EN DIRECT - Grève du 6 juin : 281.000 manifestants en France selon Beauvau, 900.000 pour la CGT

Publié le 6 juin 2023 à 6h30, mis à jour le 6 juin 2023 à 20h28

Source : TF1 Info

L'intersyndicale a appelé à une nouvelle journée d'action contre la réforme des retraites ce mardi 6 juin 2023.
À deux jours de l'examen d'une proposition de loi visant à abroger l'âge de départ à 64 ans, cette 14e journée d'action pourrait être la dernière.

Ce live est à présent terminé. 

Ce live sur la 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites est à présent terminé. Merci de l'avoir suivi. 

CHIFFRES DE LA MOBILISATION


La participation a été au plus bas pour cette 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Le ministère de l'Intérieur a compté "281.000 manifestants" en France, et la CGT "plus de 900.000".

INTERPELLATIONS A PARIS  


28 individus ont été interpellés mardi à Paris, en marge de la 14e journée de manifestation contre la réforme des retraites, a indiqué la préfecture de police dans son point de 18h45. 

MOBILISATION EN NET RECUL EN FRANCE 


Selon le ministère de l'Intérieur, 281.000 personnes ont participé mardi à la 14e journée de manifestation contre la réforme des retraites, dont 31.000 à Paris. 


De son côté, la CGT évoque  "plus de 900.000" participants, dont 300.000 dans la capitale. 


Ces chiffres sont les plus faibles depuis le début du mouvement social. 

BATAILLE DE CHIFFRES A PARIS


Alors que la CGT avait annoncé la présence de 300.000 manifestants à Paris ce mardi, la préfecture de police évoque, elle, 31.000 protestataires. C'est la plus faible marque depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites.


Ces données traduisent un mouvement social en net recul. 

FRANCE


La CGT a recensé "plus de 900.000" personnes dans les rues ce mardi, pour la 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. 

PARIS


La CGT évoque le chiffre de 300.000 manifestants dans les rues de la capitale pour cette 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. C'est le chiffre le plus faible revendiqué par le syndicat depuis le début du mouvement. Les appels à la manifestation du 16 février et du 11 mars avaient rassemblé un nombre similaire d'individus, selon les calculs du syndicat.


La préfecture de police évoque lui 31.000 protestataires. 

STRASBOURG


À Strasbourg aussi, la mobilisation est en baisse, révèle France Bleu. Environ 6000 personnes ont battu le pavé dans la ville alsacienne, selon la CGT, et 2100, selon la préfecture. C'est bien moins que les grèves du mois d'avril. 

"LA SUITE DÉPEND DE CETTE MOBILISATION"


Dans un contexte de faible engouement autour de cette 14e journée de manifestation contre la réforme des retraites, Sophie Binet a appelé les Français à se mobiliser. "Les suites dépendent du niveau de mobilisation aujourd'hui et de ce qu'il passera le 8", met-elle en avant. "Mais, ce qui est sûr, c'est que l'Intersyndicale va rester unie", assure la patronne de la CGT. 

Sophie Binet (CGT) : "La suite dépend de cette mobilisation"Source : TF1 Info

LES IMAGES DE LA MANIFESTATION


La 14e journée de manifestation contre la réforme des retraites a réuni les cortèges les plus faibles depuis le début du mouvement. 

Retraites : la mobilisation à ParisSource : TF1 Info

VIOLENCES À LYON 


La manifestation de mardi contre la réforme des retraites a encore été émaillée de dégradations et d'affrontements avec les forces de l'ordre à Lyon. Le long cortège de plus de 25.000 participants selon l'intersyndicale - 8000 selon la police -, parti de la manufacture des tabacs (3e arrondissement), pour rejoindre la place Bellecour, en centre-ville, a été le théâtre de plusieurs incidents. Des abribus ont été cassés, des vitrines détériorées et taguées, des poubelles brûlées. Par ailleurs, plusieurs affrontements entre un groupe d'environ 400 casseurs et les forces de l'ordre, qui ont plusieurs fois fait usage de gaz lacrymogènes, ont eu lieu.


Cinq personnes ont été interpellées, selon un bilan provisoire de la préfecture.

MOBILISATION AU PLUS BAS


La 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites mardi est marquée par le plus faible niveau de participation depuis le début du mouvement social en janvier. 


Même dans les bastions de la contestation, les chiffres sont les plus faibles enregistrés en près de cinq mois. À Nantes, ils étaient ainsi 8600 selon la police, 20.000 d'après les organisateurs - plus bas encore que le 11 mars, point bas du mouvement jusqu'à présent. Même chose à Rennes, où 5.500 à 10.000 personnes ont défilé, à Rouen (2900 à 6000), mais aussi plus au sud à Nice (1700 à 6500) et Perpignan (2000 à 4000).


Quelques villes dépassent de peu leurs jauges minimales, mais suivent tout de même la tendance, comme Grenoble (5000 à 10.000) et Le Havre (3500 à 10.000). 


Malgré cette dégringolade générale, les estimations font encore le grand écart à Toulouse (8.000 à 50.000) et Marseille (4.000 à 50.000).

INTERPELLATION 


Lundi, Adrien F., 20 ans, comparaissait après l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux. Sur les trois prévenus, il est le seul à avoir été relaxé de ces faits commis en mai à Amiens. Ce mardi, il a été interpellé à Paris durant la manifestation contre la réforme des retraites.

TENSIONS À RENNES


À Rennes, certains éléments grimés ont commis des exactions le long du parcours du cortège, selon la préfecture à TF1-LCI.  Le recensement provisoire fait état de tags, dégradations d'agences bancaires et immobilières avec jets de peinture et projectiles sur les forces de l'ordre. Celles-ci ont fait usage de l'engin lanceur d'eau et de moyens lacrymogènes. Pas de blessé ni d'intervention des services d'incendie et de secours à cette heure. 3 personnes ont été interpellées. 

POINT SUR LA MANIFESTATION PARISIENNE


La police a procédé à 2700 contrôles, selon un dernier bilan à 14h30 communiqué par la préfecture de police. 14 personnes ont été interpellées, notamment pour port d'arme prohibé. L'itinéraire bis est déjà activé.

"LES JEUX NE SONT PAS FAITS" SELON MELENCHON


"La lutte continuera", a promis Jean-Luc Mélenchon mardi à Paris depuis la manifestation contre la réforme des retraites, même s'il a admis ne pas savoir "sous quelle forme", appelant une nouvelle fois les syndicats à associer les partis aux décisions.


"D'une manière ou d'une autre, cette lutte va trouver son prolongement", a-t-il déclaré. "Les jeux ne sont pas faits", a insisté l'insoumis. "Je préfèrerais une organisation plus ample où les syndicats acceptent de collaborer avec les organisations politiques" pour "travailler ensemble", a-t-il ajouté.

RENNES 


Dans la capitale bretonne, où 5.500 manifestants sont présents, selon la police, des premiers affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont eu lieu, bloquant le parcours du cortège, rapporte France Bleu Armorique

EN CHIFFRES 


Les premiers chiffres des quelque 250 cortèges annoncés semblent confirmer l'essoufflement du mouvement. Les autorités attendaient entre 400.000 et 600.000 personnes dans les rues à l'échelle nationale.

LYON 


À Lyon, des casseurs ont pris pour cible une banque de la Caisse d'2Epargne, comme le montre cette vidéo du Progrès. 

PARIS 


Le cortège s'est élancé dans le calme à Paris depuis les Invalides. Il doit rejoindre la Place d'Italie. 

MÉLENCHON 


"La lutte continuera", a promis Jean-Luc Mélenchon mardi à Paris depuis la manifestation contre la réforme des retraites, même s'il a admis ne pas savoir "sous quelle forme", appelant une nouvelle fois les syndicats à associer les partis aux décisions.


"D'une manière ou d'une autre cette lutte va trouver son prolongement", a-t-il déclaré. "Les jeux ne sont pas faits", a insisté l'insoumis. "Je préfèrerais une organisation plus ample où les syndicats acceptent de collaborer avec les organisations politiques" pour "travailler ensemble", a-t-il ajouté.

PARIS


Le cortège parisien s'est élancé.

AFP

RENNES 


Peu avant 13 heures, des manifestants se sont introduits sur des rails de la SNCF,  à Rennes, comme le rapporte Actu Rennes sur Twitter

MARSEILLE 


À Marseille, 4.000 manifestants ont défilé contre la réforme des retraites, selon la préfecture de police des Bouches-du-Rhône. La CGT, elle, estime ce chiffre à 50.000, rapporte la Provence. 

"LE PAYS NE VEUT PAS DE CETTE LOI"


Invité au 13h de TF1, le député Insoumis François Ruffin estime que la mobilisation du jour à travers la France rappelle "à quel point le pays ne veut pas de cette loi". Le gouvernement "fait tout pour que ce vote n'ait pas lieu", dénonce-t-il.

"LE MATCH EST EN TRAIN DE SE TERMINER"


Après cinq mois et 14 journées de mobilisation contre la réforme des retraites, "le match est en train de se terminer", a déclaré mardi le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, appelant les syndicats à "peser dans le rapport de force à venir" sur d'autres sujets.


Cette 14e journée de mobilisation "est la dernière évidemment sur la question des retraites dans ce format-là", mais elle doit servir à "montrer la force du mouvement syndical pour relever les défis qui sont devant nous", notamment "le pouvoir d'achat, les salaires, le logement, les conditions de travail", a-t-il ajouté avant le départ de la manifestation parisienne.

UNE COUPURE DE COURANT VOLONTAIRE AFFECTE PLUSIEURS MEDIAS ET GRANDS GROUPES PRÈS DE PARIS


Des électriciens ont procédé mardi à une coupure de courant dans une large zone d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) pour contester contre la réforme des retraites. Elle a touché les sièges d'Orange et du groupe France Médias Monde, qui compte notamment la radio RFI et la chaîne d'information France 24. Les entreprises ont confirmé à l'AFP avoir été touchées par cette coupure opérée vers 10h, notamment depuis un poste-source Enedis, où plusieurs dizaines d'électriciens se sont rassemblés en début de matinée.


De nombreux autres sièges d'entreprises ont subi des coupures, comme celui de Microsoft France, de Bouygues Immobilier, ainsi que des bâtiments de la Poste et de la Sanef, évacués.

"PAS DE RETRAIT, PAS DE JO"


Des militants CGT ont envahi le bâtiment abritant le siège des Jeux olympiques de Paris situé à Saint-Denis en scandant "pas de retrait, pas de JO". Les opposants à la réforme des retraites ont souvent fait peser la menace d'actions pendant l'événement sportif pour faire pression sur le gouvernement.

DÉBUT DES MANIFESTATIONS 


À Avignon, Marseille, Nantes, Toulouse, Brest, Meaux... Dans de nombreuses villes, les cortèges se sont élancés contre la réforme des retraites. 250 rassemblements ont lieu dans l'Hexagone. Ils doivent rassembler 400.000 à 600.000 manifestants. À Paris le coup d'envoi du cortège se fera à 14h deouis l'esplanade des invalides, pour rejoindre la place d'Italie. 

5% DE PROFS EN GRÈVE 


Pour cette 14e journée de mobilisation, 5,39% des enseignants sont en grève en France, rapporte le ministère de l'Éducation dans un communiqué. Dans le détail, les enseignants du 1er degré sont 4,56% à faire grève, ceux du 2d degré 6,79%.


8,78% des professeurs sont en grève dans les collèges. Dans les lycées généraux et techniques, ce sont 4,99% des enseignants qui ne travaillent pas. Une proportion qui atteint 3,95% dans les lycées professionnels. 

"UN TEXTE EMPOISONNÉ POUR NOTRE DÉMOCRATIE"


Aurélien Pradié était l'invité politique d'Adrien Gindre dans "Les Matins" de LCI ce mardi 6 juin. Lors de son entretien, le député LR du Lot a dénoncé le "goût pour la provocation permanente" d'Emmanuel Macron.

TOULOUSE 


La préfecture de Haute-Garonne autorise, pour la première fois, l'utilisation de caméras embarquées sur deux drones pour assurer la prévention des troubles à l'ordre public à Toulouse, pour cette journée de mobilisation. 


"L’utilisation de drones par les forces de l’ordre est autorisée le 6 juin de 10h à 17h à Toulouse sur le parcours de la manifestation afin de prévenir les risques de troubles à l’ordre public et d’atteintes à la sécurité des biens et personnes" écrit la préfecture sur Twitter

BLOCAGE DU RÉSEAU DE BUS A RENNES 


Le réseau de bus de Rennes et de sa métropole était perturbé mardi matin en raison du blocage de dépôt par des manifestants opposés à la réforme des retraites, a indiqué le gestionnaire du réseau. "Blocage du dépôt de bus par des manifestants", a indiqué le réseau Star mardi matin sur Twitter, avant de lister une dizaine de lignes ne circulant pas. Une manifestation est prévue à Rennes à 11H00 dans le centre-ville de la capitale bretonne. 

"NOUS ALLONS CONTINUER À NOUS BATTRE" 


Six mois après le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, "des centaines de milliers de personnes sont en grève", souligne sur BFMTV Sophie Binet. Aujourd'hui, "le niveau de mobilisation va encore être extrêmement élevé", promet la secrétaire générale de la CGT. "La mobilisation est toujours là", selon elle. Et "nous allons continuer à nous battre pour que cette loi ne s’applique pas".


Si la présidente de l'Assemblée nationale, Yaeël Braun Pivet empêchait jeudi le vote de l'amendement proposé par le groupe LIOT, visant à revenir sur le départ à la retraite à 64 ans, cela "créerait un précédent grave" et une "grande colère", selon Sophie Binet. "On est dans un pays de plus en plus autoritaire", déplore-t-elle.

"FIN DE LA DÉMOCRATIE PARLEMENTAIRE"


Interrogée sur Franceinter, la maire de Paris souhaite "saluer" le mouvement contre la réforme des retraites. "Les syndicats ont réussi à faire émerger des sujets que les partis politiques, notamment la gauche, n'arrivaient pas à poser dans le débat public : la question du travail, du rapport au travail, du pouvoir d'achat..." selon Anne Hidalgo. 


"Ces sujets montrent un délitement total de notre démocratie" dénonce-t-elle, pointant "l'absence de débat" à l'assemblée nationale. "On est en train d'assister à la fin de la démocratie parlementaire", met-elle en garde. 

AURELIEN PRADIE SUR LCI


"Cette réforme là n’est pas financièrement efficace, souligne le député (LR) du Lot. Savez-vous combien nous consacrons chaque année aux pensions d’invalidité ? 8 milliards d’euros. C’est une dépense publique considérable, poursuit-il. Ces pensions d’invalidité viennent couvrir celles et ceux qui ont commencé à travailler très tôt, avant 21 ans pour la plupart d’entre eux. et qui ne peuvent pas, pour des raisons physiques, aller jusqu’à 64 ans, souligne le député. Demain, la réforme des retraites telle qu’elle a été bricolée, elle ne va faire qu'augmenter un certain nombre de dépenses."

AURELIEN PRADIE SUR LCI


"C'est un texte empoisonné pour notre démocratie", estime Aurélien Pradié. "Il faut qu'Emmanuel Macron ait en tête que ce comportement qui vise à fracturer les Français n'est pas à hauteur de la fonction", tacle le député.

AURELIEN PRADIE SUR LCI


"Cette réforme n'est pas acceptée par les Français, parce qu'elle est injuste et inefficace", poursuit le député (LR) du Lot.

AURÉLIEN PRADIÉ SUR LCI


"Le sujet cette semaine à l’Assemblée nationale, ce n’est pas tant les 60, 62 ou 64 ans mais le rapport à notre démocratie", souligne sur LCI le député (LR) Aurélien Pradé, évoquant le débat de ce jeudi 8 juin concernant la proposition de loi déposée par le groupe d'opposition Liot.

UNE REFORME "INJUSTE"


"Ce texte est fondamentalement injuste, puisque les 8 milliards d'économies sont supportées par les personnes les plus modestes", estime sur RTL le député LIOT Charles de Courson. Alors que son groupe était "en faveur" d'une réforme des retraites, "ce que nous contestons, c'est la façon dont la réforme a été faite, contre tous les syndicats et contre la majorité des députés, à qui on veut retirer la possibilité de voter", dénonce-t-il. 

"LA BATAILLE N'EST PAS PERDUE"


Pour Yannick Jadot, la bataille des retraites "n'est pas perdue" assure-t-il sur Public Sénat. "C'est une terrible histoire de la démocratie française : une réforme portée par le seul président de la République et son gouvernement, rejetée par la majorité des salariés, qui n'a pas été votée par l'Assemblée nationale, peut se mettre en place", regrette l'eurodéputé vert. 


Le "président de la République a usé de tous les contournements de l'esprit de la constitution, a écrasé la démocratie sociale et parlementaire", poursuit-il, appelant la présidente de l'Assemblée nationale, Yael Braun Pivet, à choisir entre "participer à cet écrasement ou à défendre le Parlement". 

"UNE DES DERNIÈRES JOURNÉES DE MOBILISATION"


"Sur le sujet purement des retraites, c'est sans doute une des dernières journées de mobilisation", reconnaît Laurent Berger au micro d'Europe 1. "Raison de plus pour aller dans les 250 cortèges partout en France", appelle-t-il, promettant qu'il y aura "dans chacun des cortèges, quasiment autant de monde que lors des autres mobilisations".

"PAS UN BAROUD D'HONNEUR"


"Cette journée de mobilisation n'est pas un baroud d'honneur", assure Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT sur Europe 1. "Il y a toujours une opposition et une colère très forte contre les 64 ans", explique-t-il, ajoutée à la question du pouvoir d'achat et de celle de l'organisation du travail et du dialogue social en entreprise. 


"C'est le moment de montrer notre force et de dire que sur tous ces sujets il va falloir faire autrement en matière de méthode que ce qu'il s'est passé avec la réforme des retraites", ajoute Laurent Berger. Lui aussi regrette qu'il n'y ait "jamais eu de vote" à ce sujet à l'Assemblée nationale. 

"LA PAGE DES RETRAITES N'EST PAS TOURNÉE"


S'il y a une "atténuation", il n'y a "certainement pas d'effacement" de la colère, juge sur France Inter Brice Teinturier. "La page des retraites n'est pas tournée pour les Français", selon le politologue et directeur général délégué d'Ipsos France.

"ÉCOUTEZ LE MONDE DU TRAVAIL"


"Le monde du travail ne veut pas de cette réforme. Il ne veut pas du recul de l'âge légal à 64 ans", plaide Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT, sur RTL ce matin. La représentante syndicale estime qu'il est "important qu'un vote ait lieu à l'Assemblée, qui n'a jamais eu lieu sur un sujet majeur pour des millions de personnes". Elle regrette que la présidente de l'hémicycle, Yael Braun Pivet a déclaré l'irrecevabilité de l'amendement déposé par le groupe LIOT réintroduisant l'abrogation de la retraite à 64 ans. 

Retraites : 14e et dernière journée de mobilisation ?Source : TF1 Info

DRONES


À Paris, la préfecture a autorisé, dans un arrêté paru ce weekend, l'usage de drones par les forces de l'ordre pour la "captation, l'enregistrement et la transmission d'images" pour la mobilisation du jour. 

1 VOL SUR 3 ANNULÉ À ORLY


L'aviation civile prévoit de supprimer un vol sur trois à Paris-Orly ce mardi. D'autres aéroports du pays vont être touchés.

A QUOI S'ATTENDRE 


Les 250 actions prévues à travers la France devraient réunir 400.000 à 600.000 personnes. Une mobilisation loin du record atteint le 7 mars (1,28 million de participants, selon la police) mais qui resterait néanmoins encore élevée. À quoi faut-il s'attendre, concrètement ? On fait le point.

TRAFIC SUR LES RAILS


Le trafic aérien s'annonce déjà perturbé, mais qu'en sera-t-il sur le réseau ferroviaire ? Découvrez les premières prévisions de la SNCF et de la RATP.

BLACK BLOCS


"Les casseurs et les black blocs, nous les attendons de pied ferme et nous les disperserons", a assuré lundi soir le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez. 40.000 à 70.000 manifestants sont attendus dans la capitale et un millier de radicaux, dont certains venus de l'étranger, sont attendus, selon des sources policières. 4.000 policiers et gendarmes doivent être déployés.


"Il y a la liberté de manifester (...) c'est compliqué de les empêcher de venir manifester", a fait valoir sur BFMTV le préfet de police, en assurant être "très déterminé" et "serein". "Les casseurs et les black blocs viennent pour semer le chaos, le désordre (...) Ils viennent pour perturber la manifestation", a poursuivi Laurent Nuñez, en appelant "à la responsabilité des uns et des autres" pour ne pas se mêler à ces radicaux, encagoulés et tout de noir vêtus, lors de la manifestation. Il a évoqué en outre la présence "d'individus qui regardent et encouragent" les black blocs à intervenir. 

BIENVENUE SUR CE LIVE 


Bonjour à tous, merci de nous rejoindre pour suivre, en direct, l'actualité de ce mardi 6 juin autour de la 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. 250 mobilisations sont prévues à travers la France, réunissant 400.000 à 600.000 personnes. 

Sursaut de mobilisation ou épilogue de la contestation ? Les syndicats appellent mardi à une quatorzième d'action contre la réforme des retraites, deux jours avant l'examen au Parlement d'une proposition de loi visant à abroger la réforme. Quelque 250 actions sont prévues en France, qui devraient réunir 400.000 à 600.000 personnes, dont 40.000 à 70.000 dans la capitale, selon les autorités. 

Une mobilisation loin du record du 7 mars (1,28 million de participants selon la police), mais encore élevée, après un 1er-Mai mobilisateur, et ce alors que le mouvement égale désormais en nombre de journées d'action celui de 2010. 

Des grèves sont annoncées chez les électriciens et gaziers ainsi que dans les transports ferroviaires et aériens, avec notamment un tiers des vols annulés au départ de Paris-Orly.

Vers une 15e journée de mobilisation

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait savoir dimanche sur Twitter que 11.000 policiers et gendarmes seraient mobilisés, dont 4000 à Paris. Ses services anticipent la participation "de membres de l'ultra gauche venus de l'étranger" et "17 interdictions administratives du territoire ont déjà été prises", a-t-il précisé.

Dans la capitale, la manifestation partira des Invalides à 14 heures vers la place d'Italie. Les syndicats tiendront leur point presse devant l'Assemblée nationale, marquant symboliquement le lien avec la journée de jeudi.

Une quinzième journée de manifestation pourrait-elle être décidée après le 8 juin ? "La suite dépendra de ce qu'il se passe à l'Assemblée nationale et de la mobilisation du 6 juin, que nous espérons massive", a dit la numéro 2 de la CFDT Marylise Léon à L'Humanité vendredi.


La rédaction de TF1info

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