Le 4e round contre la réforme des retraites a rassemblé beaucoup plus de monde que la dernière journée de mobilisation le 7 février dernier.Les manifestations ont rassemblé entre 963.000 personnes en France, selon le ministère de l'Intérieur, et "plus de 2,5 millions", selon la CGT.
Avec la quatrième journée d'action contre la réforme des retraites samedi, les syndicats espéraient enfin se faire entendre par l'exécutif, faute de quoi ils se disent prêts à "mettre la France à l'arrêt" le 7 mars. Les manifestations ont rassemblé 963.000 personnes en France, dont 93.000 à Paris, selon le ministère de l'Intérieur. La CGT a recensé de son côté 500.000 personnes dans le cortège parisien, et "plus de 2,5 millions" au niveau national. Quelle que soit la source, les chiffres sont supérieurs à ceux de la journée précédente du 7 février (près de 2 millions, selon la CGT et 757.000, selon les autorités).
En province aussi, les cortèges ont rassemblé plus de monde que le 7 février, avec un écart croissant entre les chiffres des autorités et des syndicats, en particulier à Marseille (entre 12.000 et 140.000) et Toulouse (entre 25.000 et 100.000).
Ce live est à présent terminé.
ET MAINTENANT ?
PARIS
Des incidents ont éclaté à Paris en marge de la manifestation organisée pour la quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, avec notamment une voiture renversée sur la chaussée et incendiée, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Dix personnes ont été interpellées, selon un bilan donné à 18h30 par la préfecture de police. Un gendarme blessé à l'oeil par un jet de projectile a été hospitalisé, a ajouté la PP. Les échauffourées ont commencé peu avant 15h30 quand un groupe d'éléments radicaux a tenté de partir en "cortège sauvage" en direction de la rue de Charonne, déviant ainsi du parcours déclaré entre les places de la République et de la Nation, a rapporté la préfecture de police.
MOBILISATION
"Plus de 2,5 millions" de personnes ont manifesté en France, selon la CGT. Quelque 963.000 personnes ont défilé, dont 93.000 à Paris, selon le ministère de l'Intérieur, des chiffres en hausse par rapport à mardi où les autorités avaient recensé 757.000 manifestants au niveau national.
TENSIONS : DISLOCATION DU CORTÈGE À RENNES
"En raison des heurts en cours à l'avant de la manifestation, les organisations syndicales appellent à la dislocation du cortège institutionnel", a indiqué la police d'Ille-et-Vilaine sur Twitter, alors que des tensions sont en cours à Rennes.
[ #manif11fevrier ] En raison des heurts en cours à l'avant de la manifestation, les organisations syndicales appellent à la dislocation du cortège institutionnel. #prudence place de la République à #Rennes pic.twitter.com/FOSLYjum8G — Police nationale 35 (@PoliceNat35) February 11, 2023
963.000 MANIFESTANTS EN FRANCE, SELON L'INTÉRIEUR
963.000 personnes ont défilé ce samedi contre la réforme des retraites en France, selon le ministère de l'Intérieur. Le 7 février, l'Intérieur avait dénombré 757.000 personnes, 1,27 million le 31 janvier et 1,12 million le 19 janvier.
TENSIONS À RENNES ET LYON
Les fins des manifestations à Rennes et à Lyon ont été émaillées par des tensions. À Rennes, les forces de l'ordre ont fait l'usage de gaz lacrymogènes. Des affrontements entre des black blocks et les forces de l'ordre ont duré plusieurs dizaines de minutes à Lyon.
93.000 MANIFESTANTS À PARIS, SELON LES AUTORITÉS
Alors que la CGT a annoncé 500.000 manifestants dans la capitale ce samedi, la préfecture de police a quant à elle dénombré 93.000 personnes, a appris TF1/LCI.
Le chiffre de la police est bien au-dessus de celui de mardi, où 57.000 personnes avaient été annoncées, ainsi que celui 19 janvier (80.000) et celui du 31 janvier (87.000).
LILLE
A Lille, les syndicats annoncent plus de 70.000 manifestants, tandis que la préfecture en annonce 10.700.
MARSEILLE
La manifestation contre la réforme des retraites a rassemblé 140.000 personnes, selon l'intersyndicale. La préfecture, quant à elle, a dénombré 12.000 manifestants.
CALENDRIER
Les syndicats, qui espèrent mobiliser fortement ce samedi 11 février, sont prêts à durcir le mouvement. L'intersyndicale s'est dite préparée à "mettre la France à l'arrêt" le 7 mars, si le gouvernement ne retirait pas sa réforme. Quelle suite et quel calendrier pour le reste de la mobilisation ? TF1info fait le point.
500.000 MANIFESTANTS À PARIS, SELON LA CGT
500.000 personnes défilent ce samedi contre la réforme des retraites, selon les chiffres de la CGT. De leur côté, les autorités n'ont pas encore communiqué.
C'est autant que lors de la journée record du 31 janvier, où la police avait dénombré 87.000 manifestants. Lors de la dernière journée de mobilisation, le 7 février, le syndicat avait recensé 400.000 manifestants dans la capitale (57.000 pour la police).
HAUSSE DE LA MOBILISATION
Plusieurs manifestations en province contre le projet de réforme des retraites rassemblaient un peu plus de monde samedi que celles de mardi, mais moins que les deux premières journées de mobilisation, selon les premiers chiffres des autorités, qui divergent de plus en plus de ceux des syndicats.
Le sursaut est surtout visible dans les villes moyennes, comme à Roanne (Loire) où la police a compté 6000 manifestants, contre 3000 mardi. Même tendance à Périgueux, où 5200 personnes ont défilé contre 3700 quatre jours plus tôt. Ou encore à Guéret, avec 4000 participants contre 2900 en début de semaine.
La jauge restait cependant en-deçà des niveaux enregistrés au début du mouvement social, comme à Pau (8500 contre 14.000 les 19 et 31 janvier) et Angoulême (5000 contre 9000 au maximum). Idem à Toulouse, où la préfecture a dénombré 25.000 manifestants. Mais la CGT en a compté 100.000, soit un écart de un à quatre, plus marqué que lors des journées précédentes.
Des estimations toujours plus éloignées aussi dans d'autres villes, où les autorités ont fait état d'une moindre mobilisation, quand les syndicats annonçaient au contraire une participation stable voire en hausse. C'est notamment le cas à Tarbes, avec 4600 manifestants selon la police et 10.000 d'après les organisateurs. A Saint-Etienne, les chiffres variaient même de un à six (entre 5300 à 30.000), comme à Clermont-Ferrand (entre 8000 et 50.000).
DES INCIDENTS À PARIS
Les échauffourées ont commencé peu avant 15h30 quand un groupe d'éléments radicaux a tenté de partir en "cortège sauvage" en direction de la rue de Charonne, déviant ainsi du parcours déclaré entre les places de la République et de la Nation, a rapporté la préfecture de police.
Après l'intervention des forces de l'ordre, les heurts se sont poursuivis sur le boulevard Voltaire, avec des feux de poubelles et de vélos électriques, des conteneurs à verre renversés sur la chaussée et une voiture mise sur le flanc puis incendiée, nécessitant l'intervention des pompiers. Des projectiles ont également été lancés sur la police qui a réalisé plusieurs charges en retour.
LA TÊTE DU CORTÈGE À NATION
La tête du cortège parisien est déjà arrivée à Nation. Le reste des manifestants devrait y arriver vers 19 heures.
UNE INTERPELLATION À PARIS
À Paris, où le cortège s'est élancé depuis 13h05, les forces de l'ordre ont fait état d'une interpellation pour port d'arme et de 1000 contrôles en amont. 4500 policiers et gendarmes sont mobilisés dans la capitale.
JETS DE PROJECTILE
Une poubelle a été incendiée devant une banque parisienne, et les CRS ont essuyé quelques jets de projectile.
UN ITINÉRAIRE BIS OUVERT À PARIS
Devant l'affluence importante dans le cortège parisien, la préfecture de police a décidé d'ouvrir un deuxième itinéraire.
L’itinéraire bis de la #manif11fevrier parisienne a dû être ouvert par la préfecture. Le boulevard Voltaire risque d’être saturé. @RTLFrance pic.twitter.com/C0lkHlDNVm — Valentin Boissais (@vboissais) February 11, 2023
ARTICLE 7 : YANNICK JADOT VEUT UN DÉBAT ET UN VOTE
L'article 7 sur le report de l'âge de départ en retraite à 64 ans doit être "débattu et voté" à l'Assemblée, a estimé samedi l'ex-candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot depuis le cortège parisien.
"J'appelle tout le monde", et "ça doit être la stratégie de la Nupes", à "faire en sorte, peut-être à jouer du nombre d'amendements, pour que l'article 7 sur le report de l'âge à 64 ans, qui est le cœur de l'injustice absolue, soit débattu et soit voté à l'Assemblée", a-t-il affirmé au micro de BFMTV.
PREMIÈRES TENSIONS À PARIS
Selon un journaliste du Monde, les premières tensions ont éclaté en tête du cortège parisien, où quelques individus lancent des projectiles sur une agence bancaire CIC, à l'angle de la rue du Chemin-Vert.
L’agence CIC à l’angle Chemin Vert n’est pas protégée. Elle reçoit quelques projectiles. La tête de cortège s’échauffe. #manif11fevrier pic.twitter.com/YHSLyIwS5N — Pierre Bouvier (@pibzedog) February 11, 2023
GROSSE MOBILISATION À TOULOUSE
À Toulouse, où les manifestants ont commencé à se réunir à la mi-journée, la CGT revendique un nombre record de "plus de 100.000 manifestants". La préfecture, elle, en a dénombré 25.000.
LES CHIFFRES DANS LES ALPES-MARITIMES
Alors que le Nord s'est largement mobilisé, c'est également le cas du Sud. Les autorités et syndicats ont communiqué les premiers chiffres dans les Alpes-Maritimes, dévoilés par Nice-Matin, 25.0000 manifestants ont défilé à Nice, tandis que la manifestation parle de 5650 personnes. À Cannes, les syndicats ont dénombré 3000 manifestants et la préfecture 900.
VERS UNE GRÈVE RECONDUCTIBLE ? LFI SERA "TOUJOURS AUX CÔTÉS DES SYNDICATS"
Interrogé sur l'éventualité d'une grève reconductible, Jean-Luc Mélenchon a estimé que la Nupes "va rebouter en force pour venir en complément de la mobilisation, de deux façons : à l'Assemblée (...) et d'êtres très pugnaces, car beaucoup de gens regardent la télévision, apprennent, écoutent".
"Les syndicats restent unis et ont dit qu'il allait falloir une action plus durcie. Nous serons toujours à leurs côtés", a-t-il ajouté.
MÉLENCHON : "LA JOURNÉE SOCIALE LA PLUS DENSE DEPUIS 50 ANS"
Jean-Luc Mélenchon, depuis le cortège marseillais, a estimé que ce samedi "allait certainement être la journée sociale la plus dense depuis 50 ans". "Il faut apprécier sa qualité", a-t-il ajouté, soulignant "un moment important" de la mobilisation.
"Il est dans une situation qui le condamne à perdre", a assuré le leader insoumis à propos d'Emmanuel Macron. "Monsieur Macron, s'il compte sur l'usure, se trompe de pays."
SANDRINE ROUSSEAU
Présente dans le cortège parisien, la députée Nupes a estimé qu'"en étant totalement bloqués à toute argumentation contre le report de l'âge à 64 ans", "e rapport de force est en défaveur" du gouvernement.
LES PREMIERS CHIFFRES DE LA POLICE
Pour cette première mobilisation un samedi, les défilés matinaux ont rassemblé au moins 8500 à Pau, 6000 à Nancy, 5 à 6000 à Angoulême (contre 5000 le 7 février) et 2000 à Mande, selon les autorités.
GRÈVE SURPRISE À ORLY
En raison d'une grève surprise des contrôleurs aériens, des perturbations "à l'arrivée et au départ" sont à prévoir ce samedi à l'aéroport d'Orly, à l'occasion de cette quatrième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites.
"Des annulations et des retards" sont également à prévoir, annonce la Direction générale de l'aviation civile sur les réseaux sociaux. 50% des vols sont annulés ce samedi après-midi, selon les informations de BFMTV, confirmées par l'Aviation civile.
#Perturbations | Mouvement social national interprofessionnel du 11 février 2023 pic.twitter.com/VfzRKaAvPL — Direction générale de l'aviation civile 🇫🇷🇪🇺 (@DGAC) February 11, 2023
LA MANIFESTATION PARISIENNE COMMENCE
Le cortège parisien s'est ébranlé ce samedi, vers 13h05. Il doit relier la place de la République à celle de la Nation, vers 19 heures.
LE CORTÈGE PARISIEN SE PRÉPARE
Les manifestants parisiens commencent à se rassembler place de la République. Le cortège doit s'élancer dans les prochaines minutes.
La manifestation se prépare à Paris place de la République : acte 4 de l'intersyndicale contre la réforme des retraites. @CFDT @lacgtcommunique @force_ouvriere @CFECGC @SyndicatCFTC @UNSA_officiel @UnionSolidaires @SNUEPFSU #11fevrier #manif11fevrier #grevegenerale pic.twitter.com/Zo2SLKshZ7 — AnthoZ (@AnthoDepe) February 11, 2023
MANIFESTATIONS DANS LE NORD
Valenciennes, Boulogne, Saint-Omer, Douai, Béthune... De nombreux manifestants ont défilé ce samedi matin dans le Nord et le Pas-de-Calais. Au moins 30.000 personnes étaient réunies, selon La Voix du Nord.
La manifestation régionale, qui doit partir de Lille, doit s'élancer à 14 heures.
🔴 « Ne pas dépasser la borne ! Sinon, sanctions. Grève générale ! » Du monde dans les rues de Valenciennes pour s'opposer à la #retraite à 64 ans. #greve11fevrier #manif11fevrier pic.twitter.com/IWIbVQXKZn — L'insoumission (@L_insoumission) February 11, 2023
DU MONDE À SAINT-ETIENNE
De nombreux manifestants sont rassemblés à Saint-Etienne, avant le début du cortège.
Plus de 30000 personnes à Saint-Etienne où la foule est là aussi impressionnante. La France est debout ✊🔥 #manif11fevrier #greve11fevrier #NonALaReformeDesRetraites pic.twitter.com/VwbU7VGCEx — Marcel (@realmarcel1) February 11, 2023
Urgent
L'INTERSYNDICALE DE LA RATP APPELLE À UNE GRÈVE RECONDUCTIBLE
L'intersyndicale CGT - FO - UNSA - CFE-CGC, appelle à une grève reconductible à partir du 7 mars prochain. "Si le gouvernement n'entend toujours pas la détermination des travailleurs, de la jeunesse et de tous ceux qui soutiennent ce mouvement (...), il devra assumer le blocage de l'économie dans notre pays", explique-t-elle dans un communiqué.
UN "AVERTISSEMENT", SELON MARTINEZ
Le communiqué de l'intersyndicale est un "avertissement" pour le gouvernement, a réagi devant la presse le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.
Urgent
"METTRE LA FRANCE À L'ARRÊT" LE 7 MARS
Avant le départ du cortège parisien, Frédéric Souillot, secrétaire général de Force ouvrière, s'est exprimé au nom de l'intersyndicale lors d'une conférence de presse ce samedi midi. Les syndicats, qui veulent "durcir le mouvement" sont prêts à "mettre la France à l'arrêt" le 7 mars, "si le gouvernement reste sourd à la contestation".
TOULOUSE
Beaucoup de manifestants se rassemblent déjà à Toulouse, place François Verdier. Les syndicats revendiquent 100.000 personnes.
A #Toulouse y’a des milliers de personnes place François Verdier prêt au départ #manif11fevrier …🤗 #Macron ils sont tous là pour dire #NonALaReformeDesRetraites ‼️ #Retraites #ReformeDesRetraites #greve11fevrier #GreveGenerale #MacronNousPrendPourDesCons pic.twitter.com/SsV1wnWNDn — Lorentz mathias (@LorentzMathias) February 11, 2023
LES MANIFESTATIONS COMMENCENT EN RÉGION
À l'occasion de cette quatrième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, les manifestations commencent en région, alors que le cortège parisien doit s'élancer à 13 heures.
C'est le cas notamment à Béthune, dans le Pas-de-Calais, où le cortège doit partir vers 10 heures, pour rejoindre la manifestation lilloise dans l'après-midi. Au micro de LCI, Arnaud, chauffeur routier, explique que c'est la première fois qu'il manifeste parce qu'il "n'a pas l'occasion la semaine". "Je représente les Français qui ne peuvent pas manifester en semaine (...) la retraite à 64 ans, ce n'est pas possible".
PARIS : DÉPART DU CORTÈGE À 13H
À Paris, le cortège partira de la place de la République à 13h pour rejoindre la place de la Nation vers 19h.
10.000 FORCES DE L'ORDRE
Ce samedi, les autorités maintiennent un dispositif de sécurité important. 10.000 policiers et gendarmes seront mobilisés, dont 4500 à Paris, a indiqué Gérald Darmanin sur Twitter vendredi.
Merci aux 10 000 policiers et gendarmes qui seront mobilisés demain partout en France, dont 4 500 à Paris, pour permettre à ceux qui le souhaitent de manifester. — Gérald DARMANIN (@GDarmanin) February 10, 2023
JUSQU'À 850.000 MANIFESTANTS ATTENDUS
Selon les informations de TF1-LCI, dans une nouvelle note, les renseignements estiment que 650.000 à 850.000 manifestants sont attendus ce samedi dans toute la France, dont 90.000 à 120.000 rien que pour Paris. Au total, 240 actions sont prévues.
CE QUI EST ATTENDU
Les syndicats appellent à une quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce samedi. Plus de 200 actions et jusqu'à 700.000 manifestants sont attendus dans toute la France, mais il ne devrait pas y avoir de grève.
AU MOINS 757.000 MANIFESTANTS MARDI
Tout au long de la journée de mardi 7 février, dernière journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les cortèges ont réuni 757.000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, "près de deux millions" selon la CGT et l'intersyndicale.
L'ARTICLE PREMIER ADOPTÉ A L'ASSEMBLÉE
Vendredi, après des débats mouvementés le matin, l'Assemblée a voté l'article premier de la réforme sur la fin des principaux régimes spéciaux, avec 181 voix pour et 163 contre. Il s'agit de l'adoption de la première mesure du texte controversé sur la réforme des retraites, à l'étude depuis lundi dans l'hémicycle.
Bonjour à toutes et tous, et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à la quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Suivez avec nous les informations de ce samedi 11 février.
Avant le départ du défilé dans la capitale, les leaders des huit principaux syndicats ont confirmé leur appel à un cinquième acte le 16 février. Ils se sont aussi dits prêts "à durcir le mouvement" et à "mettre le pays à l'arrêt le 7 mars" si le gouvernement et le Parlement "restent sourds" aux mobilisations.
Selon Philippe Martinez, "la balle est dans le camp" de l'exécutif, son homologue de la CFDT Laurent Berger ajoutant que "ça laisse un peu de temps s'ils veulent réagir". Pour le N°1 de la CFDT, il s'agit de "faire des rassemblements devant les entreprises, des opérations ville morte" et non d'être "dans la logique de grève reconductible".
Mais l'intersyndicale à la RATP (CGT, FO, UNSA, CFE-CGC) a d'ores et déjà appelé samedi à la première grève reconductible du mouvement, à partir du 7 mars. La CGT cheminots envisage de faire de même.
Tout
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