La bataille des retraites

EN DIRECT - Réforme des retraites : nouvelles mobilisations avant une semaine décisive

Publié le 19 mars 2023 à 6h45, mis à jour le 19 mars 2023 à 23h37
JT Perso

Le recours au 49.3, jeudi par Elisabeth Borne, a attisé la mobilisation anti-gouvernementale, et depuis trois jours, des rassemblements sont organisés partout en France.
Lundi, la circulation des trains restera "perturbée" sur certaines lignes SNCF.
Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

ON FAIT LE POINT


La SNCF prévoit un trafic toujours perturbé ce lundi avec quatre TGV sur cinq et deux tiers des TER maintenus. La première journée des épreuves de spécialité du bac 2023 est également menacée par la grève des surveillants. Voici les perturbations à prévoir ce lundi 20 mars.

MARSEILLE


Selon un dernier bilan, 16 personnes ont été interpellées et 25 policiers ont été blessés à Marseille alors que des heurts ont éclaté en marge du carnaval de la Plaine, sur fond de contestation contre la réforme des retraites, entre manifestants et forces de l'ordre. La situation est revenue au calme dans la soirée. 

APPEL À L'APAISEMENT


Le président Emmanuel Macron a émis le souhait dimanche que la réforme des retraites "puisse aller au bout de son cheminement démocratique". Le texte sera adopté définitivement lundi si les deux motions de censure visant le gouvernement d'Elisabeth Borne sont rejetées.

FACE AUX ÉLECTEURS


Les opposants à la réforme des retraites se sont fait entendre ce week-end dans les rues françaises. À l'approche des votes sur les motions de censure ce lundi, des députés sont allés à la rencontre de leurs administrés. Le 20H de TF1 les a suivis sur le terrain, où leurs électeurs ne se sont pas privés de les interpeller.

INTERPELLATIONS À MARSEILLE


À Marseille, 13 personnes ont été interpellées pour des jets de projectiles sur les forces de l'ordre en marge du carnaval de la Plaine, sur fond de contestation contre la réforme des retraites.

STATIONS DE MÉTROS FERMÉES LUNDI À PARIS


La RATP annonce qu'en raison "d'une manifestation de l'intersyndicale et sur la demande de la Préfecture de Police", les stations de métro suivantes seront fermées ce lundi à Paris à partir de 11 heures : Charles de Gaulle-Etoile (RER C, lignes 1, 2, 6), Argentine (ligne 1), Georges V (ligne 1), Champs Elysées Clemenceau (lignes 1 et 13), Franklin D. Roosevelt (lignes 1 et 9), La Tour Maubourg (ligne 8), Invalides (ligne 8 et 13), Assemblée Nationale (ligne 12), Solférino (ligne 12), Varenne (ligne 13) et Musée d'Orsay (RER C).

INTERPELLATIONS


17 personnes ont été interpellées lors de la manifestation sauvage aux Halles à Paris ce dimanche soir, selon la préfecture de Paris.

EMMANUEL MACRON


Selon une source à l'Élysée, à la suite des tentatives d’intimidation et des menaces envers des élus et des représentants de l’État ainsi que des dégradations de permanences et de bâtiments publics, le Président de la République a appelé Gérard Larcher, Président du Sénat et Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale pour leur "réaffirmer son soutien au Parlement et à l’ensemble de ses parlementaires tout comme la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger". 


Par ailleurs, "après des mois de concertations politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le Président de la République a exprimé aux deux Présidents son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous".

INTERPELLATIONS


Six personnes ont été interpellées aux Halles à Paris, en marge de la mobilisation organisée ce dimanche soir.

"LES INSOUMIS ABÎMENT NOTRE INSTITUTION", SELON YAËL BRAUN-PIVET


"Nous aurions dû réussir à créer du consensus", regrette Yaël Braun-Pivet sur BFMTV, imputant "la faute à tout le monde", "aux syndicats, "à toutes les forces politiques, au gouvernement" au sujet de la réforme des retraites.


La présidente de l'Assemblée nationale cible les députés de la France insoumise, à qui elle reproche d'avoir "empêché" le débat. Yaël Braun-Pivet accuse les Insoumis d'"abîmer" l'Assemblée nationale et d'en "piétiner les règles".

YAËL BRAUN-PIVET : "NOTRE DÉMOCRATIE NE VA PAS BIEN"


"Les violences contre les élus ne cessent d'augmenter", déplore la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet sur BFMTV, après que plusieurs permanences parlementaires ont été dégradées ce week-end.


"Rien que depuis le début de cette mandature, cinquante parlementaires ont été menacées, soit de mort, soit avec des permanences dégradées. Depuis quelques jours, ce mouvement est toujours présent", observe-t-elle/


"Ça indique que nous avons une démocratie qui ne va pas bien, où certaines personnes estiment qu'il faut passer par la violence pour ceux qui s'engagent", a affirmé la députée Renaissance des Yvelines.

MANIFESTANTS BLOQUÉS RUE DE MONTORGUEIL


Une manifestation sauvage est en cours à Châtelet à Paris. Plusieurs centaines manifestants sont arrivés vers 18h30 aux Halles, rapporte notre journaliste sur place. Ils sont à présent bloqués par la police rue de Montorgueil.

OPÉRATION PÉAGE GRATUIT : 4 GARDES À VUE


Quatre militants de SUD-Rail ont été placés en garde à vue dans le cadre de l'opération "péage gratuit" à Senlis ce dimanche, selon le syndicaliste Anasse Kazib sur son compte Twitter.

RASSEMBLEMENTS INTERDITS LUNDI


Les rassemblements seront interdits place Concorde et sur les Champs-Elysées lundi, indique la préfecture de police, sous peine d'évictions systématiques et de verbalisations.


La manifestation initialement déclarée par Fédération Sud Rail place de la Concorde pourra se tenir place Vauban. Celle prévue place Edouard Herriot par Les Patriotes pourra quant à elle se tenir place Saint Sulpice.

NOUVEAU RASSEMBLEMENT AUX HALLES


Les manifestants contre la réforme des retraites se sont de nouveau rassemblés au Forum des Halles à Paris ce dimanche soir. Un rendez-vous y avait été donné sur les réseaux sociaux à 18 heures.

RASSEMBLEMENT DEVANT LA PERMANENCE D'ERIC CIOTTI


A Nice, 200 personnes se sont rassemblées devant la permanence d'Eric Ciotti en fin d'après-midi, rapporte un journaliste de RCF Radio Nice Côte d'Azur. La permanence du député LR a été caillassée dans la nuit de samedi à dimanche, en raison de son soutien à la réforme des retraites du gouvernement.

BAC 2023 


Dans un tweet ce dimanche soir, Elisabeth Borne souhaite "bon courage" aux élèves qui passeront demain les épreuves de spécialité du bac général et technologique. La Première ministre assure surtout, alors que des menaces de grève pourraient perturber le déroulement des épreuves, qu'un dispositif est en place "pour que tout se passe dans les meilleures conditions".


Pour permettre aux 536 081 candidats de passer leurs examens, 35 000 correcteurs ont été mobilisés pour ces épreuves qui se dérouleront dans 2 600 centres d’examen, selon l'entourage de la Première ministre.

LES TRANSPORTS À PARIS


Concernant les transports en commun à Paris, Île-de-France Mobilité annonce un trafic normal dans le métro, sur les lignes de Tramway ainsi que sur le RER A. Comptez un train sur deux sur le RER B, deux trains sur trois dans le RER C, deux trains sur cinq dans le RER D et trois trains sur quatre dans le RER E. 


Concernant les Transiliens, le trafic sera normal sur les lignes H et K. Comptez deux trains sur trois sur les lignes J, L, et N. Sur la ligne P trois trains sur quatre seront en circulation et deux trains sur cinq sur la ligne R. Enfin, sur la ligne U, un train sur trois sera en circulation. 

PRÉVISIONS DE TRAFIC


La SNCF a communiqué ce dimanche les prévisions de trafic pour lundi : 

TER : 2 sur 3 en moyenne nationale

TGV INOUI et OUIGO : plus de 4 sur 5

INTERCITÉS DE JOUR : 3 sur 5


Il n'y aura aucune circulation des INTERCITÉS de nuit.

CENTRE COMMERCIAL ENVAHI À ROSNY-SOUS-BOIS


Des manifestants contre la réforme des retraites se sont rassemblés dans le centre commercial Rosny 2 à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ce dimanche. Ils répondaient à l'appel de l'intersyndicale 93.

DÉCRYPTAGE


Les opposants à la réforme des retraites ont manifesté leur colère ce samedi 18 mars. Des militants d'ultra-gauche se sont glissés dans les cortèges, provoquant des heurts. Le 13H de TF1 a suivi le rassemblement parisien près de la place d'Italie.

"CONTINUER"


Invité du Grand Jury, le 19 mars, le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon revient sur la crise politique et sociale qui traverse la France sur fond de réforme des retraites. Il exhorte ceux qui s'opposent au gouvernement et au départ à la retraite à 64 ans, à ne

NOUVELLE ACTION DANS UN CENTRE COMMERCIAL


Alors que des manifestants avaient envahi les Halles à Paris samedi, d'autres ont protesté dans le centre commercial de Rosny 2 de Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, ce dimanche après midi. L'appel a été lancé par le syndicat CGT Éducation et la députée de la 9e circonscription de Seine-Saint-Denis, Aurélie Trouvé a relayé des images du mouvement.

AUTOROUTE GRATUITE


Une "opération coup de poing" à l’initiative de SUD-Rail-Solidaires, est en cours au péage de Senlis sur l'autoroute A1 au nord de Paris.

EXPLICATIONS


On vous explique cet outil dégainé par les oppositions en riposte au déclenchement de l'article 49.3 par Elisabeth Borne. 

LARCHER MONTE AU CRÉNEAU POUR LES ÉLUS 


Le président du Sénat, Gérard Larcher, appelle à ne tolérer "aucune violence à l'égard des élus" après que plusieurs députés ont vu leurs permanences vandalisées, dont celle d'Eric Ciotti, le patron des LR.

UN BAC PERTURBÉ ?


Lundi sera aussi la première journée des épreuves de spécialité du bac 2023, pour près de 540.000 lycéens, sur fond de menaces de grève des surveillants.

LA PLACE DE LA CONCORDE INTERDITE


La décision a été prise hier par le préfet de police de Paris. Elle est maintenue ce dimanche encore. 

MOTION : LE GOUVERNEMENT CONFIANT ? 


Des ministres montent au créneau pour défendre l'impopulaire réforme des retraites et le recours au 49.3. À propos de la motion de censure visant le gouvernement d'Élisabeth Borne, votée lundi, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, se veut confiant : "Je pense qu'il n'y aura pas de majorité pour faire tomber le gouvernement", a déclaré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire au Parisien de dimanche. "Mais ce sera un moment de vérité. La réforme des retraites, vaut-elle oui ou non, la chute du gouvernement et le désordre politique? La réponse est clairement 'non'", selon le ministre.

ERIC ZEMMOUR


Interrogé sur le dernier livre d'Eric Zemmour, dans lequel il évoque de supposés conseils de Jean-Luc Mélenchon, le fondateur de LFI s'est montré catégorique. "Je ne suis pas son ami, je déteste ce qu'il raconte, il conspire contre l'unité de notre pays", s'exclame-t-il. 


"N'allez jamais diner, déjeuner ou à un anniversaire avec un journaliste, vous risquez de le retrouver candidat fasciste à une élection", plaisante-t-il sur LCI. "Je suis allé à son anniversaire (il y a une vingtaine d'années) et là, je me suis dit 'ce type est dingo'. J'avais devant la porte des grenadiers, habillés en uniforme de l'époque napoléonienne et quand on a amené le gâteau d'anniversaire, il s'est mis à faire tirer le canon à sa gloire. Je me suis dit : 'je pense qu'il y a un truc qui ne tourne plus rond dans sa tête'", raconte encore l'ancien candidat à l'élection présidentielle.

AFFAIRE ADRIEN QUATENNENS


Exclu provisoirement après sa condamnation à 4 mois de prison avec sursis pour violences conjugales, Adrien Quatennens doit réintégrer les rangs du groupe LFI à l'Assemblée nationale dans 3 semaines. "Une décision a été prise. Ce que je sais, c'est qu'elle sera respectée et exécutée", a indiqué Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat à l'élection présidentielle. 

CONSTITUTION 


"C'est M. Macron qui a mis le régime en crise. Mais si le régime peut se mettre en crise, c'est parce qu'il contient des dispositions" susceptible de l'y placer, estime Jean-Luc Mélenchon. "La Constitution (de la Ve République) conduit à des blocages", souligne-t-il, mettant en avant le fait que la "France est complètement différente de ce qu'elle était en 1958". 


C'est pourquoi l'ancien candidat LFI à l'élection parlementaire préconise une VIe République. Selon lui, le but de ce nouveau régime serait d'obtenir de la "stabilité car on ne peut pas gouverner dans l'instabilité" et "le droit d'initiative populaire". 

MOTION DE CENSURE


"On a fait un effort. On n'a mis aucun des dirigeants connus de notre mouvement, à l'exception de personnalités comme la vice-présidente de l'Assemblée nationale, Caroline Fiat, et du président des Finances, Éric Coquerel. Pourquoi a-t-on fait ça ? Pour montrer que l'on ne s'appropriera pas, en tant qu'organisation, la motion de censure", a indiqué dimanche Jean-Luc Mélenchon, sur LCI. 


"Si cette motion de censure est adoptée, il n'y aura pas besoin de voter celle du RN. Et d'ailleurs, ça ne servirait à rien car il n'y aura jamais de majorité pour le Rassemblement national à l'Assemblée nationale", souligne l'ancien candidat LFI à l'élection présidentielle. 

ÉBOUEURS 


"Heureusement que les éboueurs sont là. Grâce à eux, la grève a été rendue visible", a estimé Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat LFI à l'élection présidentielle. 

VERS UN DÉPART D'ELISABETH BORNE ?


Un départ de la Première ministre Elisabeth Borne est la "seule solution parce qu'ils ne nous en ont pas laissé d'autres", estime Jean-Luc Mélenchon, sur LCI. "Ce sont eux (les membres du pouvoir exécutif, ndlr) qui ont décidé d'actionner l'article 49.3. La seule solution est de disposer une motion de censure", souligne-t-il. Cette procédure, si elle aboutissait, conduirait de facto au départ du gouvernement. 

VIOLENCES 


"Ces temps derniers, la pratique du maintien de l'ordre nous semblait plus respectueuse, mesurée. [...] Il m'a semblé que l'on revenait (récemment) à des choses de plus en plus brutales", a affirmé Jean-Luc Mélenchon dimanche sur LCI, citant des accrochages dans le 13e arrondissement de Paris samedi où "tout le monde était perdu". "Le pouvoir d'Emmanuel Macron compte sur les débordements pour jouir d'une situation de peur", estime le fondateur de LFI, dans un contexte où la "contestation est super calme, d'un pacifisme remarquable". 

UNE CRISE VOUÉE À S'AGGRAVER ? 


Sur LCI, Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche que "si on continue comme ça, la crise va s'aggraver". "Le gouvernement a déposé une loi qui est une violence contre la vie des gens", dénonce le fondateur de LFI. 

LÉGITIMITÉ 


"Pas une seule fois, ce texte (de réforme des retraites) n'a acquis la moindre forme de légitimité", estime Jean-Luc Mélenchon, ce dimanche sur LCI. "Le dernier mot de l'Assemblée nationale a été 'silence dans les rangs'", ce qui a abouti à l'utilisation de l'article 49.3 de la Constitution. 


"Pas un instant, depuis la première heure, le parlement n'a pu délibérer librement. Nous ne sommes pas dans une procédure démocratique mais dans une pratique autoritaire tempérée", fustige l'ancien candidat à l'élection présidentielle, dénonçant l'utilisation par le gouvernement de l'article 47-1 pour encadrer la procédure législative pour la réforme des retraites. 

DÉGRADATION DE PERMANENCES PARLEMENTAIRES


Jean-Luc Mélenchon a réagi à la dégradation de la permanence d'Éric Ciotti, dans la nuit de samedi à dimanche. "Ce qui me vient à l'esprit, c'est que M. Ciotti est fort mal placé pour se plaindre car nous n'avons jamais entendu le son de sa voix" quand des permanences parlementaires LFI ont été dégradées, estime l'ancien candidat LFI à l'élection présidentielle. "Évidemment qu'aucun d'entre nous ne peut approuver l'attaque d'une permanence parlementaire", nuance-t-il toutefois. "Si vous ne voulez pas la violence, acceptez la démocratie", martèle-t-il. 

LE GRAND JURY


Jean-Luc Mélenchon est l'invité du Grand Jury, sur LCI, ce dimanche. 

SOIRÉE DE TENSIONS 


169 personnes ont été interpellées au niveau national après des incidents en marge des rassemblements contre la réforme des retraites, hier soir, selon un décompte du ministère de l'Intérieur. La grande majorité des arrestations (122) ont eu lieu à Paris, où jusqu'à 4200 manifestants s'étaient regroupés place d'Italie après l'interdiction de manifester place de la Concorde. 

LA PERMANENCE D'ÉRIC CIOTTI VANDALISÉE


Le député des Alpes-Maritimes et chef des Républicains dénonce ce dimanche le "caillassage" de sa permanence parlementaire. Un acte qui vise selon lui à "faire pression sur [s]on vote lundi", alors que les députés doivent se prononcer sur des motions de censure contre le gouvernement.

SONDAGE : MACRON AU PLUS BAS


La cote de popularité d'Emmanuel Macron s'écroule à 28% en mars, un plus-bas jamais atteint depuis le début 2019 au sortir de la crise des Gilets jaunes, au moment où le gouvernement utilise l'article 49.3 pour faire passer sa réforme des retraites, selon le baromètre mensuel de l'Ifop publié par le Journal du Dimanche.


Le chef de l'État fait 28% de satisfaits (-4 points) et 70% de mécontents selon cette étude réalisée entre le 9 et le 16 mars, soit pendant les tractations qui ont mené finalement la Première ministre Élisabeth Borne à avoir recours à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter la très contestée réforme qui recule l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

Bonjour et bienvenue dans ce live, nous allons suivre ensemble toutes les actualités sur la réforme des retraites et la contestation aujourd'hui, à la veille du vote de motions de censure suite à l'utilisation du 49.3. par le gouvernement.

Après l'activation du 49.3 et avant le débat sur les motions de censure contre le gouvernement, les opposants à la réforme des retraites mettent à profit le week-end pour exprimer leur colère, à travers plusieurs rassemblements en régions ainsi qu'à Paris, théâtre de tensions en fin de journée pour la troisième soirée consécutive. Préventivement, la place de la Concorde - située près de l'Assemblée nationale et à moins d'un kilomètre de l'Elysée - avait été interdite aux manifestants et placée dès l'après-midi sous très haute surveillance, après avoir été au centre des troubles jeudi soir et vendredi soir. 

Des milliers de manifestants - 4000 selon la police - ont toutefois marché dans le sud de la capitale, autour de la place d'Italie. Barricades, feux de poubelles et d'abribus, jets de projectiles : des heurts avec la police ont finalement éclaté dans la soirée en marge de cette manifestation et 81 personnes ont été interpellées place d'Italie et alentour.

En régions, des grosses villes aux bourgs moyens, des rassemblements similaires ont eu lieu : Amiens, Caen, Saint-Etienne, Roanne, Besançon, Dijon, Grenoble, Gap, Annecy, Lodève, etc. À Nantes, le cortège a compté 6000 participants selon la police, 15.000 selon les syndicats. Les forces de l'ordre, cibles de jets de bouteille, ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène tandis que des poubelles étaient enflammées sur les voies du tramway.

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Des incidents ont également éclaté à Lyon où 400 à 500 jeunes, rassemblés à l’appel de l’ultra gauche, ont essuyé des tirs de lacrymogènes alors qu’ils tentaient de s’emparer de matériel de chantier, a constaté l’AFP. Sept arrestations ont eu lieu en milieu de soirée. À Bordeaux, les manifestants étaient 1900 personnes selon la préfecture et, à Brest, entre 5.000 et 8.000.


La rédaction de TF1

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