EN DIRECT - Retraites : la 5e journée de mobilisation aura lieu jeudi 16 février, annoncent les syndicats

Publié le 6 février 2023 à 20h00, mis à jour le 9 février 2023 à 10h22

Source : JT 20h Semaine

Les syndicats ont annoncé que la cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites aura lieu jeudi 16 février.
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TRAFIC PERTURBÉ À LA SNCF


La grève contre le projet de réforme des retraites se poursuit ce mercredi à la SNCF. En moyenne, seulement deux TGV sur trois et la moitié des Intercités et des TER circulent.

Urgent

NOUVELLE MOBILISATION LE 16 FÉVRIER


Les syndicats annoncent que la cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites aura lieu jeudi 16 février. "L'intersyndicale réunie ce jour a décidé d'une journée nationale d'action interprofessionnelle le 16 février", a déclaré à l'AFP Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l'Unsa, au nom des huit principaux syndicats.

BLOCAGE


Quelque 300 manifestants bloquaient mercredi matin les accès à la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique), près de Saint-Nazaire, dans le prolongement de la journée d'action nationale contre le projet de réforme des retraites organisée la veille, ont constaté des journalistes de l'AFP.


Les manifestants, parmi lesquels se trouvaient non seulement des salariés de la raffinerie, mais aussi des représentants d'autres secteurs, comme des cheminots, des enseignants ou des dockers, ont allumé tôt dans la matinée un feu de palettes en travers de la route départementale qui dessert la raffinerie.


Après avoir découpé un grillage, ils ont aussi brièvement occupé les rails de la voie ferrée reliant Saint-Nazaire à Nantes, sous l'oeil des forces de l'ordre déployées à proximité. Si aucune livraison de carburant ne sortait du site mercredi, l'installation continuait en revanche de fonctionner, précisent les grévistes.

AGRESSION


Un journaliste de la chaîne BFMTV a été agressé mardi à Nice lors de la manifestation contre la réforme des retraites par trois hommes qui ont été placés en garde à vue, a-t-on appris auprès de la chaîne et de la police. Le jeune journaliste a été pris à partie mardi en fin de matinée au terminus de la manifestation alors qu'il préparait un duplex pour l'antenne nationale, a expliqué à l'AFP Nicolas Galup, chef du bureau niçois de la chaîne d'information en continu, confirmant une information du quotidien Nice-Matin.


Trois hommes ont tenté de lui arracher son micro et le journaliste "a pris un coup au visage, mais physiquement, il s'en est très bien remis", a-t-il ajouté. "Il est choqué, car se faire agresser pendant un duplex, on ne comprend pas le sens", a précisé Nicolas Galup, précisant que le journaliste ne s'est pas vu prescrire de jours d'incapacité temporaire de travail (ITT).


Le jeune reporter a déposé plainte et la chaîne "va en faire de même". Les trois auteurs présumés des faits, âgés entre 18 et 23 ans ont été interpellés et placés en garde à vue, a indiqué la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP). Les trois hommes sont également soupçonnés de s'en être pris pendant la manifestation à un militant des Jeunesses communistes qui n'a pu être identifié, a ajouté la DDSP.

ÉLECTRICITÉ


Les grévistes d'EDF ont maintenu dans la nuit de mardi à mercredi des baisses de charges (production) d'environ 1000 MW, principalement dans les centrales thermiques, sans occasionner de coupures, a-t-on appris auprès de la CGT et d'EDF.


Les centrales au gaz de Martigues (Bouches-du-Rhône) et de Blénod (Meurthe-et-Moselle) étaient les principales concernées par ces baisses, qui avaient touché plusieurs centrales nucléaires mardi, journée de mobilisation nationale contre le projet de réforme des retraites, selon le site internet d'EDF.


Elles ont atteint 6160 MW mardi au plus fort du mouvement, selon la direction d'EDF, et jusqu'à 7.000 MW, "soit 10% de la consommation française", selon la CGT, qui prévoyait de nouvelles baisses pour mercredi.

SNCF


De nouvelles perturbations sont à prévoir ce mercredi à la SNCF. La compagnie prévoit 2 TGV sur 3 et 1 TER sur 2. Le retour à la normale est annoncé pour jeudi.

"BORDÉLISATION"


Invité sur BFMTV, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a estimé que la "bordélisation" était à l'Assemblée nationale et non dans la rue dans la contestation contre la réforme des retraites. Il a également prévenu contre un risque "que cela dégénère" dans les manifestations en raison de la colère de la population.

Urgent

GRÈVE


Les grévistes de TotalEnergies ont reconduit mercredi matin le mouvement contre le projet de réforme des retraites du gouvernement dans la plupart des raffineries du groupe, a-t-on appris auprès de la CGT.


Le syndicat dénombrait 100% de grévistes parmi les opérateurs des équipes du matin au dépôt de carburants de Flandres (Nord), près de Dunkerque, 80% à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique), 70% à la raffinerie de Feyzin (Rhône) et 56% à la raffinerie de Normandie.

26 INTERPELLATIONS À PARIS


Des tensions ont éclaté en toute fin de cortège, dans la capitale, ce mardi. En marge de la manifestation parisienne, qui a rassemblé 57 000 personnes à Paris, 26 individus ont été arrêtés, selon nos informations. 

LES SYNDICATS DONNENT RENDEZ-VOUS LE 11 FÉVRIER


Dans un communiqué de presse, envoyé ce mardi soir, l’intersyndicale se félicite d'être parvenue à rassembler 2 millions de manifestants pour la 3e journée nationale d'action. Elle appelle "toute la population à manifester encore plus massivement le samedi 11 février sur l’ensemble du territoire pour dire non à cette réforme". "D’ici là, explique l'intersyndicale, elle invite à interpeller les députés et sénateurs et à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève".

MOBILISATION EN BAISSE SELON LE MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR


Tandis que la CGT revendiquait la mobilisation de "près de deux millions de participants", le ministère de l'Intérieur a de son côté comptabilisé 757.000 manifestants partout en France, dont 57.000 à Paris. Le syndicat avait plus tôt assuré que le rassemblement parisien avait réuni 400.000 personnes.


La mobilisation serait donc en baisse, avec une participation qui passe en dessous du million de manifestants, contrairement aux deux premières journées nationales d'action.

GRÉVISTES CHEZ EDF


La direction d'EDF a annoncé une mobilisation moindre au sein de l'entreprise contre le projet de réforme des retraites avec 36,9% de personnes en grève, contre un taux de grévistes à 46,5% le 31 janvier dernier.

"PRÈS DE DEUX MILLIONS" DE MANIFESTANTS, SELON LA CGT


Selon la CGT, "près de deux millions" de personnes ont manifesté partout en France durant cette troisième journée de mobilisation, soit moins que lors du 31 janvier où 2,8 millions de participants avaient été évoqués ou lors du 19, avec plus de deux millions personnes.


La manifestation parisienne a réuni 400.000 personnes selon la CGT, autant que le 19 janvier, mais dans de nombreuses villes de province, les cortèges étaient moins fournis, selon les chiffres des autorités et des organisateurs. Les chiffres du ministère de l'Intérieur n'ont pas encore été donnés.

SEPT NOUVELLES INTERPELLATIONS À PARIS


En cette fin de journée de mobilisation, la préfecture de police de Paris a fait savoir que ce sont 17 personnes, à 18 heures, qui ont été interpellées en tout depuis le début du rassemblement parisien.

GRÈVE DES MAIRIES


Comme lors du 31 janvier, la maire de Paris, Anne Hidalgo avait annoncé la fermeture de sa mairie en solidarité avec le mouvement de mobilisation contre le projet de réforme des retraites.

DES PERTURBATIONS SONT ENCORE PRÉVUES MERCREDI


Contre la réforme des retraites, les agriculteurs et les tracteurs seront dans la rue à Paris au lendemain de la journée nationale de mobilisation pour perturber la circulation routière.

DES "ÉLÉMENTS PERTURBATEURS" EN TÊTE DE CORTÈGE


Selon les journalistes LCI en direct de la manifestation, alors que le cortège continue d'arriver place de la Bastille, des "éléments perturbateurs" sont arrivés en tête du défilé. Ils ont été poussés sur la place par les forces de l'ordre pour que les camions des syndicats arrivent ensuite sans perturbations.


Quelques charges policières et échanges de projectiles et de gaz lacrymogène ont été observés avant que l'ambiance se calme. Actuellement, le cortège continue d'arriver place de la Bastille alors que la fin du rassemblement est prévue pour 19 heures.

Charge policière en fin de cortège à ParisSource : TF1 Info

INTERPELLATIONS À PARIS


Selon un nouveau bilan, qui reste provisoire, de la part de la préfecture de Paris, après trois interpellations faites par la police, une quatrième personne a été arrêtée pour des jets de projectiles place de la République. Six autres interpellations ont été réalisées, pour le même motif, rue Amelot et rue Chemin Vert. En tout, ce sont donc 10 personnes qui ont été interpellées durant cette manifestation qui se déroule toujours, dans l'ensemble, dans le calme.

CHARGE POLICIÈRE EN FIN DE CORTÈGE


Tandis que la tête de cortège est arrivée place de la Bastille dans le calme, l'ambiance se tend en cette fin d'après-midi, avec une charge policière. Depuis le début de la manifestation, trois personnes ont été interpellées.

INTERPELLATIONS À RENNES


Selon la préfecture de Rennes, à la suite de la manifestation contre le projet de réforme des retraites, des heurts ont éclaté entre certains individus et la police. 13 personnes ont été interpellées.

MOBILISATION DE LA CFDT


Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, s'est félicité pour la mobilisation de son syndicat, dans la rue, contre la réforme des retraites. L'intersyndicale se réunira seulement samedi, après la deuxième journée de mobilisation de la semaine, pour annoncer la suite du mouvement.

ARRIVÉE DU CORTÈGE PARISIEN PLACE DE LA BASTILLE


Partie à 14 heures place de l'Opéra, la tête de cortège parisien est désormais place de la Bastille, lieu d'arrivée de la manifestation. La mobilisation doit se terminer à 19 heures.

NOUVELLES PERTURBATIONS À LA SNCF


Des perturbations sont à nouveau prévues du côté de la SNCF mercredi, au lendemain de la 3e journée de la mobilisation nationale. 2 TGV sur 3 et 1 TER sur 2 sont annoncés. Du côté des Intercités, 1 train sur 2 est assuré en journée et aucun intercité de nuit n'est prévu. La circulation des trains internationaux sera également perturbée.


L'entreprise ferroviaire n'a néanmoins pas appelé à débrayer samedi, autre journée de mobilisation cette semaine, afin d'épargner les départs en vacances. La zone A débutera effectivement sa deuxième semaine de pause tandis que la zone B initiera sa période de vacances d'hiver.

"ON VA ESSAYER DE FAIRE PLUS FORT SAMEDI PROCHAIN"


Au départ du cortège, les représentants syndicaux ont assuré que la mobilisation ne s'essoufflerait pas, avec en ligne de mire, la journée de samedi. "On va essayer de faire plus fort samedi prochain", a déclaré Laurent Berger, secrétaire générale de la CFDT.

La réponse des syndicats mobilisés dans la rueSource : TF1 Info

DES HEURTS À RENNES, EN FIN DE MANIFESTATION


Des heurts ont opposé à Rennes des manifestants et les forces de l'ordre à l'issue du défilé organisé pour protester contre le projet de réforme des retraites. 13 personnes ont été interpellées, a indiqué la préfecture dans un communiqué, et un policier aurait été blessé.


Peu après la fin officielle de la manifestation qui s'était déroulée dans le calme, à l'arrivée du cortège sur la place de Bretagne, un groupe de manifestants, de "quelque 200 individus" selon la préfecture, a tardé à se disperser et a entamé un face à face avec les forces de l'ordre déployées sur place, comme c'est souvent le cas à Rennes lors de tels mouvements sociaux.


La préfecture d'Ille-et-Vilaine a lancé un appel à "quitter les lieux" et à "se désolidariser des fauteurs de troubles", ce qui n'a pas empêché un groupe de manifestants de commencer à monter une barricade avec du matériel de chantier, selon des journalistes sur place.


Des tirs de feux d'artifice et de grenades lacrymogènes ont été échangés. Les forces de l'ordre ont fait usage à deux reprises d'un canon à eau. Plusieurs poubelles ont été incendiées et des vitrines, notamment celles de deux agences immobilières, ont été brisées.

400.000 MANIFESTANTS À PARIS


Selon les chiffres de la CGT, 400.000 personnes manifestent à Paris contre la réforme des retraites, soit le même nombre de personnes mobilisées que lors du 19 janvier, mais moins que le 31 janvier, où elles étaient selon la CGT 500.000.

"L'OBJECTIF, C'EST DE MAINTENIR LA PRESSION"


Interrogé sur la baisse de la mobilisation en cette 3e journée de manifestation, le député LFI Manuel Bompard a rappelé qu'il y avait "encore beaucoup de monde". "L'objectif aujourd'hui, c'est de maintenir la pression sur le gouvernement au moment où commence le débat dans l'hémicycle. La date de samedi est la date décisive. Aujourd'hui, le mouvement garde son souffle mais le plus important, c'est samedi", détaille l'élu des Bouches-du-Rhône, présent dans le cortège parisien.

Manuel Bompard en direct de la manifestation parisienneSource : TF1 Info

MOBILISATION EN BAISSE EN RÉGION


Selon les premières remontées des préfectures sur les mobilisations en région, le nombre de manifestants est en baisse partout. À Nantes, 20.000 personnes ont manifesté, contre 28.000 la semaine précédente. À Saint-Nazaire, ils étaient 10.200 à se mobiliser, contre 14.000 le 31 janvier. À Rennes, 14.600 personnes ont manifesté, contre 23.000, à Saint-Malo, ils étaient 2300 contre 3200 la semaine dernière. À Bordeaux, 9500 personnes se sont mobilisées, contre 16.500 la semaine auparavant.

OPÉRATION ESCARGOT


La Voix du Nord rapporte une opération escargot en protestation contre la réforme des retraites, en cours entre Calais et Dunkerque, sur l'autoroute A16. Celle-ci est partie vers 13 h 45 et compte une dizaine de véhicules. Cette opération accompagne une manifestation classique ce matin à Calais qui aurait réuni 4000 personnes, contre 5000 lors des deux précédentes journées de mobilisation.

"TOUT LE MONDE NE PEUT PAS FAIRE TROIS JOURS DE GRÈVE"


Dans le cortège, la mobilisation est un peu en baisse. "On s'attendait à ce qu'aujourd'hui, il y ait un peu moins de personne. C'est la 3e journée, tout le monde ne peut pas faire trois jours de grève. Mais le mouvement est là, on continue", déclare Alexis, contrôleur de gestion et syndicaliste, en direct de la manifestation parisienne, ce mardi après-midi.

Les syndicats se projettent déjà sur la journée de samediSource : TF1 Info

LIMOGES


En Haute-Vienne, à Limoges, la manifestation s'est aussi élancée à 14h. Le 31 janvier dernier, les syndicats avaient recensé 40.000 personnes et espéraient réunir encore plus de manifestants ce mardi.

DES SYNDICATS QUI SE PROJETTENT DÉJÀ VERS SAMEDI


Alors que les chiffres de mobilisation s'annoncent en baisse, les syndicats se projetant déjà vers la quatrième journée de manifestation, samedi, pour maintenir la pression sur la majorité, au front dans l'hémicycle.


"Le message de ce soir, ce sera un appel à manifester massivement samedi", a déclaré le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, reconnaissant pour la journée de mardi "un petit handicap avec les vacances", qui ont commencé pour la zone A. "Mais le débat parlementaire c'est jusque fin mars, et en mars il n'y aura plus de vacances", a-t-il prévenu.

PARTICIPATION MOINDRE POUR CETTE 3E JOURNÉE DE MOBILISATION


Les chiffres des cortèges qui se sont déroulés dans la matinée montraient une participation moindre que le 31 janvier : par exemple 5000 à Angoulême selon les autorités, contre 8500 le 31 janvier et 9000 le 19 janvier. À Rouen, les manifestants étaient 8700 selon la préfecture, contre 13.800 le 31 janvier et 13.000 le 19.

FONCTION PUBLIQUE


On dénombrait 11,4% de grévistes dans la fonction publique d'État ce mardi à la mi-journée, contre 19,4% le 31 janvier, et 28% le 19, selon les chiffres du ministère. 

ESTIMATIONS


Les syndicats ont appelé ce mardi à un troisième acte de mobilisation contre la réforme des retraites. Après deux premiers rendez-vous très suivis, ce nouvel appel va-t-il rencontrer le même écho ? Les chiffres des premières manifestations dévoilés à la mi-journée semblent pour l'heure en deçà de ceux du 31 janvier.

PARIS


La manifestation parisienne contre la réforme des retraites s'élance peu à peu de la place de l'Opéra. Le cortège doit passer par la place de la République avant d'arriver à Bastille.

IMAGES


La population s'est mobilisée à Caen, ce mardi

MI-PARCOURS


Plusieurs secteurs ont vu leur taux de grévistes chuter ce mardi à la mi-journée, pour le 3e round de mobilisation contre la réforme des retraites. Une mobilisation clé pour les syndicats qui espèrent poursuivre le mouvement de contestation. Une nouvelle journée de manifestation est prévue pour samedi 11 février.

MOBILISATION CHEZ EDF


Le taux de grévistes chez EDF s'élevait à la mi-journée à 30,3% de l'effectif global, contre 40,3% lors de la journée de mobilisation du 31 janvier, annonce la direction de l'entreprise. 


Le mouvement social a entraîné des baisses de charge (de production) dans les centrales électriques qui atteignaient 4120 MW en fin de matinée, soit l'équivalent de quatre réacteurs nucléaires. Le 31 janvier, elles avaient représenté au même moment quelque 3210 MW, toujours selon la direction.

MARTINEZ APPELLE À DES GRÈVES "PLUS DURES"


Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a pris la parole à Paris, avant le début de la manifestation contre la réforme des retraites. "Si le gouvernement persiste à ne pas écouter, forcément, il faudra monter d'un cran, avec des actions plus marquées", prévient-il, appelant à "des grèves plus dures, plus nombreuses, plus massives et reconductibles". Présent à ses côtés, Laurent Berger (CFDT) a jugé que ce serait "une folie démocratique de rester sourd" à la contestation.

MOBILISATION À LA SNCF


Selon des sources syndicales, on compte 25% de grévistes à la SNCF, contre 36% le 31 janvier et 46% le 19, lors de la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

INTERPELLATIONS


Cinq personnes ont été interpellées ce matin après une action de "désobéissance" de l'association ATTAC devant l'Assemblée nationale. Les militants ont dégradé l'une des portes de l'Assemblée nationale et la statue de la Loi toute proche qui arboraient des messages hostiles à la réforme des retraites.

LE TOUR EIFFEL FERMÉE


En raison de la mobilisation contre la réforme des retraites, la Tour Eiffel va rester fermée ce mardi. "Le parvis reste néanmoins ouvert et accessible gratuitement jusqu'à 21h", précise le site.

NANTES


 Le cortège s'est également élancé du côté de Nantes ce mardi. 

LOIC VENANCE / AFP

MARSEILLE


La mobilisation a débuté à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, avec le départ du défilé contre la réforme des retraites.

CHRISTOPHE SIMON / AFP

TAUX DE GRÉVISTES DANS L'ÉDUCATION


Le ministère de l’Éducation nationale a publié en fin de matinée les taux de grévistes dans les écoles, collèges et lycées. Une mobilisation en baisse par rapport à la précédente journée de manifestation du 31 janvier.


Dans le détail, selon le ministère, 12,87% des personnels sont en grève contre 23,52% le 31 janvier. Dans le détail, dans les écoles, 14,17% des enseignants ont cessé le travail contre 25,93% lors de la précédente mobilisation. Du côté des collèges, 16,65% font grève ce mardi contre 29,69%. Dans les lycées, le taux de grévistes est de 11,42% (contre 21,87%) et dans les lycées professionnels, on en compte 8,71% (contre 16,4%).


Ces chiffres ne prennent pas en considération la zone A, déjà en vacances scolaires. Cette zone, la première en congés dans le calendrier scolaire, comprend les académies de Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers.


De leur côté, pour cette troisième journée de mobilisation, les syndicats enseignants n'ont pas donné à ce stade de chiffres de mobilisation des enseignants, estimant difficile de "comparer des choses qui ne sont pas comparables", explique le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. Seul le Snuipp-FSU Paris (premier syndicat du primaire) a affirmé sur Twitter que "près d'un enseignant sur deux sera en grève et au moins 60 écoles seront complètement fermées mardi" dans la capitale. "Malgré un contexte salarial difficile, un tel niveau de mobilisation sur la durée est historique !", a-t-il martelé.

ATTAC DEVANT L'ASSEMBLÉE


À Paris, l'Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne (Attac) mène une action "désobéissante" devant l'Assemblée nationale. L'organisme veut "dénoncer le caractère illégitime, injuste et injustifié de la réforme".

PREMIERS CORTÈGES


Les premiers cortèges contre la réforme des retraites se sont élancés ce mardi matin. À Saint-Denis de la Réunion, près de 5000 personnes sont descendues dans la rue ce mardi matin.

Richard BOUHET / AFP

LES ÉTUDIANTS MOBILISÉS


Vacances obligent, moins de grévistes sont attendus chez les enseignants. Des lycéens se sont mobilisés au petit matin, comme à Rennes au lycée Jean-Macé ou à Marseille devant Victor-Hugo. À l'université de Rennes-2 et Jean-Jaurès à Toulouse, des étudiants ont voté le blocage lundi. Le campus de Lille II a aussi été brièvement bloqué, tandis qu'à Tolbiac, à Paris, plusieurs dizaines d'étudiants ont bloqué les ascenseurs et distribuaient des tracts devant l'entrée.

PAS DE MANQUE DE CARBURANT


Des raffineries sont bloquées ce matin en France. "Les expéditions de produits au départ des sites de TotalEnergies sont interrompues ce jour", a confirmé la direction, les grévistes utilisant des modalités d'action similaires à celles des précédentes journées.


"Il n'y a pas de manque de carburants" dans les stations-service du groupe, a assuré la direction, comme les fois précédentes. "Les stocks en dépôts et en station-service sont à un niveau satisfaisant".

LE POINT SUR LES MOBILISATIONS


Les mouvements de grèves pourraient perdre en intensité par rapport aux deux précédentes journées d'action. On fait le point à 10h ce mardi matin :


Éducation

En raison des vacances scolaires dans la zone A (Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers), moins de grévistes sont attendus chez les enseignants. La FSU n'a d'ailleurs pas donné de chiffres pour les écoles primaires cette fois-ci. Aux universités de Rennes-2 et Jean-Jaurès à Toulouse, des étudiants ont voté le blocage lundi.


Transports

Le trafic était encore une fois très perturbé à la SNCF, mais moins que lors des deux journées d'action précédentes. SNCF Voyageurs a annulé 1 TGV sur 2 en moyenne, la quasi-totalité des Intercités et 7 TER sur 10. La situation était une fois de plus contrastée dans la région parisienne, avec entre un tiers et une moitié des trains sur la plupart des lignes et une situation très difficile sur le RER D.


Énergie

La mobilisation restait forte dans les raffineries et les dépôts de carburants de TotalEnergies qui comptaient selon la CGT de 75 à 100% de grévistes. La direction du groupe estime pour sa part que le taux de grévistes s'élevait à 56% contre 55% le 31 janvier et 65% le 19.

ÉLECTRICITÉ


Les grévistes d'EDF ont procédé à de nouvelles baisses de production d'électricité entre lundi et mardi. Des mouvements menés dans le cadre de la contestation contre la réforme des retraites. Aucune coupure de courant n'a toutefois été constatée.

PLUS DE 400 KM DE BOUCHONS


Selon le site Sytadin, à 9h, on enregistrait plus de 400 kilomètres de bouchons sur les routes de l'Île-de-France ce mardi matin. Un trafic "exceptionnel pour cette heure-ci", selon le site.

Sytadin

RADICALISATION ?


Invitée sur BFMTV, la députée écologiste Sandrine Rousseau a estimé que les députés de la Nupes représentaient "ceux qui se battent contre la réforme".  Elle a assuré que l'opposition de gauche allait "faire avancer ou ralentir les débats" à l'Assemblée nationale "en fonction des discussions avec les syndicats et ce qu'il se passe dans la rue, car l'Assemblée est une prolongation de ce qu'il se passe dans la rue". 


Elle a également averti que si le gouvernement s'entêtait à mener sa réforme des retraites, le mouvement pourrait "se radicaliser". "Il faut qu'il entende cette masse "calme, mais déterminée", a-t-elle estimé.

LYCÉES BLOQUÉS


Les lycéens participent également aux manifestations contre la réforme des retraites ce mardi matin. À Paris, une petite mobilisation a lieu au lycée Sophie Germain, dans le 4e arrondissement de Paris. Des barrages filtrants ont aussi été mis en place devant le lycée Charlemagne, toujours dans le 4e arrondissement. Même situation au lycée Turgot, dans le 3e arrondissement, et Montaigne dans le 6e arrondissement.


Au lycée Balzac (17e), l'accès à l'établissement est totalement bloqué tout comme l'accès secondaire. Par ailleurs, des affrontements entre la police et des étudiants du lycée Racine, dans le 8e arrondissement de la capitale, ont aussi éclaté alors que plusieurs jeunes tentaient une nouvelle fois de bloquer l'entrée de l'établissement. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour tenter de déloger les étudiants.

DURCIR LA MOBILISATION ?


La CGT Cheminots souhaite "augmenter le niveau de mobilisation" contre la réforme des retraites, a déclaré mardi le secrétaire général du syndicat, Laurent Brun, alors que les syndicats de la SNCF n'ont appelé qu'à manifester samedi. "On lance le débat sur la nécessité d'augmenter le niveau de mobilisation dans le pays et en l'occurrence à la SNCF", a-t-il expliqué sur Franceinfo.


Les syndicats de cheminots se réuniront "probablement en fin de semaine" pour "analyser" les prochaines journées de mobilisation proposées mardi soir par les syndicats interprofessionnels et définir "la manière dont les cheminots vont s'intégrer dans ces jours et éventuellement en faire un peu plus", a-t-il ajouté. "Si on en reste à des journées comme celles-là, on en fait encore trois ou quatre, le gouvernement passe son projet", a-t-il mis en garde.


La CGT table sur "un cheminot sur trois" gréviste mardi, troisième de journée de mobilisation intersyndicale, et la circulation devrait être "très perturbée" même si bien plus de trains circuleront que pendant les deux premières journées. Mercredi, seuls la CGT Cheminots et SUD Rail appellent à poursuivre le mouvement à la SNCF, et le trafic sera "perturbé", selon la direction. Pour la quatrième journée de mobilisation interprofessionnelle samedi, les syndicats représentatifs de la SNCF n'ont pas appelé à la grève mais ont enjoint les cheminots "à participer aux manifestations sur tout le territoire".

UN GESTE POUR LES POMPIERS VOLONTAIRES ?


Sur RMC, le ministre du Travail Olivier Dussopt a annoncé qu'il donnerait un avis favorable sur un amendement déposé pour octroyer des trimestres supplémentaires aux sapeurs-pompiers volontaires. "Si l'Assemblée le vote, il sera adopté avec le soutien du gouvernement", a-t-il affirmé sans entrer dans les détails sur le nombre de trimestres qui pourraient être octroyés aux soldats du feu volontaires.

Urgent

GRÉVISTES


Plus d'un salarié sur deux (56%) des raffineries TotalEnergies étaient en grève mardi à l'appel de la CGT selon la direction, entre 75 et 100% selon les sites, a estimé le syndicat.


"Les expéditions de produits au départ des sites de TotalEnergies sont interrompues ce jour", a indiqué la direction, soit des modalités d'action similaires à celles des précédentes journées d'action contre le projet de réforme des retraites.

ACCÉLÉRER ?


Invité sur RTL, Philippe Martinez, Secrétaire Général de la CGT, a estimé que les Français étaient "acquis à la cause" de l'opposition à la réforme des retraites. "Les Français soutiennent les grèves et ne verraient pas d'inconvénients à ce qu'il y ait des blocages. La question qui est posée, c'est comment on fait pour gagner ? Parce que nous, notre but, c'est de faire retirer cette réforme", a rappelé le représentant syndical qui a estimé qu'à un moment il faudra "accélérer". 


Philippe Martinez, qui appelle également à une accélération du mouvement, rappelle que les grèves se mènent avec les salariés, rappelant que "beaucoup manifestent pour la première fois". 

PAS DE DÉNI


Invité sur RMC ce mardi matin, le ministre du Travail, Olivier Dussopt a estimé que le gouvernement devait "toujours regarder ce qu'il se passe dans les mobilisations" et ne "jamais être dans le déni" face à la situation, alors qu'une nouvelle journée de grèves et de manifestations se profile.

SÉCURITÉ


Ce mardi 7 février sera marqué par de nouvelles manifestations contre la réforme des retraites. Pour l'occasion, quelque 11.000 policiers et gendarmes seront mobilisés partout dans le pays.

RAFFINERIES


Au Havre, les salariés d'une raffinerie normande ont bloqué l'un des principaux axes pour accéder au centre-ville. Les salariés veulent "montrer qu'ils peuvent bloquer l'économie" française et gagner "en visibilité". Reportage :

Raffineries : les grévistes déjà mobilisésSource : TF1 Info

TRANSPORTS


Un peu partout en France, les transports en commun sont perturbés ce mardi. La plupart des usagers ont, eux, anticipé cette troisième journée de mobilisation, qui devrait être moins suivie que les deux précédentes dans les transports. Le détail : 

Transports : journée galère, les usagers dépitésSource : TF1 Info

Urgent

💡 ÉLECTRICITÉ


Les grévistes d'EDF ont procédé entre lundi et mardi à des baisses de production d'électricité de près de 4500 MW, soit l'équivalent de plus de quatre réacteurs nucléaires, mais sans provoquer de coupures, pour s'opposer au projet de réforme des retraites, a-t-on appris auprès de la CGT et du site internet d'EDF.


Plusieurs centrales nucléaires, comme celle de Paluel (Seine-Maritime) et de Dampierre (Loiret), mais aussi la centrale à charbon de Cordemais (Loire-Atlantique) ou la centrale thermique de Martigues (Bouches-du-Rhône) étaient touchées, avec "de forts taux de grévistes" et des "filtrages à l'entrée des sites", selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.

MOBILISATION EN BAISSE ?


Les mobilisations de ce mardi pourraient marquer le pas, comme dans le secteur clé des transports où les grèves auront un peu moins d'impact sur le trafic. Moins de grévistes sont aussi attendus chez les enseignants, début des vacances d'hiver oblige. La FSU n'a d'ailleurs pas avancé de chiffres pour les écoles primaires cette fois-ci. Des actions dans des lycées et des universités ne sont pas exclues, comme à Rennes-2 où les étudiants ont voté le blocage lundi.


Avec plus de 200 rassemblements prévus dans le pays, une source sécuritaire évoque une fourchette de 900.000 à 1,1 million de manifestants, dont 70.000 maximum à Paris.


Pour encadrer les foules, 11.000 policiers et gendarmes seront mobilisés, dont 4000 dans la capitale, où plus de 1.000 "gilets jaunes" et 400 "radicaux" sont attendus. 

LE POINT SUR LES RER ET LES TGV


Du côté des grandes lignes, la SNCF a annulé mardi 55% de ses TGV, 78% de ses Intercités et 68% de ses TER, selon des données ouvertes du groupe public analysées par l'AFP.


Les circulations "devraient connaître des perturbations" mercredi, mais SNCF Voyageurs ne donnera ses prévisions que ce mardi vers 17H00, selon un porte-parole.

CIRCULATION DES RER, TRAINS, TRAMS ET BUS EN ÎLE-DE-FRANCE


On comptera 3 trains sur 5 en moyenne sur le RER A, et 1 sur 2 sur les branches de Cergy et Poissy exploitées par la SNCF. 


Sur le RER B, la RATP table sur 1 train sur 2 au sud et la SNCF sur 1 sur 3 aux heures de pointe et 1 train sur 2 aux heures creuses au nord, l'interconnexion n'étant pas assurée entre les deux à Gare du Nord.


Mardi, la SNCF prévoit 3 trains sur 3 sur la ligne U, 1 train sur 3 en moyenne sur les lignes C, H, J, K, L et N, 2 trains sur 5 sur les lignes E et P, 1 train sur 5 sur la R et seulement 1 train sur 6 sur le RER D qui sera en partie fermé.


La situation devrait être bien meilleure pour les autobus RATP, avec 8 passages sur 10 à Paris et en petite couronne. Toutes les lignes doivent fonctionner.


Côté tramways, RATP et SNCF prévoient un trafic normal sur toutes les lignes.

MÉTRO EN ÎLE-DE-FRANCE


La circulation des métros sera "très perturbée", selon les dernières prévisions. Les prévisions sont détaillées sur le site me-deplacer.iledefrance-mobilites.fr. On observe toutefois une nette amélioration par rapport aux deux journées de mobilisation précédentes, les 19 et 31 janvier.


Dans le détail : 

- Aucune ligne de métro ne devrait être entièrement fermée, contrairement aux grèves précédentes.


- Les lignes 8 et 13 ne seront ouvertes qu'à des heures de pointe élargies - de 06H30 à 09H30 et de 16H30 à 19H30 -sur une partie de leur parcours, avec 1 rame sur 3.


- Les lignes 3, 10 et 11 fonctionneront également à des heures de pointe élargies - très variables -, mais sur toute leur longueur, avec 1 rame sur 2 ou 1 rame sur 3.


- Les lignes 2, 5, 6, 7, 7bis, 9 et 12 fonctionneront toute la journée de 05H30 ou 06H00 à 20H00, 21H00 ou 22H00, avec 1 rame sur 3 dans le pire des cas, 2 sur 5 au mieux.


- La ligne 4, partiellement automatisée, roulera toute la journée, avec 1 rame sur 2.


- Les lignes 1 et 14, automatisées, ainsi que la ligne 3bis, fonctionneront normalement.


Sur toutes ces lignes, un certain nombre de stations resteront fermées, comme Alésia, Barbara, Hôtel de Ville, Opéra, Réaumur-Sébastopol ou République.

"PETITES" VILLES


Reportage dans la commune de Morlaix, dans le Finistère, où de nombreux manifestants s'étaient mobilisés le 31 janvier et sont attendus aujourd'hui. Dans la ville de 15.000 habitants, près de 10.000 manifestants avaient défilé lors des deux précédentes journées.

Retraites : ces petites villes qui disent nonSource : TF1 Info

ON FAIT LE POINT


Avant le début de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites aujourd'hui, petit tour d'horizon des perturbations qui vous attendent : 

3E ROUND


Classes fermées, trains annulés et nombreux défilés : les syndicats espèrent une troisième mobilisation massive aujourd'hui contre la réforme des retraites, pour maintenir la pression sur les députés qui viennent d'ouvrir les hostilités dans l'hémicycle.


Unis contre le report de l'âge légal à 64 ans, les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) entendent bien continuer à mettre la pression à l'exécutif, après deux journées réussies à plus d'un million de manifestants - selon les autorités.


"Vous ne pouvez pas être député et ne pas regarder combien de personnes manifestent dans votre circonscription !", a lancé le leader de la CFDT, Laurent Berger dans la Croix, mardi.

JEAN-LUC MÉLENCHON MOBILISÉ


Le leader de la France insoumise sera présent dans la rue lors de cette 3e journée de mobilisation nationale contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Après avoir participé à l'AG des cheminots gare de Lyon durant la matinée, il rejoindra le cortège parisien qui doit partir place de l'Opéra à 14h. 

BLOCAGE DE L'UNIVERSITÉ RENNES 2


Plusieurs centaines d'étudiants de l'Université Rennes 2 ont décidé de bloquer leur faculté pour la journée nationale de mobilisation contre le projet de réforme des retraites mardi. Fer de lance traditionnel de la contestation étudiante, ce campus réunit quelque 21.000 étudiants au total. 


Les barricades devaient être érigées dans la soirée pour que le blocage soit effectif "dès mardi matin pour la journée d'action", a expliqué Nathan Guillemot, vice-président étudiant de Rennes 2 et élu du syndicat rennais Union Pirate, qui a appelé à ce blocage.

MOBILISATION, ACTE 3 


Ce mardi 7 février, les syndicats ont appelé à une nouvelle journée de grève et de manifestations. Sur TF1info, nous vous donnons toutes les informations pratiques sur la mobilisation.

11.000 POLICIERS


Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué ce lundi soir le dispositif de sécurité qui est déployé, mardi. Ainsi, alors qu'entre 900.000 et 1,1 million de personnes sont attendues dans toute la France, pour 190 actions recensées, ce sont 11.000 policiers et gendarmes qui sont mobilisés. 


À Paris, où la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) prévoit de 40.000 à 70.000 personnes dans le cortège parisien, 4000 membres des forces de l'ordre sont en charge de la sécurisation de cet événement.

Place à l'acte III. Ce mardi 7 février, les huit principaux syndicats ont appelé à une troisième journée de grève contre la réforme des retraites. Au lendemain du début (houleux) des débats à l'Assemblée nationale, et alors que près de 7 Français sur dix restent opposés à la réforme, la mobilisation dans les rues sera-t-elle galvanisée ? 

Lors de la précédente journée, les Français hostiles à cette réforme étaient 1,27 million selon la police, et plus de 2,5 millions selon l'intersyndicale. Le mouvement va-t-il conserver le même élan ou s'essoufflera-t-il ? De source sécuritaire, les autorités attendent entre 900.000 et 1,1 million de personnes (dont 70.000 maximum à Paris). Comme lors des deux journées précédentes, les grèves concernent particulièrement les secteurs de l'énergie, des raffineries et des transports ferroviaires.

Suivez sur TF1info ce nouveau round de contestation alors que la CGT Cheminots et SUD-Rail entendent poursuivre le mouvement le lendemain et qu'une nouvelle journée est programmée le samedi 11 février. 


La rédaction de TF1info

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