sur TF1, au sujet des tensions entre les manifestants et les forces de l'ordre plus tôt dans la journée. Toutefois, "on n'en serait pas là s'il n'y avait pas un tel sujet", plaide l'ancien chef de file de LFI. 

POLICIERS


"À cette heure, on dénombre 123 policiers et gendarmes blessés et plus de 80 individus interpellés", a annoncé jeudi Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur. 

INTERPELLATIONS 


La police a procédé à, au moins, 58 interpellations à Paris ce jeudi, ont indiqué les autorités à LCI. 

MÉLENCHON AU 20H 


Jean-Luc Mélenchon est l'invité du 20H de TF1, ce jeudi. 

DARMANIN 


Gérald Darmanin se rend ce jeudi soir à la préfecture de police de Paris, après une nouvelle journée de manifestations contre la réforme des retraites. "Merci aux policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers mobilisés aujourd’hui. Pensons particulièrement aux nombreux agents des forces de l’ordre blessés", indique-t-il sur Twitter.

33 INTERPELLATIONS À PARIS


Selon un nouveau bilan de la préfecture de police, 33 personnes ont été interpellées en marge de la manifestation parisienne.

Urgent

NOUVELLE MOBILISATION LE 28 MARS


L'intersyndicale appelle à une 10e journée de grève le mardi 28 mars. En outre, elle appelle à des rassemblements locaux dès ce week-end. 

IMMENSE MOBILISATION 


Fabien Roussel, député communiste, évoque jeudi "la plus importante mobilisation de ces 60 dernières années". 

"UN SIGNAL FORT"


Marine Le Pen a réagi jeudi, au soir de la neuvième journée de la manifestation contre la réforme des retraites. "La très forte mobilisation aujourd’hui dans les manifestations, notamment dans les villes moyennes, est un signal fort qui confirme l’opposition massive des Français à la réforme des retraites", note l'ancienne dirigeante du RN. "Emmanuel Macron ne peut plus gouverner seul, il doit désormais en revenir au peuple", martèle-t-elle. 

PILLEUR


Le pilleur présumé d'une joaillerie parisienne a été interpellé ce jeudi, a annoncé la préfecture. 

MANIFESTATION PARISIENNE


La tension retombe dans la capitale, alors que le cortège continue d'affluer vers la place de l'Opéra. 

MOBILISATION NATIONALE


Selon la CGT, 3,5 millions de personnes ont battu le pavé ce jeudi pour cette neuvième journée de manifestation contre la réforme des retraites. Ils étaient 1,089 million, affirme le ministère de l'Intérieur.


À Paris, 119.000 manifestants ont été recensés par les autorités, contre 880.000 pour la CGT. La mobilisation a battu un record dans la capitale, depuis le début du mouvement. 

VIOLENCES À DIJON 


Des violences ont également eu lieu à Dijon, entre policiers et protestataires. La manifestation s'est terminée vers 18h après quelques derniers affrontements, indique Le Bien Public, un quotidien local. 

LE POINT SUR LA MANIFESTATION DU 23 MARS


LCI fait le point sur les mobilisations en France contre la réforme des retraites, ce jeudi. 

Le point sur la manifestation de ce 23 marsSource : TF1 Info

NOUVEAU RECOURS DEVANT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL 


Les sénateurs de gauche ont déposé à leur tour jeudi un recours auprès du Conseil constitutionnel contre la réforme des retraites, adoptée lundi par le Parlement.


Le recours commun des sénateurs des trois groupes de gauche représentés au Sénat, PS, CRCE à majorité communiste et écologiste, s'articule en deux séries d'interrogations. D'abord sur le véhicule législatif utilisé, à savoir une loi de financement rectificative de la Sécurité sociale, jugé "inapproprié" pour une réforme de cette importance. Et ensuite sur les leviers de procédure actionnés, articles de la Constitution (du 47-1 au 49.3) ou du règlement du Sénat qui ont permis d'accélérer les débats puis d'adopter la réforme sans vote à l'Assemblée nationale. Ils pointent notamment "une concentration" des "atteintes aux exigences de clarté et de sincérité du débat parlementaire".


Pour rappel, les députés de l'alliance de gauche Nupes et ceux du Rassemblement national ont déjà déposé, individuellement, des recours devant le Conseil constitutionnel, qui a également été saisi directement par la Première ministre Elisabeth Borne.

DISPOSITIF DE SÉCURITÉ 


12.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés jeudi en France, dont 5000 à Paris, pour cette neuvième journée d'action intersyndicale contre la réforme des retraites. 

ENQUÊTE


Après la diffusion d'un extrait montrant des CRS violentant un sans abri et l'insultant en marge d'une manifestation lundi soir à Paris, la préfecture de police a annoncé jeudi qu'une enquête administrative avait été ouverte. "Des rappels à l’ordre fermes ont été effectués", précise-t-elle. 

LILLE 


Comme dans d'autres villes françaises, la manifestation contre la réforme des retraites s'est tendue, au fil des minutes, à Lille. 

Le mouvement se tend à LilleSource : TF1 Info

TRAFIC SNCF


La SNCF prévoit vendredi une amélioration sur les grandes lignes et les TER. 3 TGV sur 5 devraient rouler. SNCF Voyageurs prévoit de maintenir vendredi les trois quarts des TGV Inoui et Ouigo, trois cinquièmes des Intercités et trois cinquièmes des TER, a indiqué un porte-parole à l'AFP jeudi. Aucun train de nuit ne roulera.

26 INTERPELLATIONS À PARIS


26 interpellations ont été effectuées à Paris ce jeudi, indique la préfecture. 

ROUEN


Huit personnes ont été interpellées à Rouen lors des manifestations contre la réforme des retraites, ce jeudi. En outre, 11 personnes ont été prises en charge par les sapeurs-pompiers présents et 2 policiers ont été blessés. 

CORTÈGE PARISIEN


Le cortège principal de manifestants contre la réforme des retraites est sur le point d'arriver sur la place de l'Opéra où les forces de l'ordre sont toujours confrontées à des black blocks. 

PÉAGE


Selon la préfecture de Saône-et-Loire, 5000 manifestants bloquent le péage de Chalon-sur-Saône. "Des déviations à Chalon Nord et Chalon Sud ont été mises en place pour permettre aux automobilistes de contourner le blocage", indiquent les autorités. "Les forces de l’ordre ont du s’interposer pour empêcher l’envahissement de l’autoroute", ajoutent-elles. 

JEUNESSE


Le syndicat étudiant Unef a revendiqué jeudi 500.000 jeunes, dont 150.000 à Paris, dans les rues françaises lors de cette 9e journée de manifestation contre la réforme des retraites. 

PLACE DE L'OPÉRA


Des heurts entre manifestants et forces de l'ordre sont en cours sur la place de l'Opéra, à Paris. Ce sont notamment des black blocks qui s'en prennent aux forces de l'ordre. Aux projectiles reçu, les forces de l'ordre répliquent par des gaz lacrymogènes. 

MANIFESTANTE BLESSÉE


Selon un syndicat présent aux côtés de la victime et nos informations, la manifestante qui a perdu son pouce à Rouen est une assistante pour élèves en situation de handicap. Elle travaille au Collège Jean Lecanuet de Rouen. Elle aurait été blessée par une grenade de désencerclement. 


Âgée d'une quarantaine d’année et mère de deux enfants, elle a été prise en charge au CHU de Rouen. 


De son côté, la préfecture de la Seine-Maritime a indiqué que "les circonstances de cette blessure ne sont, à ce stade, pas établies". Des "investigations" vont être effectuées. 

RENNES


À Rennes, la manifestation - qui a rassemblé plus de 22.000 personnes selon les autorités - a été très tendue. Selon un premier bilan provisoire, 3 policiers ont été blessés. Treize autres agents ont été contusionnés. En outre, quatre manifestants ont été pris en charge par les pompiers. 

Le bilan de la manifestation à RennesSource : TF1 Info

UN POLICIER BLESSÉ


Un policier a été blessé lors des affrontements avec des manifestants à Paris, ce jeudi. Ayant perdu connaissance, il a été évacué par ses collègues. Selon nos informations, les "nouvelles sont rassurantes. C'est une urgence relative à ce stade". 

Un policier perd connaissance, des nouvelles rassurantesSource : TF1 Info

CHARLES III ET MANIFESTATIONS


Le nouveau souverain britannique débarque dimanche soir à Paris pour une visite officielle de trois jours. Outre-Manche, le contexte social explosif de la France interroge, même si une annulation paraît improbable. Reste que des détritus qui jonchent les rues de la capitale aux manifs qui secouent l’Hexagone, sa visite s’annonce mouvementée, sinon périlleuse.

INTERPELLATIONS À PARIS


Alors que la manifestation est tendue ce jeudi à Paris, les forces de l'ordre ont d'ores et déjà procédé à 21 interpellations dans la capitale. 

POMPIERS À PARIS


Des pompiers, qui prennent part à la manifestation contre la réforme des retraites ce jeudi, ont été applaudis dans les rues parisiennes. 

Pompiers manifestent et sont applaudis à ParisSource : TF1 Info

CELLULE DE CRISE À PARIS


Une cellule de crise a été activée ce jeudi, à Paris, "afin d'identifier et de prioriser les actions à engager afin d'assurer la continuité des services publics". 


"La collecte des déchets reste à ce jour très dégradée dans un contexte social tendu. Le tonnage d'ordures non ramassées dans Paris se stabilise, il est établi à 9600 tonnes. Les services de propreté sont intervenus sur les parcours de manifestation de ce jour pour limiter les risques, avec une collecte d'ores et déjà réalisée autour des Grands boulevards et dans l'ensemble des rues adjacentes. Hier, 200 bennes sont sorties. Cependant 107 bennes sont rentrées pleines en raison de blocages, partiel ou total, des sites de traitement des déchets du SYCTOM, affectant ainsi fortement la collecte dans l'ensemble des arrondissements", détaille la municipalité. 

PARIS


La préfecture a indiqué à LCI qu'un millier de black blocks avaient été recensés ce jeudi, en marge du cortège parisien. Les incidents en cours sont localisés "dans le pré-cortège", le cortège syndical progressant "normalement", précisent les autorités.

ZOOM SUR UNE FIGURE DU MOUVEMENT


Depuis le début des manifestations contre la réforme des retraites, Manès Nadel s'est fait remarquer par son engagement malgré son jeune âge. Du haut de ses 15 ans, le leader du syndicat la Voix lycéenne réclame le retrait du texte controversé et multiplie les interventions médiatiques.

BLOCAGES DE LYCÉES ET D'UNIVERSITÉS 


Le ministère de l'Éducation nationale a donné jeudi après-midi un bilan du nombre d'établissements concernés par des blocages ce jeudi. "148 incidents dans les lycées en France" ont été constatés : "38 blocages, 70 blocages filtrants, 14 tentatives de blocages et 26 autres formes de perturbation telles que des rassemblements, une coupure de courant localisée sur un établissement ou un feu de poubelle". 

GAZ ET PÉTARDS


Entre gaz lacrymogène et pétards, les tensions en marge de la manifestation à Paris, contre la réforme des retraites, se multiplient. 

Manifestations tendues à Paris, le 23 mars.
Manifestations tendues à Paris, le 23 mars. - Alain JOCARD / AFP

POUCE ARRACHÉ À ROUEN 


Selon nos informations, une manifestante a eu son pouce arraché en marge de la manifestation de Rouen. Elle est actuellement prise en charge par les secours.

PROVINCE


Les manifestants contre la réforme des retraites étaient nettement plus nombreux jeudi dans de nombreuses villes françaises, ce jeudi. 


À Rouen, la préfecture a dénombré 14.800 manifestants, un record depuis le début du mouvement social, tandis que la CGT en a revendiqué 23.000. Participation également en forte hausse à Lyon (22.000 à 55.000), Brest (20.000 à 40.000) ou Montpellier (18.000 à 40.000), où la mobilisation est toutefois restée en-deçà des sommets enregistrés lors des précédentes journées, surtout le 31 janvier et le 7 mars. Le regain par rapport à la précédente journée de mobilisation était aussi observé dans des villes moyennes comme Agen (4000 à 6000), Laval (5200 à 9600) ou Valenciennes (3100 d'après la police).

BLACK BLOCS


Le ton monte à Paris entre forces de l'ordre et groupes de black blocs, en marge du cortège de la manifestation contre la réforme des retraites. 

Les forces de police sont attaqués par des projectilesSource : TF1 Info

PÉTARDS 


Une personne a été interpellée ce jeudi en possession de mortiers artisanaux et de pétards, a annoncé le préfet de police de Paris. 

INTERPELLATION À PARIS


Un homme a été interpellé ce jeudi par les policiers, en marge du cortège parisien. 

Paris : un manifestant interpellé par les forces de l'ordreSource : TF1 Info

VANNES


À Vannes, où 45 policiers étaient mobilisés, 3 900 manifestants se sont rassemblés pour la manifestation, indique le préfet du Morbihan. Le barrage, mis en place au niveau du giratoire Pompidou à Vannes par la police nationale pour sécuriser le passage du cortège, a été forcé de manière violente, par des caillassages notamment. Des manifestants ont alors accédé à la RN 165 pour la bloquer, nécessitant l'interruption de la circulation et la mise en place d'une déviation.

VIOLENCES DANS LA CAPITALE


Des violences ont éclaté en tête de la manifestation contre la réforme des retraites jeudi à Paris, où plusieurs centaines d'éléments radicaux vêtus de noir ont brisé des vitrines et du mobilier urbain, a constaté un journaliste de l'AFP. 

Des personnes, identifiées comme des Black Bloc, ont notamment fracassé les vitres d'une supérette sur le boulevard Saint-Martin, qui mène vers la place de l'Opéra, point d'arrivée du cortège intersyndical parisien.


Ils ont ensuite ramassé pavés et divers projectiles, avant d'attaquer un fast-food McDonald's en scandant : "Ah ! Ah ! Anticapitaliste !", puis un autre peu plus tard. Une autre supérette a ensuite été dégradée et un "engin incendiaire" lancé dans une banque boulevard Bonne Nouvelle, a précisé la préfecture de police.


Par ailleurs, les protestataires ont lancé pavés et bouteilles sur les forces de l'ordre et incendié des poubelles. 

"VISION HUMILIANTE ET PRÉTENTIEUSE" 


La maire de Lille Martine Aubry a fustigé jeudi au départ d'une manifestation dans sa ville la "vision totalement humiliante et prétentieuse" du président Emmanuel Macron. "(J'ai) la conviction profonde qu'il nous humilie, qu'il n'écoute pas le peuple français, qu'il n'écoute même pas leurs représentants au Parlement", a lancé l'ex-première secrétaire du parti socialiste, qui s'est dite "non pas étonnée, mais extrêmement choquée" par l'entretien télévisé du chef de l'État, la veille. 

ENGAGEMENT CONTRE LA RÉFORME


800.000 manifestants sont présents dans les rues de la capitale ce jeudi, affirme la CGT. C'est le chiffre le plus élevé avancé par le syndicat depuis le début du mouvement, le précédent record dans la capitale remontant au 7 mars, avec 700.000 manifestants.

RATP


La RATP prévoit un trafic normal sur les réseaux Métro, Bus et Tramway pour la journée du vendredi 24 mars. Le trafic sera quasi normal sur la ligne A du RER et perturbé sur la ligne B, indique l'opérateur. 

MANIFESTATION PARISIENNE


La tension monte dans les rues de la capitale, entre feux de poubelles et gaz lacrymogènes. La plupart des manifestants continuent, toutefois, de battre le pavé pacifiquement. 

LILLE 


Des milliers de manifestants battent le pavé ce jeudi, à Lille. 

Manifestationscontre la réforme des retraites, à Lille, le 23 mars.
Manifestationscontre la réforme des retraites, à Lille, le 23 mars. - Sameer Al-Doumy / AFP

TENSIONS À PARIS 


De premières tensions sont observées à Paris entre manifestants et policiers. Des protestataires s'en prennent également à certaines enseignes dans le quartier de Strasbourg-Saint-Denis, sur le trajet du cortège.

DÉPLACEMENTS


La neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a lieu ce jeudi. Les transports sont particulièrement perturbés.

INTERPELLATIONS À PARIS


La préfecture de police de Paris a annoncé avoir effectué 2000 contrôles en amont de la manifestation. "5 interpellations ont été réalisées, dont une pour le port de cette arme prohibée", ajoute-t-elle.

PARIS


La manifestation s'est décomposée en deux trajets parallèles à Paris, en raison d'un trop grand nombre de protestataires. Une partie des personnes descend la rue de Rivoli. 

INCIDENTS À LORIENT 


Lors de la manifestation ce jeudi, 4000 personnes environ étaient présentes devant la sous-préfecture de Lorient, et donc devant le commissariat qui jouxte le bâtiment. Des effectifs de police sont sortis du commissariat et ont vite été dépassés par le nombre et la violence des manifestants, rapporte un membre des forces de l'ordre à LCI. 


L’incident est terminé, le feu qui a été allumé à proximité immédiate du commissariat est éteint. Mais de gros dégâts ont été constatés : des vitres brisées, des murs noirs et une grille brûlée. 


Selon un premier bilan, 12 policiers ont été légèrement blessés. 

RAFFINERIE EN NORMANDIE


Les grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Normandie ont reconduit jeudi peu après 14h00 "le refus de relève", actant de fait le rejet d'éventuelles réquisitions, a déclaré à l'AFP Alexis Antonioli, secrétaire général CGT.


"Nous en sommes à trois refus de relèves et l'équipe en place est à l'intérieur depuis 24 heures" a-t-il poursuivi, "hors une équipe ne peut plus prendre en charge les réquisitions passé 12 heures de travail".

RAFFINERIES


Les grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Normandie ont reconduit jeudi peu après 14h00 "le refus de relève", actant de fait le rejet d'éventuelles réquisitions, a déclaré à l'AFP Alexis Antonioli, secrétaire général CGT. "Nous en sommes à trois refus de relèves et l'équipe en place est à l'intérieur depuis 24 heures", a-t-il ajouté, "hors une équipe ne peut plus prendre en charge les réquisitions passées 12 heures de travail".

PENURIE


L'approvisionnement en kérosène de l'Île-de-France et de ses aéroports par la Normandie "devient critique". La raffinerie TotalEnergies de Normandie a été mise à l'arrêt le week-end dernier. Le gouvernement a "pris un arrêté de réquisition" à l'égard des grévistes de cette raffinerie.

PARIS


Le cortège parisien s'est élancé, depuis la place de la Bastille. Quelques gaz lacrymogènes ont déjà été aperçus. 

Nouvelle manifestation contre la réforme des retraites, ce jeudi 23 mars, à Paris.
Nouvelle manifestation contre la réforme des retraites, ce jeudi 23 mars, à Paris. - Emmanuel DUNAND / AFP

FONCTION PUBLIQUE


Un peu plus d'un agent sur six (15,5%) était en grève jeudi à la mi-journée dans la fonction publique d'Etat pour la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, selon le ministère de la Fonction publique.


Cette participation parmi les 2,5 millions d'agents de la Fonction publique d'Etat est en forte hausse par rapport à la précédente journée de mobilisation en semaine, le 15 mars, lors de laquelle elle avait chuté à moins de 3%. 

LORIENT


Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur a condamné les dégradations au commissariat de Lorient.

"PAYS A L'ARRET"


Le leader communiste Fabien Roussel a appelé jeudi, lors de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites, à "tout faire pour bloquer l'outil de travail" et "mettre le pays à l'arrêt".


"J'appelle les Français, les militants communistes partout où ils sont, dans leurs entreprises, sur leurs lieux de travail, à participer aux grèves reconductibles, à tout faire pour bloquer l'outil de travail, à faire en sorte de mettre le pays à l'arrêt, y compris à participer au blocage des voies de circulation", a-t-il déclaré à la presse.

BILAN


Voici les chiffres de la participation du jour, selon une source à la préfecture de police, concernant plusieurs manifestations en France. La mobilisation est plus importante : 


Marseille : 16.000 (contre 7.000 le 15 mars )

Arles : 5000 (contre 1000 le 15 mars )

Rennes : 22.200 (contre 7500 le 15 mars )

Nantes : 25.000 (contre 13.000 le 15 mars)

Saint-Nazaire : 9000 (contre 6200 le 15 mars)

Nice : 5200 (contre 3000 le 15 mars)

EBOUEURS EN GREVE A PARIS


Malgré la présence de 100 bennes ce jeudi dans les rues de Paris, le tonnage des déchets augmentent encore.

LORIENT


Selon nos confrères du Télégramme, le commissariat de Lorient a été ciblé ce jeudi par des manifestants. Les flammes ont été rapidement éteintes.

LYCÉES BLOQUÉS


Contacté par l'AFP, le ministère de l'Éducation nationale faisait état jeudi midi de "77 incidents dans les lycées en France : 27 blocages, 37 blocages filtrants, neuf tentatives de blocages et quatre autres formes de perturbation telles que des rassemblements ou une coupure de courant localisée sur un établissement". 

HEURTS ENTRE FORCE DE L'ORDRE ET MANIFESTANTS À NANTES


À Nantes, la police a annoncé 25.000 manifestants mais les syndicats revendiquent 80.000 manifestants, soit la plus grosse mobilisation depuis le début du mouvement.


La manifestation avait débuté dans le calme peu après 10h30 mais s'est tendue deux heures plus tard : aux jets de projectiles, les forces de l’ordre ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène, quasiment en continu pendant plus d’une heure, selon une journaliste de l’AFP sur place.


De nombreux manifestants ont exprimé leur colère par des slogans agressifs contre les forces de l’ordre – "flics violeurs assassins"- ou par de nombreux tags sur les murs de la ville.

DARMANIN CONDAMNE LES DÉGRADATIONS À LORIENT


Gérald Darmanin condamne "les attaques et dégradations contre la sous-préfecture et le commissariat de Lorient" ce jeudi dans un tweet. "Pensées aux fonctionnaires blessés. Ces actes ne peuvent rester impunis", a déclaré le ministère de l'Intérieur.


Symptôme des tensions, la manifestation organisée à Lorient (Morbihan) a été marquée par des troubles inédits, lorsque des manifestants, en grande partie des jeunes au visage dissimulé, ont pris pour cibles les forces de l'ordre et le commissariat de la ville. Des vitres du bâtiment, où les policiers s'étaient retranchés, ont été cassées par des jets de projectiles et des feux allumés contre le portail, avant l'intervention des gendarmes pour disperser la foule, a constaté un correspondant de l'AFP.

TENSIONS À RENNES


Des tensions sont en cours entre les manifestants contre la réforme à retraite et les forces de l'ordre ce jeudi à Rennes. La police a fait usage de jets d'eau contre les manifestants.


Des black blocks ont jeté du mobilier urbain et monté une barricade avec des poubelles et des planches en bois installées sur les vitrines de certains magasins. Quatre personnes ont été interpellées.

LAURENT BERGER (CFDT) APPELLE À LA "NON-VIOLENCE"


Le secrétaire général de la CFDT a appelé jeudi "au respect des biens et des personnes, à la non-violence", à l'occasion de la neuvième journée de manifestation contre la réforme des retraites, marquée selon lui par un "regain de mobilisation".


"Jusqu'au bout il va falloir garder l'opinion, c'est notre pépite", et pour cela "il faut des actions non violentes, qui n'handicapent pas le quotidien des citoyens", a expliqué Laurent Berger peu avant le départ du cortège parisien.

25,3% DE GRÉVISTES CHEZ EDF


Un peu plus d'un quart des salariés d'EDF (25,3%) ont cessé le travail jeudi à la mi-journée, pour la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, selon la direction.


Cette participation est en légère hausse par rapport à la précédente journée de mobilisation en semaine, le 15 mars, lors de laquelle la direction avait comptabilisé 22,45% de grévistes à mi-journée par rapport aux effectifs totaux de l'entreprise.

PHILIPPE MARTINEZ : "UN TRÈS HAUT NIVEAU DE MOBILISATION"


"Tous les chiffres qui nous remontent montrent qu'on est à un très haut niveau de mobilisation. La détermination est toujours très importante", salue le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez sur LCI. 


"On est presque au niveau du 7 mars", a-t-il précisé. La mobilisation avait atteint 1,28 million de manifestants selon le ministère de l'Intérieur et 3,5 millions de personnes selon les syndicats.

PAS DE CHANGEMENT POUR LA VISITE DE CHARLES III


Malgré  les grèves en France, pas de changements prévus pour la visite de Charles III à Paris, annonce le gouvernement britannique.

LA TOUR EIFFEL ET LE CHÂTEAU DE VERSAILLES FERMÉS


À l'occasion de cette 9e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la Tour Eiffel et le château de Versailles sont fermés, tout comme l'Arc de Triomphe. La nocturne du musée d'Orsay a de son côté été annulée ce soir, le musée fermera ses portes à 18h.

SNCF


Selon une source syndicale, la SNCF recense 25% de grévistes à la mi-journée. Un taux provisoire, bien moindre qu'au début du mouvement, pour la 9e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. 


Toujours selon les syndicats, 15% des cheminots devraient par ailleurs être en grève vendredi. Les syndicats de la SNCF ont appelé à une grève reconductible depuis le 7 mars dernier.

COUPURE DE COURANT À LA MAIRIE DU VE À PARIS


"La mairie du 5e de Paris dont la maire est Florence Berthier qui est favorable a réforme des retraites été mise en sobriété énergétique ce matin par les robins des Bois de l'énergie", a affirmé Karim Abed, secrétaire général CGT énergie d'Ouest Ile-de-France, sur Twitter.


Enedis a confirmé la coupure et a pu rétablir le courant peu avant midi. "La mairie est réalimentée depuis 11h45", a précisé le gestionnaire du réseau à la mi-journée. 

GARE DE LYON : LES CHEMINOTS ENVAHISSENT LES VOIES


Les cheminots envahissent les voies ferroviaires à la gare de Lyon. "Il faut faire des blocages partout", a déclaré Fabien Villedieu, délégué syndical Sud-Rail, au micro de LCI. "On a un président qui n'écoute pas la rue, qui n'écoute pas les grévistes, qui n'écoute même pas les élus du peuple", a dénoncé le syndicaliste avant d'occuper les voies afin de "bloquer tout le trafic".

21,41% D'ENSEIGNANTS GRÉVISTES


La neuvième journée d'action contre la réforme des retraites se traduit par un taux d'enseignants grévistes de 21,41%, dont 23,22% dans le primaire et 19,61% dans le secondaire (collèges et lycées), selon les chiffres du ministère de l'Education.


Ces taux sont en-deçà de ceux des syndicats: le Snuipp-FSU, première organisation dans les écoles maternelles et élémentaires, évalue qu'entre 40 et 50% des professeurs du primaire sont en grève et le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a donné jeudi un taux de 50% de grévistes chez les professeurs et autres personnels de l'éducation.

FORTE MOBILISATION GARE DE LYON


Des centaines de grévistes manifestent à la gare de Lyon. "Je veux dire merci à Macron parce qu'avec son intervention complètement arrogante, il a donné un bon coup de collier à la mobilisation", a affirmé Fabien Villedieu, délégué syndical Sud-Rail, au micro de LCI. "Grâce au 49.3, la mobilisation a changé de nature", a-t-il assuré.

30% DES VOLS ANNULÉS À ORLY VENDREDI


La Direction générale de l'Aviation civile demande aux compagnies d'annuler à nouveau 30% de leurs vols à Paris-Orly vendredi et 20% dans d'autres aéroports en raison de la grève de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites, a annoncé jeudi cette administration.


Les aéroports concernés en région par la suppression d'un vol sur cinq seront Marseille-Provence, Bordeaux-Mérignac et Lyon-Saint-Exupéry, et ce aussi bien vendredi que samedi, a précisé la DGAC dans un communiqué. A Orly, la situation s'améliorera samedi pour les voyageurs avec 15% des vols annulés, selon la même source.

RÉUNION INTERSYNDICALE CE SOIR


L'intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CGT, CFTC, FO, FSU, Solidaires, Unsa et l'ensemble des organisations de jeunesse Fage, Fidl, MNL, Unef et VL, se réuniront, ce jeudi 23 mars, au siège de la CFDT à Paris, selon un communiqué de la CFDT. Une conférence de presse devrait se tenir à 19h30.

PARCOURS DE LA MANIFESTATION À PARIS


La manifestation contre la réforme des retraites à Paris ce jeudi s'élancera de la place de la Bastille à 14 heures pour rejoindre la place de l'Opéra à 19 heures. 


Le cortège passera pas le boulevard Beaumarchais, le boulevard des Filles-du-Calvaire, le boulevard du Temple, la place de la République, le boulevard Saint-Martin, le boulevard Saint-Denis, le boulevard Bonne-Nouvelle, le boulevard Poissonnière, le boulevard Montmartre, le boulevard des Italiens et le boulevard des Capucines.

LE CENTRE POMPIDOU FERMÉ


"En raison du mouvement de grève national du jeudi 23 mars 2023, le Centre Pompidou et la Bpi n'ouvriront pas leurs portes aujourd'hui" à Paris, indique la Bibliothèque publique d'information (Bpi) sur Twitter.

TERMINAL BLOQUÉ À ROISSY


Le terminal 1 de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est bloqué par des manifestants contre la réforme des retraites ce jeudi. "Les accès routiers aux abords du  terminal 1 sont actuellement perturbés" en raison de la "manifestation en cours à Paris-CDG", confirme Paris Aéroport sur Twitter.

L'UNIVERSITÉ PARIS-PANTHÉON-ASSAS BLOQUÉE


L'université Paris-Panthéon-Assas est bloquée ce jeudi à Paris, selon le syndicat Solidaires. 

LA VISITE DE CHARLES III MENACÉE


La colère sociale sur les retraites en France menace de perturber la visite la semaine prochaine du souverain britannique Charles III, que des élus de l'opposition réclament d'annuler et qui est "dans le viseur" de syndicalistes.


Si le préfet de police de Paris Laurent Nunez s'est dit "très serein" sur BFMTV, Buckhingham Palace garde cependant un œil inquiet sur les manifestations, rapporte le Daily Mail qui évoque des précautions logistiques supplémentaires.


Charles III effectue du 26 au 29 mars sa première visite d'Etat à l'étranger en tant que souverain. Outre un dîner organisé au château de Versailles, il se recueillera à l'Arc de Triomphe avant de s'adresser au Sénat, une première pour un monarque britannique. Il se rendra également à Bordeaux où il doit circuler en tram.

500 LYCÉES MOBILISÉS SELON UN SYNDICAT LYCÉEN


Près de 500 lycées seraient mobilisés ce jeudi contre la réforme des retraites, selon le leader du syndicat la Voix lycéenne Manès Nadel. "On n'a pas les remontées exactes mais on est aux alentours de 500 lycées mobilisés", a avancé l'élève de seconde au micro de LCI, saluant "un fort rebond dans la mobilisation".


"Il y a un regain très clair de mobilisation depuis le recours d'Elisabeth Borne au 49.3. Les lycéens voient très bien qu'on peut passer en force sur l'Assemblée mais ils ne passeront pas en force sur nous", a également affirmé le lycéen, qui réclame "le retrait pur et simple" de la réforme des retraites.

GARE SAINT-CHARLES BLOQUÉE À MARSEILLE


Une centaine de manifestants a investi une partie des voies ferroviaires de la gare Saint-Charles à Marseille, rapporte le journal La Provence ce jeudi. Ils avancent vers un des lieux de garage des trains, selon le journal régional.


Le trafic des trains a été complètement interrompu et les trains à destination de Paris, Aix et Avignon sont arrêtés à quai. Seuls des retards de 10 à 40 minutes sont pour l'instant annoncés.

PÉRIPHÉRIQUE BLOQUÉ À LILLE


Des manifestant ont bloqué le périphérique à Lille ce jeudi matin, selon une journaliste de la Voix du Nord. Ils ont d'abord bloqué le rond-point de la porte d'Arras puis le pont de Fives, ainsi que plusieurs entrées et sorties du périphérique, rapporte le quotidien régional. 


Les manifestants ont ensuite installé des barrières sur la route du périphérique, avant d'être évacués par les forces de l'ordre. Une personne a été interpellée selon la Voix du Nord. 

PÉNURIE DE KÉROSÈNE


L'approvisionnement en kérosène de l'Ile-de-France et de ses aéroports par la Normandie "devient critique" en raison des grèves dans les raffineries, a indiqué jeudi à l'AFP le ministère de la Transition énergétique qui est prêt à faire réquisitionner des grévistes.


Compte tenu de cette situation, le gouvernement a "pris un arrêté de réquisition" à l'égard des grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Normandie, mise à l'arrêt le week-end dernier et où les expéditions de carburants sont bloquées; "mais il n'a pas été décidé de le notifier à ce stade", a ajouté le ministère.


De son côté, la Direction générale de l'Aviation civile prévient depuis plusieurs jours les compagnies aériennes que les réserves de kérosène dans les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly sont "sous tension", les incitant à prendre leurs précautions, publiant deux "notices pour les missions aériennes" (NOTAM) à cet effet.

RÉQUISITION AU DÉPÔT PÉTROLIER DE FOS-SUR-MER


"Compte tenu des tensions d’approvisionnement dans certains départements, le Gouvernement a renouvelé, pour 48h en tant que de besoin, la réquisition des personnels indispensables au fonctionnement du dépôt de Fos sur Mer", nous indique le ministère de la Transition énergétique. "La réquisition a démarré ce jeudi à minuit. Elle concerne 3 salariés par relève."


"Nous intervenons de manière ciblée pour débloquer les dépôts qui sont entravés par des manifestants", a déclaré Agnès Pannier-Runacher. "Je le dis avec force : si la grève est un droit constitutionnel fondamental, le blocage n’en est pas un, surtout lorsqu’il conduit à des violences inacceptables", tient à rappeler la ministre de la Transition énergétique.

293 KM DE BOUCHONS EN ÎLE-DE-FRANCE


Les bouchons en Île-de-France sont retombés à 293 km à 9 heures, selon le site d'information routière Sytadin.

Emmanuel Macron ne veut pas reculer, eux non plus. Les syndicats appellent à une 9e journée d'action contre la réforme des retraites ce jeudi 23 mars, accompagnée de grèves et de manifestations dans tout le pays. Une mobilisation qui survient une semaine après l'adoption au forceps du projet de loi contesté, par le biais d'un 49.3 qui a suscité la colère de l'opposition et des critiques jusque dans la majorité. Mais aussi au lendemain de l'interview du chef de l'Etat aux 13H de TF1 et France 2 qui malgré l'intention d'"apaisement" affichée par le Président, a de nouveau suscité les foudres des syndicats et des opposants au texte. 

La colère va-t-elle regonfler les rangs de la contestation, ou la résignation va-t-elle gagner les opposants ? À Paris, le cortège partira de la place de la Bastille à 14 heures, pour rejoindre la place de l'Opéra. Entre 600.000 et 800.000 manifestants sont attendus dans les rues, dont 40.000 à 70.000 dans la capitale, selon les estimations des services de renseignement.  

Dans les transports, le trafic sera fortement perturbé, selon les prévisions de la SNCF et de la RATP. Le mouvement touchera également notamment les contrôleurs aériens et l'Education nationale, tandis que des grèves et blocages se poursuivent dans les raffineries et chez les éboueurs.


La rédaction de TF1info

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info