EN DIRECT - Grève du 31 janvier : trafic fortement perturbé à la SNCF et la RATP

Publié le 22 janvier 2023 à 9h20, mis à jour le 29 janvier 2023 à 17h35

Source : JT 20h WE

La circulation des trains sera "très fortement perturbée" ce mardi 31 janvier pour la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, prévient la SNCF.
Même chose à la RATP s'agissant du métro et du RER.
Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

TRAFIC AÉRIEN 


La Direction générale de l'Aviation civile (DGAC) a demandé dimanche aux compagnies aériennes d'annuler préventivement un vol sur cinq à l'aéroport parisien d'Orly mardi, en raison d'une grève de contrôleurs aériens dans le cadre de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.


"La DGAC a demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 20% pour la journée du mardi 31 janvier 2023 sur l’aéroport de Paris-Orly", selon un communiqué. "En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir", a précisé l'Aviation civile.

GRÈVE RATP : LES PRÉVISIONS DE TRAFIC


Le mouvement contre la réforme des retraites s'annonce une nouvelle fois très suivi ce mardi 31 janvier. Voici ce qu'il faut savoir pour anticiper vos déplacements.

GRÈVE SNCF


La circulation des trains sera "très fortement perturbée" mardi, pour la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, en particulier pour les trains régionaux TER et Transilien, et sera "fortement perturbée" pour les TGV, a annoncé dimanche la SNCF.


La compagnie ferroviaire prévoit deux TGV sur cinq sur l'axe Nord, un sur deux dans l'Est, un sur quatre sur l'arc Atlantique, un sur deux sur le Sud-Est et deux sur cinq pour les Ouigo. Pour les trains régionaux, elle prévoit deux TER sur 10 en moyenne, et en Ile-de-France un train sur trois sur les lignes A, B, H et U, ainsi qu'un train sur quatre sur la ligne K, et un train sur 10 pour les lignes C et D (en partie fermées), E, J, L, N, P et R, selon un communiqué.

GRÈVE RATP


Voici les prévisions de trafic pour le 31  janvier :


Métro : trafic très perturbé


Lignes 1 et 14 : trafic normal sur les lignes avec risque de saturation.

En raison des travaux liés au prolongement, la ligne 14 sera fermée à 22h.

Ligne 4 : 1 train sur 2 aux heures de pointe et 1 train sur 4 aux heures creuses avec risque de saturation.


Circulation ligne entière : 

Ligne 2 : 1 train sur 2, de 5h30 à 20h.


Circulation ligne entière et uniquement aux heures de pointe (7h30-9h30 et 16h30-19h30) : 

Ligne 7 : 1 train sur 3 ; 

Ligne 7bis : 1 train sur 3 ; 

Ligne 9 : 1 train sur 2 ; 

Ligne 12 : 1 train sur 4.


Ouverture partielle et uniquement aux heures de pointe :

Ligne 3 : ouverte de Pont de Levallois – Bécon à Havre – Caumartin, 1 train sur 3 ;

Ligne 5 : ouverte de Bobigny – Pablo Picasso à Gare du Nord, 1 train sur 3 ; Ligne 8 : ouverte de Créteil – Pointe du Lac à Reuilly – Diderot, 1 train sur 3 ;

Ligne 11 : ouverte de Belleville à Mairie des Lilas, 1 train sur 3 le matin et 1 train sur 5 l’après-midi ;

Ligne 13 : ouverte de Saint-Denis Université / Les Courtilles à Invalides, 1 train sur 3.


Ouverture partielle et uniquement aux heures de pointe élargies (6h30-9h30 et 15h30-19h30) :

Ligne 6: ouverte de Nation à Denfert-Rochereau, 1 train sur 3.


Circulation ligne entière et uniquement le matin :

Ligne 10 : 1 train sur 3. Les horaires de circulation seront précisés demain.


Trafic interrompu sur la ligne 3bis


Certaines stations pourraient être fermées. Une information précise sera faite lundi.


RER (zone RATP) : trafic très perturbé


RER A : En moyenne 1 train sur 2 aux heures de pointe et 1 train sur 4 aux heures creuses. Les horaires des premiers et derniers départs seront précisés demain. Les horaires précis d’ouverture et de fermeture des gares seront affichés localement. Interconnexion maintenue à Nanterre Préfecture.

RER B : En moyenne 1 train sur 2 aux heures de pointe et 1 train sur 3 aux heures creuses. Les horaires des premiers et derniers départs seront précisés demain. Les horaires précis d’ouverture et de fermeture des gares seront affichés localement. Interconnexion interrompue à Gare du Nord.


Bus et tramways 


Le trafic y sera " légèrement perturbé", avec des prévisions détaillées révélées ce lundi, et "normal" sur le réseau Noctilien.


Bus : 8 sur 10 en moyenne.


Tramway : 8 sur 10 en moyenne.

MARINE LE PEN MET EN GARDE ÉLISABETH BORNE 


Marine Le Pen a mis en garde Élisabeth Borne ce dimanche lors d'un déplacement dans le Pas-de-Calais, lui conseillant de ne "pas trop s'avancer" sur sa réforme des retraites parce "qu'il n'est pas du tout impossible qu'elle ne soit pas votée".


"Je crois qu'elle ne devrait pas trop s'avancer, parce que, parti comme c'est parti, il n’est pas du tout impossible que sa réforme des retraites ne soit pas votée, en tout cas nous, on fera tout pour qu'elle ne le soit pas", a répondu l'ancienne candidate à la présidentielle à la Première ministre, qui, plus tôt ce dimanche, avait affirmé que le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans n'était "plus négociable".

CLÉMENT BEAUNE SUR LCI


À deux jours du deuxième round de mobilisation syndicale contre la réforme, mardi 31 janvier, Clément Beaune anticipe "une journée difficile voire très difficile dans les transports publics".


"Donc toutes celles et ceux qui peuvent s’organiser pour faire du télétravail, pour reporter un déplacement, c'est mieux", ajoute le ministre délégué aux Transports. "Je vais tout faire, avec la SNCF, la RATP, les grands opérateurs de transports publics (...) pour qu'on limite l'impact sur la vie quotidienne et les déplacements des Français le plus possible, ça ne sera pas génial, mais on va essayer de faire au mieux."

CLÉMENT BEAUNE SUR LCI


Invité du Grand Jury, le ministre délégué chargé des Transports a défendu ce dimanche le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans. "C'est le cœur du projet", souligne-t-il. "On ne va pas le changer, il est nécessaire."  


"On sait que c’est une réforme difficile qui suscite des oppositions", concède-t-il, alors que plus des deux tiers des Français (68 %) se disent défavorable au projet, selon un sondage Ifop. "Heureusement qu'on ne gouverne pas en fonction des sondages, parce qu'ils bougent", répond l'ancien conseiller d'Emmanuel Macron. 


Interrogé sur une potentielle prise de parole du chef de l'État, Clément Beaune botte en touche : "Ce n'est pas à moi de prescrire l'agenda du Président. Il y aura peut-être des expressions, ce n'est pas à moi de le décider."

ROUSSEL ACCUSE LE GOUVERNEMENT DE "PROVOCATION"


Fabien Roussel accuse ce dimanche Élisabeth Borne et son gouvernement de "provocation" en affichant leur "intransigeance" sur la réforme des retraites. "Ceux qui ont les positions les plus dures, les plus radicales, les plus intransigeantes aujourd'hui, ce sont ceux du gouvernement. (...) La Première ministre a fait le choix du chaos social", estime le député communiste du Nord au micro d'Europe 1 ce dimanche, à l'avant-veille de la deuxième journée mobilisation des syndicats. 


"Elle fait le choix de l'affrontement dur, et moi je demande à la Première ministre de respecter la liberté des Français de dire non à cette réforme", poursuit l'ancien candidat à l'élection présidentielle. "Si le gouvernement s'entête, comme elle le fait aujourd'hui, c’est vraiment une provocation à 48 heures de la manifestation", ajoute-t-il, alors qu'Élisabeth Borne affirme que le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans "n'est plus négociable".

68% CONTRE


Dans l’opinion, l'opposition ne faiblit pas. Un peu plus des deux tiers des Français ne sont toujours pas favorables au projet de réforme des retraites, selon un sondage Ifop pour le JDD. 42% y sont absolument réfractaires. À l'inverse, 32% des Français soutiennent le projet.

"FAIRE BLOC"


Bruno Le Maire appelle les partis de la majorité (Renaissance, Horizon, MoDem) "à faire bloc" à l'Assemblée nationale et à soutenir la réforme des retraites, dans une interview au Journal du Dimanche. "Quand on appartient à une majorité, on soutient les propositions qui faisaient partie du projet présidentiel", indique le ministre de l'Économie qui dit espérer que les Républicains soutiendront cette réforme "jusqu'au bout". 


Interrogé sur la pertinence de revoir les dispositifs concernant les carrières longues et les femmes, sujets de nombreuses contestations, Bruno Le Maire rétorque que "la Première ministre n’a cessé d’enrichir le texte. Personne ne peut dire qu’Élisabeth Borne n’a pas écouté".  Avant de développer : "La vraie injustice, ce serait de laisser tomber notre système. Cela fragiliserait les femmes, les plus modestes, ceux qui ont eu des carrières hachées." 

64 ANS : "PAS NÉGOCIABLE"


Le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, contesté par les syndicats et l'essentiel des oppositions, "n'est plus négociable", affirme Elisabeth Borne sur France InfoL


"C'est le compromis que nous avons proposé après avoir entendu les organisations patronales et syndicales, après avoir échangé avec les différents groupes parlementaires (...) C'est nécessaire pour assurer l'équilibre du système".

LES VÉRIFICATEURS


Le gouvernement assure que sa réforme des retraites permettra une meilleure protection des femmes. L'opposition assure l'inverse. Si les femmes verront leur pension mieux revalorisée que les hommes, elles devront aussi travailler plus longtemps.

DARMANIN TAPE À GAUCHE


Alors que la réforme des retraites arrive au Parlement lundi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin dénonce "le profond mépris de la valeur travail" d'une partie de la gauche.


"Pour mettre notre système des retraites à l'équilibre, oui, il faut travailler plus. Il ne faut pas dire autre chose et l'assumer", déclare M. Darmanin, fustigeant "ceux qui pensent qu'il faut travailler de moins en moins et défendent le droit à la paresse" comme l'écologiste Sandrine Rousseau.


"Mélenchon et ses amis" prônent "une société sans travail, sans effort", insiste-t-il, voyant dans "ce gauchisme paresse et bobo" la preuve d'un "profond mépris de la valeur travail que défendent les ouvriers et les classes populaires", 

VERS UNE GRANDE MARCHE LE WEEK-END ?


À trois jours de la nouvelle mobilisation du 31 janvier, Jean-Luc Mélenchon suggère aux syndicats l'organisation prochaine d'une "très grande marche" contre la réforme "pendant un week-end".


"Je forme le vœu que les syndicats permettent, en y appelant, qu'une très grande marche ait lieu pendant un week-end. Pourquoi pendant un week-end ? Parce que pendant la semaine, ne peuvent entrer dans l'action, par la grève, que ceux qui sont au travail. Ce qui n'est pas toujours simple pour eux, mais ils y sont", a-t-il déclaré à Villiers-le-Bel. 


"Mais vous devez penser qu'il y a plus de deux millions d'étudiants, dont seulement un million -la moitié- travaillent, précairement mais travaillent. Vous avez plusieurs millions de retraités, plusieurs centaines de milliers de gens qui ne peuvent pas aller au travail". 

ÉLISABETH BORNE DÉNONCE DES "FAUSSES INFORMATIONS" 


En déplacement "chez elle" dans le Calvados, la Première ministre a dénoncé "les fausses informations" qui circulent autour de la réforme des retraites. "Je pense qu’il y a eu beaucoup de fausses informations qui ont circulé", a déclaré Élisabeth Borne au micro de BFMTV lors de cette visite surprise à Vire. "J’entends dire que les apprentis avant 2014 ne peuvent pas bénéficier des trimestres qu’ils ont acquis dans le cadre de leur apprentissage, j’entends dire que les femmes seraient pénalisées... c’est exactement le contraire", a-t-elle souligné, promettant de faire œuvre de pédagogie pour défendre le texte : "On va continuer à faire cette explication."

VISITE SURPRISE D'ÉLISABETH BORNE


La Première ministre Élisabeth Borne est en déplacement ce samedi dans le Calvados. Elle va échanger sur son projet très contesté de réforme des retraites avec des acteurs locaux à Vire.


Cette visite surprise a lieu quelques jours avant une deuxième journée de grèves et de manifestations, mardi, contre la réforme des retraites du gouvernement. Une première journée le 19 janvier avait réuni dans la rue entre 1 et 2 millions de personnes.

"IL FAUT QUE LE GOUVERNEMENT L'ÉCOUTE"


Négliger les "mobilisations d'ampleur" contre la réforme des retraites "serait une faute" pour le gouvernement comme pour le Parlement, met en garde ce samedi le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, dans un entretien au journal Le Monde."La population est très défavorable au projet, et cet avis tend à prendre de l'ampleur", affirme-t-il.


Le patron de la CFDT souligne que "l'opinion constitue un élément du rapport de force". "Il faut que le gouvernement l'écoute, que le Parlement se préoccupe de ce qui se passe partout", ajoute-t-il, alors que le projet de loi sera examiné à l'Assemblée à partir de lundi.

DES ACTIONS MOINS NOMBREUSES CE WEEK-END ?


La mobilisation dans le secteur de l'énergie contre le projet de réforme des retraites semble devoir provisoirement marquer le pas pour le week-end. "Il est possible que les initiatives soient moins nombreuses", a confirmé ce vendredi Claude Martin, secrétaire fédéral de la FNME-CGT, à l'AFP.


Selon lui, dans ce "marathon" de la contestation, la priorité est de "réussir à nouveau le mardi 31", journée nationale de mobilisation interprofessionnelle, "avec un maximum de monde en grève et dans la rue".

LES VÉRIFICATEURS


Fabien Roussel a appelé des maires à fermer le 31 janvier pour la deuxième mobilisation contre la réforme des retraites. Un mouvement suivi par Anne Hidalgo à Paris et d'autres édiles, qui pourrait faire l'objet d'un recours devant le juge administratif.

UN RÉFÉRENDUM ÉVITERAIT "LES BLOCAGES", SELON S. CHENU


Le vice-président RN de l'Assemblée nationale, Sébastien Chenu, a insisté sur la nécessité selon lui de proposer un référendum sur la réforme des retraites, une piste écartée par l'exécutif. Sur LCI, il a affirmé également vouloir débattre dans l'hémicycle sur le projet de loi et a rejeté toute "stratégie d'obstruction".

FERMETURE DE MAIRIES : O. DUSSOPT POINTE UN PROBLÈME DE "NEUTRALITÉ"


Le ministre du Travail Olivier Dussopt a estimé ce vendredi que la fermeture symbolique de mairies le 31 janvier par solidarité avec la mobilisation contre la réforme des retraites posait un problème de "neutralité", et a accusé la maire de Paris Anne Hidalgo de confondre "les services municipaux avec une annexe" du PS.


"C'est une vraie question politique, en termes de neutralité et de respect des convictions des concitoyens, des administrés qui, pour certains, sont opposés (à la réforme), (pour) d'autres favorables, a-t-il estimé sur RMC.

MOBILISATION EN SEINE-MARITIME


La mobilisation dans le secteur de l'énergie se poursuit ce vendredi, avec de nouvelles baisses de production électrique dans la nuit de la part d'agents grévistes EDF de la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime).


Ces baisses de production, strictement encadrées par le gestionnaire des lignes à haute tension RTE, sont normalement sans effet pour le grand public et affectent surtout les finances de l'entreprise.

"DÉFENDRE LA VALEUR TRAVAIL"


"Nous, on défend la France qui travaille, a travaillé ou voudrait travailler. Je pense que ce n'est pas daté de défendre la valeur travail. S'il ne doit rester qu'un parti à le faire, ce sera le RN", a assuré le vice-président de l'Assemblée Nationale Sébastien Chenu, invité de l'Interview Politique sur LCI.

COMBATTRE DANS LA RUE OU À L'ASSEMBLÉE ?


Mardi, Sébastien Chenu sera au Conseil régional des Hauts-de-France et compte "défendre une motion contre la réforme des retraites, qui n'a pas été votée hier par la gauche ni la droite". Sur LCI, le vice-président RN de l'Assemblée affirme "ne pas s'interdire d'être quelque part dans la rue". Revenant sur les oppositions de la CGT ou de la CFDT à son parti, "c'est totalement scandaleux", a-t-il estimé. 


"La place des députés RN et avec Marine Le Pen, c'est à l'Assemblée, (...) c'est là qu'on mène sérieusement la bataille des retraites et qu'on va peut-être réussir à faire craquer le vernis", a lancé le député du Nord, évoquant les doutes de certains élus LR mais aussi de certains parlementaires du camp présidentiel. 

"LE SYSTÈME N'EST PAS EN DANGER"


"C'est une réforme, anti-sociale, injuste, qui est une exigence de l'UE. Elle est là en échange du plan de relance de l'UE, c'est la France qui doit payer sa dette à l'UE", a assuré sur LCI le vice-président RN de l'Assemblée Nationale Sébastien Chenu. "C'est Clément Beaune qui l'a dit", a-t-il affirmé.


"Le système n'est pas en danger", a aussi estimé le député du Nord. Le Conseil d'Orientation des Retraites (COR) assure "qu'il n'y a pas de dynamique des dépenses qui mette en danger le système à court et à moyen terme", a-t-il défendu. Il a estimé de son côté qu'il "faut augmenter les recettes, (...) si on veut une retraite par répartition, c'est-à-dire plus de gens qui travaillent, une France plus industrialisée, qui produit davantage alors que sa productivité a baissé sous Emmanuel Macron, qui puisse ramener des cotisations sociales, et une politique nataliste".

"ON EST FAVORABLE AU DÉBAT"


"Je ne condamne pas les modes d'action" des syndicats, a affirmé sur LCI le vice-président RN de l'Assemblée Nationale Sébastien Chenu. "À partir du moment où il y a des manifestations et des grèves, évidemment il y a des situations gênantes pour beaucoup des Français, mais on peut sortir de cela si le président va au référendum", a-t-il poursuivi, martelant qu'il s'agit là d'un "sujet fondamental".


"Le droit de grève est inaliénable, mais contre le blocage du pays, il y a une solution : le référendum. Avec l'annonce d'un référendum, il n'y aurait pas de blocage", a-t-il assuré. "Le débat au parlement doit avoir lieu, nous au RN on est défavorable à la stratégie de l'obstruction, on a au contraire besoin d'éclairer les Français et débattre", plutôt que "de bloquer ridiculement toute discussion", a expliqué le député du Nord, ciblant la Nupes, qui a déposé la majorité de quelque 7200 amendements. 


"La Nupes veut déconstruire les institutions, mettre le bazar, nous on est favorable au débat", a assuré le député du Nord. "On respecte les institutions, parce qu'on est pas là pour transformer l'Assemblée en ZAD", a-t-il ajouté, en référence à une sortie de la patronne d'EELV Marine Tondelier.

"LES COUPURES CIBLÉES NE SONT PAS MISES DE CÔTÉ"


"Des coupures ciblées" d'électricité "peuvent être menées", prévient sur LCI Sébastien Menesplier, secrétaire général de la CGT Mines Énergie. "La grève collective est fortement nécessaire, nous avons besoin de mener des actions. La colère sur le terrain est forte, les coupures ciblées ne sont pas mises de côté, bien au contraire. Il y en aura certainement la semaine prochaine."

Actions "Robin des bois" de la CGT : Sébastien Menesplier réagitSource : TF1 Info

OPÉRATIONS "ROBIN DES BOIS"


Gratuité du gaz ou de l'électricité pour des écoles ou hôpitaux, rétablissement d'usagers coupés... Les grévistes du secteur de l'énergie ont mené jeudi plusieurs actions dites "Robin des bois" pour "intensifier le rapport de force" dans la lutte contre la réforme des retraites, selon la CGT.

Réforme des retraites : la CGT passe aux actions "Robin des Bois"Source : TF1 Info

LA GRÈVE DANS L'ÉNERGIE EN PARTIE PROLONGÉE CE VENDREDI


Les salariés du secteur de l'énergie se sont mobilisés jeudi dans les centrales, les raffineries, les ports et les docks contre la réforme des retraites, avec des actions "Robin des Bois" menées en parallèle de la grève. Le mouvement sera en partie prolongé ce vendredi à l'appel de la Fédération CGT des Mines et de l'Énergie, en grève reconductible depuis le 19 janvier et qui avait appelé à 48 heures de mobilisation. 


Prévu pour durer aussi deux jours dans les raffineries, il a en revanche été suspendu jeudi soir sur les sites TotalEnergies, a indiqué à l'AFP Benjamin Tange, délégué central CGT. L'objectif : se préserver, et préparer le terrain pour la grève nationale de mardi 31 janvier.

ASSEMBLÉE NATIONALE


"Nous aurons une majorité. Nous allons convaincre pour cela. Nous allons continuer à travailler. Il y aura des députés LR et d'autres groupes" pour voter pour le projet de réforme des retraites du gouvernement, parie le ministre du Travail Olivier Dussopt, invité de Ruth Elkrief sur LCI ce jeudi soir.


Sur la retraite minimum, "nous avons modifié notre projet pour que les retraités actuels soient aussi concernés par la revalorisation", souligne Olivier Dussopt. Il s'agissait d'une demande des députés LR, qui réclamaient que cette mesure ne bénéficient pas aux seuls futurs retraités.

RETRAITE MINIMUM


"Après une carrière complète au niveau du Smic, on garantit 85% du Smic soit environ 1200 brut par mois. C'est 100 euros de plus par mois que ce que le système produit aujourd'hui", met en avant le ministre Travail Olivier Dussopt en direct sur LCI.


Cette "retraite minimum" concernera environ "2 millions de personnes parmi les retraités actuels", indique Olivier Dussopt. "C'est 1,8 million de personnes parmi les retraités actuels qui vont voir leur pension augmenter en septembre", précise le ministre.

OLIVIER DUSSOPT SUR LCI


"Travailler deux ans de plus est un effort qui est nécessaire parce que le système de retraites est très déficitaire", déclare le ministre du Travail Olivier Dussopt, invité de Ruth Elkrief ce jeudi soir. 


"Il est déficitaire dès 2023, le déficit se creuse année après année. Si nous ne faisons rien, dans les dix ans qui viennent ce sont au total 150 milliards d'euros en plus sur notre seul système de retraites", prévient le ministre.


"Ne rien faire, c'est de la dette et baisser le pouvoir d'achat des retraités", affirme encore Olivier Dussopt.

INVITÉ


Le ministre du Travail Olivier Dussopt est l'invité de Ruth Elkrief ce jeudi soir. Il évoquera la réforme des retraites. 

SUSPENSION


Le mouvement de grève contre la réforme des retraites du gouvernement, prévu pour durer jeudi et vendredi dans les raffineries comme dans les centrales EDF, pourrait finalement prendre fin jeudi soir de façon anticipée sur la plupart des sites de TotalEnergies, selon la CGT.


Après une reconduction du mouvement "quasi-partout sur le territoire" jeudi après-midi, "on se dirige sur beaucoup de sites vers une suspension ce soir, pour reprise mardi prochain. Il y a de fortes chances qu'il n'y ait pas grand chose demain", a expliqué à l'AFP Eric Sellini, responsable CGT chez TotalEnergies.

AMENDEMENTS


Environ 7.000 amendements sur le projet de réforme des retraites ont été déposés en vue de l'examen en commission à l'Assemblée nationale, a-t-on appris de source parlementaire jeudi, avec le risque que les députés ne puissent pas aller au bout du texte dans les délais impartis. La commission des Affaires sociales se penche sur cette réforme hautement inflammable à partir de lundi. Même si certains amendements pourraient être jugés irrecevables, leur nombre global rend très difficile l'examen du texte dans sa totalité, avant son arrivée dans l'hémicycle le 6 février. 


LFI n'a pas reproduit sa stratégie d'obstruction massive de 2020, quand les Insoumis déposaient à eux seuls 19.000 amendements en commission et 23.000 en séance, contre la précédente tentative de réforme des retraites. Mais les députés de la coalition de gauche Nupes ont tout de même déposé un nombre très important d'amendements : 3.345 amendements pour LFI, 1.282 pour les écologistes, 1.053 pour les socialistes, à l'exception des communistes (272).


Les rafales d'amendements se concentrent sur l'article 7 du projet de loi, pour s'opposer en bloc au report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Et les procès en obstruction ne vont pas manquer de fuser. LR porte un total de 617 amendements et le RN 75. Dans la majorité, Renaissance en a une centaine, le MoDem et Horizons une quarantaine chacun.

MESSAGE INCOMPRIS ?


Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a admis que le "message" de l'exécutif sur la prise en compte des carrières longues dans la réforme des retraites avait "du mal encore à passer", en marge d'un déplacement à Paris. En visite à la célèbre école de cuisine Ferrandi, Olivier Véran a rapporté que lorsqu'il demandait aux jeunes "jusqu'à quand est-ce que vous allez travailler (…) ils disent 62, 64, et beaucoup m'ont dit 65 ans", alors que les salariés qui ont commencé leur carrière avant 20 ans peuvent partir à la retraite plus tôt que l'âge légal, actuellement de 62 ans.


"Ce qui veut dire que notre message en faveur des carrières longues, voire (...) les carrières super longues, il a du mal encore à passer. Ça montre encore qu'on a ce travail d'explication de la réforme" à faire, a-t-il ajouté. La stratégie d'explication du gouvernement, après la baisse de 14 points en deux semaines de l'adhésion à la réforme selon l'institut Elabe, n'est-elle pas contre-productive ? On "ne juge pas une stratégie à l'aune d'un sondage, même si on regarde ça évidemment avec intérêt", a répondu Olivier Véran.


"Je suis là aujourd'hui, non pas dans un but de convaincre, mais déjà pour expliquer, peut-être lever aussi des malentendus parce que nous avons conscience qu'il en reste", a poursuivi le représentant du gouvernement. "Nous ne nions pas encore une fois que la réforme ne soit pas la réforme la plus populaire du quinquennat, mais ça n'a jamais été le cas avec des réformes des retraites", a-t-il dit.

MANIFESTATIONS


Une étude réalisée par l'Ifop pour le JDD montre une progression en France du nombre de personnes qui envisagent de se mobiliser le 31 janvier prochain contre la réforme des retraites. 14% des personnes interrogées disent être certaines d'aller manifester, contre 12% le 19 janvier dernier. L'étude donne aussi des indications sur qui se sent particulièrement concerné.

SYNDICATS EN BATAILLE


Forte de son succès du 19 janvier, l'intersyndicale prévoit une nouvelle date commune de manifestation, le 31 janvier. Mais sur le calendrier d'action de février, des divergences apparaissent déjà au sujet de blocages et de grèves reconductibles. Ces choix stratégiques différents ne devraient pas pour autant fissurer leur union, estime un spécialiste.

GRÈVE DES DOCKERS


Au port de la Pallice à la Rochelle, 140 dockers sont en grève, soit 100% des effectifs selon le délégué syndical CGT. À Rouen, premier port céréalier d'Europe, une trentaine de dockers CGT bloquaient l'accès au siège administratif de la société Senalia, opérateur des principaux silos de céréales du port.

LA GRÈVE POUR "TOUCHER L'ÉCONOMIE"


Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe, a appelé à une "généralisation de la grève pour toucher l'économie" et faire "reculer le gouvernement".


Des manifestations communes ont eu lieu avec les salariés des infrastructures portuaires, appelés à faire grève pour 24 heures. Quelques centaines de personnes se sont ainsi rassemblées devant le site pétrochimique de Lavera, à Martigues.

"PERTE DE PUISSANCE" ÉLECTRIQUE


EDF déplorait à la mi-journée une "perte de puissance disponible" sur son parc hydraulique de 1.560 MW, soit l'équivalent de plus d'un réacteur nucléaire, sur son site internet. 


Selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la CGT dans la branche énergie, plus de 45 piquets de grève ont été installés suite au dépôt d'un préavis de grève pour 48 heures dans les centrales EDF, ce jeudi 26 et ce vendredi 27 janvier. Ces baisses de production ou de disponibilité ne devraient néanmoins pas provoquer de coupures de courant.


La réforme d'Emmanuel Macron, à laquelle s'opposent tous les syndicats et qui arrivera lundi au Parlement, conduirait à la suppression des régimes spéciaux chez EDF ou Engie (ex-GDF Suez).

QUI VA MANIFESTER LE 31 JANVIER ?


Le 31 janvier, à l'appel de tous les syndicats, la grève touchera tous les secteurs : écoles, fonctionnaires, transports, services... Selon une carte mise en ligne par l'UNSA, plus de 200 lieux de rassemblements sont déjà recensés, soit autant que lors de la journée du 19.

BLOCAGE À BAYONNE


Les dockers n'ont pas de régime spécial, mais bénéficient d'aménagements pour partir trois à quatre ans plus tôt à la retraite. Certains, à Bayonne, se sont donc mobilisés contre la réforme des retraites, bloquant l'accès du port aux camions. Le blocage a été levé en fin de matinée.

Retraites : une journée de blocagesSource : JT 13h Semaine

RASSEMBLEMENT DEVANT LE LOUVRE


À l'appel de la CGT Culture, l'Union Fédérale CGT des Syndicats de l'État et l'UD CGT de Paris, des agents et des agentes de la Fonction publique d'État se sont réunis sur le parvis de la Pyramide pour montrer leur opposition à la réforme des retraites, en amont de la nouvelle journée de mobilisation nationale, le 31 janvier.

LE PEN APPELLE À "FAIRE PRESSION"


La patronne des députés RN, Marine Le Pen, a assuré jeudi à Isbergues (Pas-de-Calais) que le vote de la réforme des retraites "n'est pas joué" et a appelé les électeurs de la majorité et de LR à "faire pression" sur leurs députés pour qu'ils s'en désolidarisent. 

UNE MOBILISATION QUI POURRAIT S'ACCROITRE LE 31


Selon un sondage Ifop pour le JDD, 14% des Français envisagent de façon certaine d'aller manifester mardi prochain. Un chiffre en hausse de deux points par rapport à la première mobilisation du 12 janvier (12% de Français certains de se mobiliser, selon une enquête Ifop pour le JDD). Si ce chiffre ne donne pas d'informations sur le nombre de manifestants, cela correspondrait à près de 7 millions de potentiels manifestants, cela pourrait signifier une plus grande mobilisation pour la prochaine journée de manifestations.


Sondage réalisé en ligne par questionnaire auto-administré par l'Ifop entre le 24 et le 25 janvier auprès d'un échantillon représentatif de 1001 personnes de 18 ans et plus. La méthode des quotas a été appliquée.

PÉTITION EN LIGNE


Afin de mobiliser les Français, l'intersyndicale a lancé une pétition contre la réforme des retraites du gouvernement. Actuellement, plus de 770.000 personnes ont montré leur soutien à cette initiative. Contre la loi Travail de la ministre de l'époque Myriam El Kohmri, en 2016, la pétition en ligne avait rassemblé en tout 1.356.273 signatures.

BLOCAGE DU PORT DE BAYONNE


À la suite du préavis de grève déposé par la CGT Ports et Docks, des manifestants ont bloqué l'accès routier des camions au port de Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques. Joint au téléphone par l'AFP, un délégué syndical CGT a affirmé que les manifestants resteront "le temps qu'il faudra".

ACTIONS "ROBIN DES BOIS" DANS L'ÉNERGIE


Durant ces deux jours de mobilisation en amont de la grève nationale du 31 janvier, des actions "positives" vont être menées dans le secteur de l'énergie. Le courant pourra ainsi être rétabli pour les ménages coupés, une réduction des tarifs ou la gratuité pourront être mises en place. Un moyen de contrebalancer les reproches adressés après l'annonce de "coupures ciblées", notamment contre des élus favorables à la réforme.


Dès mercredi, des coupures ont aussi eu lieu sur des parcs éoliens et solaires dans le secteur de Montluçon, revendiquées par la CGT. Jeudi matin, une coupure de courant a également eu lieu du côté de Montauban, en Tarn-et-Garonne, dans une zone industrielle et commerciale de la ville. Comme à chaque fois, Enedis va porter plainte.

BLOCAGE DES EXPÉDITIONS DE CARBURANTS


Suite au dépôt de préavis de grève dans le secteur de l'énergie, les expéditions de carburants seront bloquées vers les dépôts, avec le mot d'ordre habituel : "Rien ne rentre, rien ne sort". L'arrêt des installations dans les raffineries n'est néanmoins pas à l'ordre du jour.

FERMETURE DE LA MAIRIE DE PARIS, LE 31 JANVIER


En solidarité avec le mouvement de mobilisation contre la réforme des retraites, le 31 janvier, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a appelé les maires à fermer symboliquement leur mairie. Sur France 2 ce matin, la maire de Paris Anne Hidalgo a répondu à cet appel en déclarant que si des services essentiels allaient continuer, l'Hôtel de ville de Paris serait bien fermé, estimant que la réforme du gouvernement est "injuste et injustifiée".

PERTURBATIONS DANS LE SECTEUR DE L'ÉNERGIE


La CGT Mines-Énergie a, elle-aussi, déposé un préavis de 48 heures aussi à partir de ce jeudi. En début de journée, les grévistes menaient des opérations de filtrage à l'entrée des centrales, retardant le début du travail des équipes de jour. Des baisses de production dans les centrales et les barrages étaient à prévoir dès jeudi, mais elles ne devraient pas provoquer de coupures de courant pour le grand public.

GRÈVE DANS LES RAFFINERIES ET LES PORTS


La CGT Ports et Docks a déposé un préavis de grève de 24 heures pour ce jeudi 26 janvier 2023. Le syndicat appelle les salariés à cesser le travail et à supprimer "les heures supplémentaires et les shifts exceptionnels". La mobilisation devrait être suivie dans les ports du Havre et de Rouen. 


La CGT-chimie a également déposé un préavis de grève de 48 heures pour le jeudi 26 et le vendredi 27 janvier 2023. Dans les raffineries de TotalEnergies, la CGT recense 100% de grévistes dans le Nord, 80% en Normandie et 30% en Seine-et-Marne. Les pétroliers prévoient par ailleurs des actions locales avec les salariés des infrastructures portuaires, avec lesquels des manifestations communes pourraient être organisées.

"ÉTENDRE LE CONFLIT"


Manuel Bompard, sur franceinfo, a appelé à "étendre le conflit" pour gagner. "Il faut être plus nombreux encore dans la rue, mardi", a-t-il déclaré, à propos de la mobilisation nationale contre la réforme des retraites, le 31 janvier, jugeant que le gouvernement peut céder devant la rue. Le coordinateur de LFI a cependant certifié que la Nuppes allait "mener le débat", déposant autant "d'amendements que nécessaires" et une motion de rejet préalable du texte.


"Vous trouvez que c’est sérieux qu’un projet de loi aussi important qu’on ait le droit d’avoir dix jours de débat dans l’hémicycle ?", a-t-il justifié. "Je demande à tous les députés qui ne sont pas d’accord avec le projet pour les retraites d’utiliser les moyens législatifs pour le rejeter", a-t-il affirmé, assurant : "Mon objectif, c’est le retrait de la réforme des retraites." 

"MINISTÈRE DES SENIORS"


"Je souhaite qu'il y ait un ministère des seniors, qu'on les protège. Que l'allongement de la durée de la vie soit source de progrès, de bien-être et de bonheur, et pas d'exploitation supplémentaire", a déclaré sur LCI le patron du PCF Fabien Roussel. "C'est un projet de société tellement différent", a-t-il lancé. "Je souhaite que la gauche porte le visage de l'espoir, de la victoire", a ajouté le député du Nord.

PRÉSERVER LE SYSTÈME DE RETRAITES PAR RÉPARTITION


Rachida Dati, maire LR du 7e arrondissement de Paris, s'est positionnée pour une réforme des retraites, soulignant que "notre identité politique, c'est de préserver ce système de retraite par répartition". Elle a dénoncé des "injustices", notamment sur les carrières longues ou pour les femmes, et a néanmoins espéré obtenir des "avancées" sur ce sujet. "S'il y a des avancées, on ne va pas se renier", a-t-elle déclaré sur France inter, à propos du soutien du texte de la majorité présidentielle par les Républicains.

"NOUS ALLONS NOUS FAIRE ENTENDRE DANS LA RUE"


De nombreuses actions ont été annoncées par les syndicats, comme des coupures de courant et des perturbations pendant les vacances. Sur LCI, le chef du PCF Fabien Roussel s'est interrogé : "lorsque le gouvernement est bloqué sur sa réforme, ne veut pas discuter d'autres propositions, quels sont les moyens pour les ouvriers pour se défendre ?"


"Au parlement, nous serons limités à 20 jours. Le 20 février, à l'Assemblée Nationale, c'est terminé, c'est plié. Alors que reste-t-il aux ouvriers, au monde du travail pour se défendre ?", s'est-il interrogé. 


"Nous maintenons une pression sur le gouvernement, qui souhaite quelque part ce rapport de force, parce qu'il ne veut pas parler des propositions de financement que nous mettons sur la table, (...) il n'en veut pas, et bien nous allons nous faire entendre dans la rue. Et s'il faut pour cela qu'il y ait plusieurs jours, des semaines de grève où l'outil de production, l'économie est arrêtée pour pouvoir se faire entendre, et bien il faudra passer par là", a-t-il assuré.

"LE BAL DES FAUX-CULS"


"Nous voulons que le débat ait lieu à l'Assemblée Nationale", a assuré sur LCI le secrétaire national du PCF Fabien Roussel. Et de se montrer optimiste sur l'issue de ces débats : "Ça bouge un peu. Je vois que parmi les députés de la majorité ou des Républicains, ça tangue un peu. Bien sûr, trois quarts des Français ne veulent pas de cette réforme", a-t-il estimé.


Il a fustigé des "débats contraints, limités" en temps mais aussi par "l'article 47.1, le pendant le 49.3" : "Si nous n'avons pas eu le temps d'étudier tous les articles au terme de ces sept jours et demi de débats, le texte partira en l'état sans amendement, comme avec un 49.3, au Sénat. Et si c'est la même chose là-bas, le gouvernement décidera par ordonnance, sans avoir pu débattre au parlement, c'est honteux", a fustigé le député du Nord. 


Quant à la volonté de dialogue affichée par le gouvernement, "c'est le bal des faux-culs, ils sont hypocrites", s'est-il emporté. "Ils disent qu'ils veulent le débat, mais ils le limitent, pas plus de 20 jours, 73 heures, mais que 7 jours et demi à l'Assemblée Nationale", a estimé l'élu. 

"NOUS VOTERONS CONTRE" LE RECUL DE L'ÂGE DE DÉPART


"Nous voterons contre toute mesure d'allongement d'âge de départ en retraite, d'accélération de durée de cotisation à 43 annuités", a assuré sur LCI le chef du PCF Fabien Roussel. Quant aux mesures du texte présentées comme sociales par l'exécutif, "c'est le bonbon sucré que nous vend le gouvernement, sucré à l'extérieur, très amer à l'intérieur", a-t-il ironisé. 


"Nous voulons améliorer les retraites mais pas en demandant aux Français de travailler plus longtemps. Nous voterons contre l'article 7, qui prévoit l'allongement de l'âge départ à la retraite de 62 à 64 ans", a martelé le député du Nord. 

LES CAISSES DE RETRAITE PRISES D'ASSAUT


Les détails du projet de réforme des retraites, récemment dévoilés par le gouvernement, ne manquent pas de faire parler. De nombreux Français, de tous âges, peinent à comprendre les changements qu'il entraînerait. Logiquement, les demandes de rendez-vous explosent auprès des caisses d'assurance retraite.

ÉRIC COQUEREL FACE À ÉRIC WOERTH EN DIRECT SUR LCI


"Cette réforme pénalise les personnes travaillant en temps partiel, donc les femmes", dénonce Éric Coquerel, député insoumis de Seine-Saint-Denis, lors d'un débat avec Éric Woerth sur la réforme des retraites, en direct sur LCI.


"À l'exception de 3000 femmes par an qui pourront partir de manière anticipée du fait des bonus de congé parental, pour toutes les autres femmes, c'est quelque chose qui va aggraver leur situation", déplore Éric Coquerel.


"C'est faux", rétorque Éric Woerth. Au contraire, selon lui, elle "améliore le resserrement entre les retraites moyennes des hommes, qui sont 30% au-dessus, et les retraites moyennes des femmes", estime le député Renaissance. 

JUSQU'A QUEL ÂGE EST-IL POSSIBLE DE TRAVAILLER POUR COTISER ?


Chaque soir, le JT de TF1 se penche sur les interrogations des téléspectateurs dans sa rubrique "Le 20H vous répond". Au menu, une question sur la retraite. Garance Pardigon y répond sur le plateau de Gilles Bouleau.

"LE 20H VOUS RÉPOND"


Chaque soir, le JT de TF1 se penche sur les interrogations des téléspectateurs dans sa rubrique "Le 20H vous répond". Au menu, une question sur le départ à la retraite. Garance Pardigon y répond sur le plateau de Gilles Bouleau.

A QUOI FAUT-IL S'ATTENDRE LE 31 JANVIER ?


Après la première mobilisation du 19 janvier, les syndicats appellent de nouveau à la grève le 31 janvier contre la réforme des retraites. Philippe Martinez (CGT), au nom de l'intersyndicale, appelle les Français à "se mobiliser encore plus massivement". Transports à l’arrêt, écoles fermées… On fait le point sur les difficultés à venir.

ROUEN : UNE MARCHE AUX FLAMBEAUX CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES


Entre 300 et 400 personnes ont manifesté mercredi contre la réforme des retraites lors d'une marche aux flambeaux dans les rues du centre-ville de Rouen, a pu constater un journaliste AFP.


Dans une ambiance bon enfant malgré le froid mordant, et derrière les drapeaux d'organisations syndicales ainsi qu'une délégation de La France insoumise (LFI), les manifestants ont entonné des slogans chantés comme "les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère", "cette société-là, on n'en veut pas" ou encore "Ça va péter, ça va péter".

LES VACANCES DE FÉVRIER MENACÉES ?


Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a évoqué dimanche la "possibilité de journées d'action pendant les vacances scolaires" de février. Des actions sont d'ores et déjà annoncées pour le mois prochain dans les transports, mais aussi dans les stations de ski et les raffineries.

POPULARITÉ EN BAISSE POUR MACRON ET BORNE, 72% DES FRANÇAIS OPPOSÉS A LA RÉFORME DES RETRAITES


La cote d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne s'est fortement dégradée depuis l'automne, selon un sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi qui révèle une opposition croissante des Français à la réforme des retraites. L'action d'Emmanuel Macron est jugée "décevante" par 64% des Français, en forte hausse depuis octobre (+7 points), alors que 15% (+2) la trouvent "satisfaisante", selon ce sondage. Pour 21% (-9), "il est trop tôt pour se prononcer". 


L'image de la Première ministre se dégrade également : 57% des Français estiment qu'elle est une "mauvaise" Première ministre (+20 points par rapport à fin septembre) contre 25% (-6) pour qui elle est une "bonne" cheffe de gouvernement.


Par ailleurs, le rejet de réforme des retraites s'intensifie avec 72% des Français "opposés" au projet du gouvernement, soit une hausse de 6 points en une semaine, et de 13 points en deux semaines. A l'inverse, 27% (-7) y sont "favorables". "L'opposition à la réforme progresse fortement en une semaine et devient pour la première fois majoritaire chez les retraités (59%, +13)", note l'institut.

LA FRONDE DE CERTAINS DÉPUTÉS POUSSE LR A ÉVOQUER DE NOUVELLES CONDITIONS


La fronde de certains députés LR, qui menacent de ne pas voter en l'état une réforme des retraites jugée "injuste", pousse le parti à évoquer de nouvelles conditions sur les carrières longues, les femmes ou le calendrier.


"On a 50 jours de débats parlementaires. Il y a beaucoup de sujets à discuter", a affirmé mercredi le patron des députés LR Olivier Marleix sur franceinfo.


Les conditions déjà mises sur la table par Les Républicains "ne sont contestées par personne au sein de notre groupe", mais il faudra, pour atteindre une majorité, que LR obtienne satisfaction aussi sur les "conditions" qui "pourraient venir au cours du débat", a renchéri la secrétaire générale de LR Annie Genevard sur Sud-Radio. 

"IL FAUT BIEN UNE RÉFORME", JUGE MOSCOVICI


Auditionné à l'Assemblée nationale, Pierre Moscovici, premier président du Haut conseil pour les finances publiques, estime "qu'en l'état, le système n'est pas finançable, pas soutenable. Et donc, il faut bien une réforme des retraites". "Nous n'avons pas à en définir les modalités", prévient-il toutefois. 

DES LYCÉES BLOQUÉS DES LE 30 JANVIER ?


Les syndicats lycéens participeront à la mobilisation nationale contre la réforme des retraites, prévue le 31 janvier. Dans un communiqué, ils ont appelé au blocage des établissements dès le 30 janvier. Des actions de mobilisation dès le 23 janvier sont également soutenues par l'intersyndicale lycéenne.

INTERSYNDICALE : APPEL A UNE "MOBILISATION" MASSIVE LE 31 JANVIER 


L'intersyndicale appelle à une "mobilisation" massive le 31 janvier contre la réforme des retraites, a déclaré ce mercredi le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. Par ailleurs, "nous avons appelé à multiplier, d’ici le 31 janvier, les actions et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève", a-t-il ajouté devant la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. 

APPEL A LA GRÈVE LE 31 JANVIER A LA RATP


RATP : Les 4 syndicats représentatifs appellent à une grève le 31 janvier. Pas de nouvelle date prévue pour l’instant. "On attend de voir comment se passe le 31/01", explique un responsable syndical. 

73 HEURES DE DÉBATS À L'ASSEMBLÉE


Quelque 73 heures de débats en séance sont prévues en février sur le projet de réforme des retraites à l'Assemblée nationale, soit davantage que pour des précédentes réformes, a fait valoir mercredi Yaël Braun-Pivet, qui espère pouvoir aller "au bout du texte".


"Nous nous sommes mis en condition pour que le débat se tienne dans son intégralité", a assuré la présidente de l'Assemblée nationale lors de ses vœux à la presse, alors que le choix du gouvernement de passer par un projet de budget rectificatif de la Sécurité sociale (PLFSSR) est contesté.


Un projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificatif permet de limiter la durée des débats au Parlement, voire de faire passer la réforme par ordonnance au bout de 50 jours, faute d'adoption. "Je préfèrerais un vote sur ce texte", a euphémisé Yaël Braun-Pivet, qui souhaiterait aussi éviter un recours au 49.3.

APPEL AU BLOCAGE DES LYCÉES


Les syndicats lycéens ont appelé dans un communiqué à bloquer les lycées à partir du 30 janvier et le 31 janvier, jour annoncé d'une mobilisation nationale contre la réforme des retraites. "Nous ne devons pas laisser le moindre répit au gouvernement", prévient l'intersyndicale, qui soutient par ailleurs des mouvements de mobilisation dès le 23 janvier.

UNE RETRAITE POUR LES JEUNES


Si Brigitte Macron a affirmé ne pas entrer dans le débat sur la réforme des retraites, la femme du président de la République a malgré tout laissé entendre certaines de ses positions. Interrogée dans la matinale de RTL, elle a estimé qu'il fallait "assurer que les générations jeunes aient une retraite", tout en refusant de donner des modalités précises. Par ailleurs, cette ancienne professeure de lettres a rapporté la parole d'enseignants qu'elle a pu rencontrés et qui ne se voient pas continuer à faire classe jusqu'à 67 ans.

DÉBAT PARLEMENTAIRE


Sur la proposition de la Nupes et du RN de lancer un référendum sur la réforme, l'option n'a pas la faveur de Xavier Bertrand : "ils n'ont rien à proposer", a tancé sur LCI le président LR de la région Hauts-de-France. "Ils sont en train de cacher le fait que leur zéro proposition, c'est une baisse du système des retraites", a-t-il estimé. "Moi, je propose." 


Quant au passage potentiel de la réforme par 49.3, "je pense que ce serait grave, (...) cela voudrait dire qu'il n'y aurait pas de recherche de dialogue avec les partenaires sociaux et l'ensemble des parlementaires prêts à faire preuve de responsabilité", a-t-il estimé. Il a aussi critiqué la piste du 47.1, "au bout de 20 jours terminé, il n'y a pas de vote à l'Assemblée Nationale".

DES POINTS À REVOIR POUR LES RÉPUBLICAINS


Le président du groupe LR à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix a reconnu que les revendications des Républicains avaient été écoutés par le gouvernement tout en soulignant que des points étaient toujours à améliorer, évoquant une "dizaine de points clé sur ce texte", sur Franceinfo.


S'il a jugé que la réforme n'était pas "anti-femme", il a regretté que le texte "ne l'améliore pas suffisamment" sur cette question. Il demande également que la réforme ne s'applique pas dès septembre 2023, mais à partir du 1er janvier 2024. Selon lui, cela serait "un peu plus respectueux pour les fins de carrière" tout en simplifiant la vie des caisses de retraite. Olivier Marleix a aussi mis en avant la nécessité de donner aux salariés la possibilité de se reconvertir, une manière de prendre en compte la pénibilité des postes.


Concernant le vote du texte, Olivier Marleix n'a pas exclu que des députés Républicains votent contre, même s'il a défendu la "liberté de vote". "Cette réforme paye beaucoup l'impopularité de M. Macron", a-t-il attaqué, "si jamais ça ne passe pas, c'est l'échec de M. Macron".

"UNE DIVERGENCE" ENTRE X. BERTRAND ET E. CIOTTI


"J'ai une divergence" avec le président des LR Eric Ciotti, qui a assuré au moment de la présentation de la réforme que ses députés étaient prêts à la voter, a reconnu sur LCI Xavier Bertrand. "Il ne suffit pas seulement de dire oui à cette réforme, pour moi il faut y mettre de la justice", a argué le président LR de la région Hauts-de-France, appelant à défendre les classes moyennes et "ne pas oublier celles et ceux qui symbolisent le travail et qui vont être sacrifiés".

RETRAITE MINIMUM


Au sujet de la retraite minimum rehaussée à 1200 euros brut dans le projet du gouvernement, "le minimum contributif c'est 85% du Smic net, et ça devient du brut", a fustigé sur LCI Xavier Bertrand. "Les alchimistes transformaient le plomb en or, le gouvernement ce ne sont pas des alchimistes, ils transforment l'or en plomb, le brut en net", a ironisé le président LR de la région Hauts-de-France.

DES GRÈVES "PARTOUT OÙ C'EST POSSIBLE"


"Nous souhaitons que partout où c’est possible, il y ait des grèves", a appelé Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT sur Franceinfo. "Il y a une deuxième journée de mobilisation interprofessionnelle le mardi 31 janvier. Il y aura des choses dans chaque secteur", a-t-il annoncé, décidé à "se faire entendre plus fort", si les ministres continuent de mettre "la tête dans le sable".


Philippe Martinez a par ailleurs déclaré qu'il n'y aurait pas de trêve pour les vacances. "Je n'ai pas compris que le gouvernement faisait une trêve sur la réforme", a-t-il souligné, décidé donc à mener la mobilisation contre la réforme des retraites dans la longueur.

"LA RÉFORME A OUBLIÉ LA JUSTICE"


"La réforme des retraites est indispensable, j'ai toujours plaidé pour dire que si on vit plus longtemps, il faut travailler plus longtemps, deux années de plus", a lancé sur LCI Xavier Bertrand. "Mais je disais qu'il fallait en même temps un maximum de  justice, or là, la réforme est avant tout comptable et elle a oublié la justice", a critiqué le président LR de la région Hauts-de-France. "Quand le gouvernement parle de justice, il est tout sauf crédible", a-t-il ajouté.


"Aujourd'hui, je ne voterais pas ce texte si j'étais parlementaire. Et pour le faire, pour changer de position, j'ai trois conditions", a poursuivi l'élu, estimant que désormais "la balle est dans le camp du gouvernement". "Ceux qui ont commencé à travailler entre 18 ans et 20 ans, ce ne sera pas 43 années comme l'avait dit Madame Borne mais 44 années", "je demande au gouvernement de revenir sur cette disposition en disant qu'avec 43 années de cotisations, vous partez à taux plein", a-t-il argué. 


"À la fin de cette décennie, il faut qu'on en ait terminé avec les régimes spéciaux", a-t-il ajouté, rejetant la clause du grand-père. "Cela permet d'apporter des économies dans le système", a justifié Xavier Bertrand. Enfin, sur la question des femmes, "aujourd'hui trop de femmes ne partent pas à 62 ans, elles ne partiront pas à 64 ans, elles partiront à 67 ans", a-t-il fustigé. "Nous devons valider des trimestres pour qu'elles puissent partir à 65 ans au lieu de 67 ans. (...) Ce sont les invisibles de la société française, or ces invisibles symbolisent le travail."

"LES EXCÈS DU DROIT DE GRÈVE"


La CGT-Cheminots et Sud-Rail annoncent une grève les 7 et 8 février, mouvement potentiellement reconductible à partir de la mi-février. "Le droit de grève est constitutionnel, d'accord, mais les abus et les excès du droit de grève, ce n'est pas possible de les tolérer", a tonné sur LCI le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand. "Cibler à chaque fois les vacances pour bloquer les Français, évidemment que c'est un abus, et d'ailleurs nos lois doivent évoluer", a-t-il estimé, évoquant le service minimum dans les transports.


"La CGT défend la CGT, elle ne s'occupe pas de l'intérêt général des Français, (...) des syndicats ne sont pas d'accord avec cette réforme mais n'ont pas ce comportement jusqu'au-boutiste", a-t-il par ailleurs jugé.

Urgent

GRÈVES CHEZ LES CHEMINOTS


Dans un communiqué, la CGT-Cheminots et Sud-Rail proposent aux cheminots, en plus de la grève du 31 janvier, "une séquence de deux jours consécutifs de grève les 7 et 8 février", ainsi qu'une "grève reconductible par périodes de 24 heures dès la mi-février". Ces propositions sont "adaptables en fonction de calendrier interprofessionnel", précisent les deux syndicats.

"NOTRE PROJET BÉNÉFICIE DAVANTAGE AUX FEMMES"


"Pour les retraités actuels, notre projet bénéficie là encore davantage aux femmes", avance Elisabeth Borne lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. "L'augmentation moyenne des petites pensions seront deux fois plus élevées pour elles que pour les hommes."


"Par ailleurs, nous prendrons désormais en compte pour le calcul des droits les trimestres en congé parental", a poursuivi la cheffe du gouvernement. "C'est vrai à la fois pour la retraite minimal mais aussi pour l'intégration dans le dispositif dit de carrières longues."


"Ainsi les femmes qui ont commencé à travailler tôt seront mieux protégées. Notre projet est juste et porteur de progrès social", a martelé la Première ministre, avant de dénoncer un "faux procès" sur les femmes.

"PROPOSITIONS" DES LR


Les députés LR auront "des propositions convergentes" sur la réforme des retraites, a assuré le président du parti, Olivier Marleix, alors que certains membres agitent la menace de ne pas voter le texte.


Le groupe LR, sur lequel compte s'appuyer le gouvernement pour faire passer son projet, est-il divisé ? "On est dans des extrapolations" quand des dizaines de "frondeurs" sont évoqués, a déclaré devant la presse le chef du parti de droite, assurant ne pas douter "qu'on arrivera à porter des propositions convergentes".

ÉLISABETH BORNE LORS DES QUESTIONS AU GOUVERNEMENT


"Nous réduisons les inégalités inacceptables entre les femmes et les hommes au moment de la retraite", défend Elisabeth Borne ce mardi lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.


"Nous protégeons les femmes qui ont des carrières incomplètes et hachées, les femmes qui ont commencé à travailler tôt, les femmes qui ont des petites pensions", a ajouté la Première ministre, interpellée sur les conséquences de la réforme des retraites pour les femmes. 


"Les femmes seront les premières bénéficiaires de la revalorisation des petites pensions", a-t-elle encore insisté. "Elles sont aujourd'hui plus nombreuses à avoir cotisé avec des revenus modestes. Grâce à la revalorisation de la retraite minimale, près d'un tiers d'entre elles vont voir leurs pensions augmenter."

PAS DE REFERENDUM POUR DUSSOPT


Le ministre du Travail a fermé la porte à un référendum sur la réforme des retraites. "Sur ces questions-là, il n'a jamais été organisé de référendum", a argué Olivier Dussopt sur France Bleu. 

PAS D'AMENDEMENT SUR LES 35 HEURES ET DEMIE


Les députés Modem ne déposeront finalement pas d'amendement pour passer la durée hebdomadaire du travail à 35 heures et demie durant le débat sur les retraites. "On met sur la table des hypothèses, des idées", mais "à ce stade de la discussion, on ne déposera pas quelque chose qui va sur le sujet des financements", a écarté le député Philippe Vigier lors d'un point presse à l'Assemblée nationale.

"ON N'AURAIT PAS DIT MIEUX" QUE RIESTER


"Écoutez-le, on n'aurait pas dit mieux": la gauche a ironisé sur les propos la veille de Franck Riester, qui a admis que les femmes seraient "un peu pénalisées" par le report de l'âge légal de départ à la retraite. "Même le gouvernement finit par reconnaître que les femmes seront 'pénalisées' par le report de l'âge légal. Plus les jours passent et plus tout démontre l’injustice de ce projet", a par exemple tweeté le premier secrétaire du PS. 

CAFOUILLAGE DANS LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE


Allié historique des macronistes, le MoDem ne s'empêche pas pour autant de prendre ses distances avec leur projet de réforme, affichant un enthousiasme timide. Sans vouloir "gêner le gouvernement", son patron, François Bayrou, estime tout de même que le texte est "améliorable".

"REFUS" DE LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE ET DU RN


Ce matin, en conférence des présidents de l'Assemblée, plusieurs groupes se sont opposés à un report au lundi 27 février, seule date possible dans le mois, de la niche prévue par le PS, comme le demandait le parti de gauche. 


"Refus de la majorité relative et du RN. Cela représente 11h de débats en moins", s'est indigné le président des députés socialistes Boris Vallaud sur Twitter, tandis que Mathilde Panot (LFI) a pointé "la Macronie et ses alliées du RN, complices" dans ce refus.

DEMANDE DU PS REJETÉE


Les députés PS ne sont pas parvenus à obtenir le report de la journée réservée à leurs textes à l'Assemblée, le 9 février, au milieu des débats parlementaires sur les retraites, dénonçant un "refus" de la majorité présidentielle. La semaine dernière, le groupe de gauche avait fait auprès de la présidente de l'Assemblée une demande de report de sa "niche" du 9, afin de ne pas interrompre le débat sur les retraites.


Mais le calendrier d'examen de la réforme est contraint, 20 jours étant alloués aux députés pour la première lecture du texte, entre passage en commission et en hémicycle. C'est le délai prévu pour un budget rectificatif de la Sécu (PLFSSR), vecteur choisi par le gouvernement.

"INSÉCURITÉ JURIDIQUE" DU PROJET DE LOI


Dans un entretien accordé à l'AFP, le constitutionnaliste Benjamin Morel pointe "l'insécurité juridique" du choix, fait par l'exécutif, de recourir à un projet de loi rectificative du budget de la Sécu (PLFSSR)  pour faire passer sa réforme des retraites.


Cette option ne pouvant être envisagée qu'en cas d'urgence, comme ce fut le cas lors de l'épidémie de Covid-19, il se pourrait que cette option pose un problème dans le cas des retraites. "D'où le fait que, notamment au Conseil constitutionnel, on semble renâcler. Parce qu'en réalité, il n'y a pas de caractère d'urgence au sens où on l'entend au 47.1. On peut toujours imaginer que cette réforme soit très, très urgente, mais si elle n'est pas votée au mois de mars, mais au mois d'avril, au mois de juillet, ça ne va pas changer l'équilibre général du régime des retraites (...) d'où le fait qu'il y a une vraie insécurité juridique sur ce texte", plaide le constitutionnaliste.

DEMANDE DE RÉFÉRENDUM


Les députés de la Nupes ont déposé une demande de référendum sur le projet de réforme des retraites. La requête devrait être examinée par l'Assemblée nationale le 6 février, précise l'alliance de gauche dans un communiqué.

ON FAIT LE POINT


La première étude d'impact mesurant les conséquences de la réforme des retraites est disponible partiellement. Elle renseigne dans quelle mesure l'âge et le montant de la retraite des femmes et des travailleurs les plus modestes vont être modifiés. On vous explique ↓

Travailleurs modestes, femmes : la réforme va-t-elle améliorer leur situation ?Source : JT 20h Semaine

PASSERA PAS


En l'étant, la réforme des retraites serait bloquée par les députés, selon un décompte réalisé par France inter. En sondant les députés Les Républicains, la radio publique estime que "si le vote devait avoir lieu aujourd'hui, il n'est pas dit que le texte trouverait une majorité absolue". Pour rappel, le texte sera examiné à l'Assemblée nationale à partir du 30 janvier. L'exécutif n'a donc plus que quelques jours pour convaincre.

PAS DE RÉFORME "CONTRE LA POPULATION"


Des perturbations dans les rangs macronistes. La députée de la majorité présidentielle, Barbara Pompili, a estimé que la réforme des retraites ne pouvait être menée "contre la population". Elle a réitéré, comme deux autres députés macronistes, qu'elle ne pourrait voter "en l'état" un texte "pas assez équilibré".


"On a besoin d'avoir la population avec nous quand on veut faire une bonne réforme. Là-dessus, on voit qu'il y a encore du travail", a reconnu l'ancienne ministre sur RFI, exigeant non seulement de "l'explication" de la part du gouvernement, mais aussi "un vrai travail sur le fait que cette réforme soit une réforme juste socialement".

CALENDRIER À VENIR


Après une première journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la CGT a affirmé que des journées de grève pourraient avoir lieu lors des vacances scolaires de février.

"UNE SORTIE DE LA RÉSIGNATION"


François Ruffin veut croire à une mobilisation hors norme contre la réforme. Invité sur France Inter, le député de la Somme a salué l'importante mobilisation de jeudi dernier, quand "il s'est produit un dégel des cœurs, une sortie de la torpeur", avant d'espérer que cela se reproduise. Car l'élu LFI voit en cette lutte l'avènement d'une "sortie de l'hibernation, de la résignation".

MENACES DE LA CGT


Agnès Pannier-Runacher a encouragé à porter plainte contre les coupures d'électricité dont la CGT menace pour obtenir le retrait de la réforme des retraites. "C'est de l'intimidation, et ce n'est pas légal", a lancé la ministre de la Transition énergétique sur BFM, en mettant en garde contre le risque de "casser" certaines installations industrielles si l'électricité est arrêtée.


"Ce seront les entreprises arrêtées qui porteront plainte, c'est à elles de le faire (...)", a-t-elle suggéré, "et nous, dans notre rôle, nous ferons respecter la loi". "On peut être contre un projet de loi, on peut manifester, on peut en parler vivement sur les plateaux de télévision, mais l'intimidation est inacceptable", a-t-elle répété. 

"CE N'EST PAS LA CGT QUI DÉCIDE"


Interrogé sur la décision de la CGT à Marseille de baisser les tarifs d'électricité des boulangers, Bruno Le Maire a répondu que "ce n'est pas la CGT qui décide. "En France, c'est l'État et le peuple français à travers ses représentants" qui décide des tarifs, "ce n'est pas à la CGT de faire la loi en France", a lancé le ministre de l'Économie sur Europe 1.

IMPACT SUR LES FEMMES 


Si le gouvernement affirme que la réforme des retraites prendra mieux en compte les carrières hachées, qui touchent notamment les femmes, le quotidien Les Echos révélait ce lundi qu'elles devraient travailler proportionnellement plus longtemps que les hommes.

 

Alors, les femmes sont-elles pénalisées par la réforme ? Interrogée sur cette question, Agnès Pannier-Runacher a préféré éviter la question du temps de travail, préférant assurer que les femmes vont "surtout gagner plus". "Leur pension va remonter beaucoup plus significativement que celle les hommes", a insisté la ministre de la Transition énergétique sur BFM.

DÉPUTÉS MACRONISTES : "JE SUIS TRÈS CONFIANT"


Au sujet des quelques voix macronistes qui ont montré des réticences face au texte, "on ne peut pas nous accuser en disant nos députés soient des godillots, votent sans regarder, et quand ils posent des questions et sont exigeants vis-à-vis du gouvernement, c'est une crise pas possible", s'est irrité sur LCI Gabriel Attal. "Je suis très confiant" sur cette problématique, a-t-il assuré. "Tous les députés ont été élus sur la base du programme du président de la République", a rappelé le ministre délégué chargé des Comptes publics. 

QUELLE CONSÉQUENCE POUR LES FEMMES ?


"Les femmes qui travailleront plus longtemps du fait de la réforme verront aussi leur pension améliorée, deux fois plus que les hommes en moyenne. Pour la génération 1972, ce sont 330 euros de pension supplémentaire sur l'année", a assuré sur LCI Gabriel Attal. Quant à la retraite minimum à 1200 euros, "cela va bénéficier deux fois plus aux femmes qu'aux hommes, puisque aujourd'hui ce sont elles qui ont les plus petites pensions", a-t-il ajouté. Le congé parental sera pris en compte également : "c'est essentiellement des femmes, c'est dix fois plus de femmes que d'hommes qui en bénéficieront".


"Aujourd'hui, les femmes sont victimes d'inégalités dans la carrière, (...) elles se traduisent au moment de la retraite. On prend des mesures pour les corriger", a martelé le ministre délégué chargé des Comptes publics.

INDEX EMPLOI SENIORS


Sur le volet de l'emploi des seniors, les entreprises de plus de 300 salariés "devront publier un index senior, dire quel est le taux de seniors dans l'entreprise, si elles ne le font pas elles auront une sanction", a précisé sur LCI Gabriel Attal. "Mais dans l'état actuel il n'est pas prévu de sanctions si on constatait que la situation dans ces entreprises se dégradait ou n'était pas satisfaisante", a-t-il ajouté.


Le dispositif pourrait toutefois se durcir : "je suis ouvert aux propositions qui pourraient venir des organisations syndicales ou des Français, il faut avancer sans tabou sur ce sujet-là", a lancé le ministre, tout en disant "comprendre la position du patronat" qui soulève des "différences" à prendre en compte entre les entreprises. 

UN RÉFÉRENDUM POUR ARBITRER ?


Un référendum sur la réforme pourrait-il s'envisager ? Ce n'est pas le parti que prend le gouvernement : "On a eu un vrai débat au moment de l'élection présidentielle et des législatives. Cette réforme ne sort pas du chapeau sans que les Français en aient entendu parler", a défendu sur LCI le ministre délégué chargé des Comptes publics Gabriel Attal. 


La présence d'une "majorité" de députés défendant le recul de l'âge de départ à la retraite à l'Assemblée Nationale, "cela me semble quand même être un gage démocratique pour cette réforme", a-t-il poursuivi. 


Avant d'accuser les oppositions appelant au référendum de vouloir "éviter le débat au parlement, pour éviter d'avoir à présenter une contre-réforme". La retraite à 60 ans, brandie par la France insoumise, "ça coûte 85 milliards d'euros, si vous voulez le financer c'est une augmentation des cotisations salariales de 3000 euros par an", a affirmé le ministre. Il a aussi assuré par exemple que le Rassemblement National "voulait supprimer le compte pénibilité".

"DANS L'ÉCHANGE ET LE DIALOGUE"


"On a déjà montré qu'on était capable de faire évoluer notre réforme", "grâce aux concertations avec les organisations syndicales", a affirmé sur LCI le ministre délégué chargé des Comptes publics Gabriel Attal. "On doit être dans l'échange, le dialogue, l'écoute et l'enrichissement", a-t-il insisté, notamment auprès "des Français directement", qu'il assure consulter au gré de plusieurs déplacements.


Quant aux syndicats, "il y a ceux qui prennent le parti du blocage, et ceux qui font le pari du dialogue, et moi je serai toujours dans le dialogue, la recherche de solutions et de compromis", a-t-il poursuivi, assurant que le dialogue n'était "pas rompu" avec ces organisations malgré une "opposition de fond" sur le financement de la réforme. Les syndicats appellent à "augmenter les impôts", a-t-il assuré. 


Il a aussi déclaré vouloir "pacifier la situation". En revanche, "quand on menace de couper l'électricité chez des élus ou parlementaires parce qu'ils sont en soutien de la réforme, c'est vrai que cela interroge, cela choque", a tancé le ministre. "Ce type d'action n'est pas acceptable."

DUSSOPT FAVORABLE A UN ASSOUPLISSEMENT DU RACHAT DE TRIMESTRES


Le gouvernement est "très preneur d'avancées" dans le cadre de sa réforme des retraites afin de faciliter le rachat de trimestres, notamment pour les périodes d'études et de stages, a indiqué lundi le ministre du Travail, Olivier Dussopt.


Absent du projet de loi présenté en Conseil des ministres lundi matin, le sujet des rachats de trimestres a émergé en fin de journée lors de l'audition du ministre par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.

"LE NIVEAU DE PENSION DES RETRAITÉS VA AUGMENTER"


"On a besoin d'une réforme des retraites parce que sinon nous ne serions pas responsables vis-à-vis des Français. Ils nous le reprocheraient dans cinq ou dix ans. Aujourd'hui, l'âge légal est de 62 ans, mais en pratique, les Français partent à plus de 63 ans parce qu'ils ont besoin, pour un certain nombre d'entre eux, de pouvoir cotiser davantage pour avoir une pension de retraite plus importante. D'ailleurs, ce qu'on ne dit pas sur cette réforme, c'est qu'en cotisant davantage, le niveau de pension des retraités augmentera. C'est un point essentiel", se félicite Olivier Véran. 

"SEULE 1,6 PERSONNE VONT COTISER POUR UN RETRAITÉ AU LIEU DE 2 EN 2030"


"Il y avait jusqu'ici 2 personnes qui cotisaient pour payer la retraite d'1 retraité. Du fait du vieillissement de la population, ça va être seulement 1,6 d'ici à l'horizon 2030", précise Olivier Véran.

"AUCUNE PRESSION SUR LES ÉLUS"


"Si nous devions connaître demain des pressions, des exactions à l'encontre des parlementaires, rien ne le justifie. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt a raison de souligner que c'est un délit que de menacer ou de vouloir entraver un élu de la nation", prévient Olivier Véran, à propos des coupures d'électricité ciblées.

"MANIFESTER, OUI. BLOQUER, NON", INSISTE VERAN


"Ce que prévoit le droit français, c'est le droit de manifester et de faire grève. Les syndicats décident de l'utiliser, nous le respectons. Après, il y a des syndicats comme la CFDT qui appellent à ne pas bloquer le pays pour ne pas pénaliser les Français qui sont en vacances ou au travail. Mais il y a des syndicats qui appellent à bloquer. Moi, je ne confonds pas manifester et bloquer", insiste Olivier Véran face au préavis de grève illimité déposé par FO concernant les remontées mécaniques. 

"UN EFFORT COLLECTIF"


"Nous avons besoin d'avoir un financement de notre système de retraite par répartition dans la durée. Cela nécessite un effort collectif que nous assumons. Nous avons besoin de travailler un peu plus pour sécuriser notre bien commun qui est notre système de retraite parce que c'est nous les Français qui le faisons. Chaque mois, nous cotisons sur notre bulletin de paye pour financer la retraite de ceux qui ont travaillé et servi leur pays pendant des années avant nous. C'est un système de solidarité. Cela veut dire qu'il fait travailler un peu plus longtemps pour sécuriser ce système", explique Olivier Véran sur LCI. 

"CETTE REFORME EST FONDAMENTALE", ASSURE VERAN


"Nous n'avons pas terminé ce travail de dialogue avec les Français. Ce que nous leur disons, c'est que cette réforme est fondamentale pour l'avenir de notre système social, fondamentale pour l'état de nos finances publiques et donc fondamentales pour l'avenir de notre pays. Nous devons donc la faire", assure Olivier Véran face à Ruth Elkrief. 

"L'ÉTAPE DU PARLEMENT EST ESSENTIELLE", DIT VERAN


"Nous avons beaucoup écouté les syndicats. Cela ne veut pas dire qu'ils sont d'accord avec nous, mais on partait de 65 ans et on arrive à 64 ans. On a aussi énormément renforcé les mesures de justice dans le cadre de ce projet de loi. Maintenant, c'est l'étape du débat au Parlement qui est essentielle", souligne le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran sur LCI. 

C'EST À  20H30 SUR LCI

35 HEURES ET DEMIE : BORNE ÉCARTE LA PROPOSITION MODEM


Elisabeth Borne a écarté la proposition du Modem visant à réformer le temps de travail en le faisant passer de 35 à 35,5 heures hebdomadaires dans le but de financer les retraites. "Le gouvernement n'a aucune intention d'ouvrir le débat aux 35 heures", a martelé la Première ministre lors de ses vœux à la presse. 

PEUT-ON FAIRE DON DE TRIMESTRES A SON CONJOINT ?


Chaque soir, le JT de TF1 se penche sur les interrogations des téléspectateurs dans sa rubrique "Le 20H vous répond". Au menu, une question sur la retraite. Garance Pardigon y répond sur le plateau de Gilles Bouleau.

QUID DES "TRIMESTRES ENFANTS" ?


Chaque soir, le JT de TF1 se penche sur les interrogations des téléspectateurs dans sa rubrique "Le 20H vous répond". Au menu, une question liée à la retraite et aux trimestres supplémentaires pour enfants. Garance Pardigon y répond sur le plateau de Gilles Bouleau.

A QUEL ÂGE DEVIENT-ON SENIOR AU TRAVAIL ?


Dans le cadre de la réforme des retraites, le gouvernement a annoncé vouloir mettre en place plusieurs mesures pour faciliter l'emploi des seniors. Mais selon les dispositifs et les entreprises, le seuil d'âge diffère pour désigner un travailleur senior. Retour sur les différentes définitions.

SELON BORNE, LES FRANÇAIS NE SE PRÉOCCUPENT PAS DE LA PROCÉDURE AU PARLEMENT


Élisabeth Borne a estimé que les Français ne "se préoccupent (pas) de savoir" si la réforme des retraites passe par un projet de budget de la Sécurité sociale rectificatif, véhicule législatif critiqué par les oppositions, et a assuré que le texte serait conforme à la Constitution.


Le gouvernement a opté pour cet outil contesté en ce qu'il permet de limiter la durée des débats au Parlement, voire de faire passer la réforme par ordonnance au bout de 50 jours faute d'adoption.


"Je ne pense pas que les Français qui ont à comprendre le contenu de cette réforme se préoccupent de savoir si c'est dans un PLFSSR (projet de loi de financement rectificatif de la Sécurité sociale, NDLR) ou dans un projet de loi ordinaire", a déclaré la cheffe du gouvernement lundi, interrogée sur ce choix lors de ses vœux à la presse.

EMPLOI DES SENIORS : LA FRANCE MAUVAIS ÉLÈVE DE L'UE


En France, en 2021, le taux d'emploi des 55-64 ans était de 56%. Si ce taux augmente ces dernières années, il reste bas par rapport à la moyenne européenne, située à 60,5%. En cause, le basculement progressif vers la retraite, mais aussi des préjugés qui ont la vie dure contre les salariés les plus âgés.

LA PÉNIBILITÉ TOUJOURS EN QUESTION


Le gouvernement a proposé de mieux prendre en compte la pénibilité au travail en créant un congé de reconversion professionnelle et en renforçant le suivi médical de ces travailleurs. Plusieurs députés estiment toujours que la réforme des retraites ne va pas assez loin sur la question de la pénibilité. Le texte devrait être débattu devant le Parlement au premier trimestre. 

LES FEMMES PLUS IMPACTÉES QUE LES HOMMES


L'étude d'impact qui accompagne la réforme des retraites prévoit un relèvement de l'âge de départ lié à la réforme de sept mois en moyenne pour les femmes, contre cinq mois pour les hommes. Les femmes nées en 1972 verront leur âge moyen de départ augmenter de neuf mois en moyenne contre cinq pour les hommes de la même génération. L’ambition du gouvernement est pourtant de réduire les inégalités concernant l’âge de départ à la retraite.

DES ACTIONS PRÉVUES TOUTE LA SEMAINE


Le projet de réforme des retraites a été présenté ce lundi matin au Conseil des ministres. En parallèle, la mobilisation contre le texte se poursuit. Cette semaine, des actions et des blocages sont prévus dans toute la France. 

LE 47.1, CET ARTICLE DONT VOUS ALLEZ ENTENDRE PARLER


Le gouvernement pourrait recourir à l'article 47.1 de la Constitution pour valider sa réforme des retraites. S'il limite les débats dans le temps, ce texte permet de mettre en œuvre les mesures par ordonnance en cas de désaccord au Parlement. L'opposition dénonce déjà un "49.3 déguisé".

DES GAGES À LA FONCTION PUBLIQUE


Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a confirmé ce lundi que les fonctionnaires seront concernés par la réforme des retraites au même titre que les salariés du privé. Plusieurs mesures "d'amélioration de la gestion des carrières" ont toutefois été présentées.

REVENIR SUR LES 64 ANS SERAIT "RENONCER À L'ÉQUILIBRE"


Revenir sur le report de l'âge légal à 64 ans serait "renoncer au retour à l'équilibre du système en 2030", déclare Olivier Dussopt. "Ce serait manquer de responsabilités pour les générations futures."

QUELLES MESURES POUR LA FONCTION PUBLIQUE ?


Les mesures de la réforme des retraites seront appliquées "de façon symétrique" aux fonctionnaires, indique le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini. "Nous avons décidé de conserver les fondamentaux du système pour les fonctionnaires" en y intégrant "des mesures pour améliorer la gestion des carrières : intégration des dispositifs de retraite progressive, portabilité des droits associés aux catégories actives, prise en compte des fins de carrière des catégories actives, intégration des années passées en tant que contractuel."


Un "fonds de prévention et d'usure professionnelle dédié aux soignants de la fonction publique" va également être créé, doté de "100 millions d'euros par an".

LA REVALORISATION DES PENSIONS APPLIQUÉE AUX RETRAITÉS ACTUELS


"Nous allons porter le niveau de pension minimum pour un salarié ayant une carrière complète cotisée au niveau du Smic à 85% du Smic net", soit 1200 euros brut, confirme le ministre du Travail Olivier Dussopt. "Cela représente 200.000 des 800.000 retraités par an. Nous allons aussi appliquer cette revalorisation aux retraités actuels, ce qui correspond à 1,8 million de retraités."

L'INDEX SENIORS "ACCOMPAGNÉ D'UNE SANCTION FINANCIÈRE"


L'index sur l'emploi des seniors "permettra de mesurer l'implication des entreprises de plus de 300 salariés pour le maintien dans l'emploi et le recrutement" avec "obligation de publicité", défend Olivier Dussopt, ministre du Travail, à l'issue du Conseil des ministres. "Ce non-respect (l'absence de publicité) sera accompagné d'une sanction financière."

"MIEUX TENIR COMPTE DES CARRIÈRES LONGUES"


"Nous allons mieux tenir compte des carrières longues, en maintenant un certain nombre de dispositifs, comme le système de départs anticipés", poursuit le ministre du Travail Olivier Dussopt, à l'issue du Conseil des ministres. "Nous créons un niveau pour tenir compte de ceux qui ont commencé à travailler entre 16 et 18 ans. Un certain nombre de mesures ne sont pas dans le texte, car elles relèvent du champ réglementaire."

OLIVIER DUSSOPT PRÉSENTE UN PROJET "ENRICHI"


"Ce projet de loi est différent de celui que nous aurions pu présenter il y a quatre mois", assure le ministre du Travail Olivier Dussopt, à l'issue du Conseil des ministres. "Ces quatre mois nous ont permis d'enrichir le texte, de trouver des convergences avec les partenaires sociaux, d'acter des divergences. Cette réforme a un objectif de retour à l'équilibre en 2030 du système de retraites" avec "18 milliards d'euros d'économie".

50.000 PERSONNES À LA RETRAITE PLUS TARD DÈS 2023


La hausse de l'âge légal de départ dès septembre, mesure phare de la réforme des retraites présentée par le gouvernement, "pourrait conduire 50.000 personnes à décaler leur départ" cette année, estime le Haut conseil des finances publiques.


Ils seront les premiers à essuyer les plâtres de la réforme : parmi les futurs retraités de 2023 - sans doute plus de 700.000 comme les années précédentes - un sur quinze va partir plus tard que prévu. "Compte tenu des informations disponibles", cette mesure d'âge "entraînerait une baisse des dépenses" de 200 millions d'euros dès cette année.

"L'EXÉCUTIF N'A PAS LE CHOIX", SELON J-P. RAFFARIN


"L'exécutif n'a pas le choix" de maintenir son projet sur les retraites, estime sur LCI Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre. "Si cette réforme n'a pas lieu, c'est le système de répartition qui est en cause. Je ne vois pas l'exécutif faire preuve de faiblesse maintenant."

"TOUTES LES MOBILISATIONS SONT BONNES", AFFIRME M. LE PEN


Contre la réforme des retraites, "toutes les mobilisations sont bonnes", affirme Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, sur RMC. "Il y a le combat par l'intermédiaire des manifestations dans la rue, le combat à l'Assemblée, celui auprès des médias, pour expliquer aux Français la nocivité de la réforme. Chacun doit courir dans son couloir."

JOUR J POUR LA RÉFORME À L'ÉLYSÉE


Le gouvernement présente ce lundi sa réforme des retraites en Conseil des ministres. Un rendez-vous formel avant l'arrivée du texte à l'Assemblée nationale dans les prochains jours. À la mi-journée, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran et le ministre du Travail Olivier Dussopt s'adresseront à la presse.

MACRON : "UN TEMPS POLITIQUE S'OUVRE"


"Un temps politique s'ouvre à l'Assemblée, et il faut le respecter, déclare Emmanuel Macron, en marge de la conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand Olaf Scholz. Je souhaite que le gouvernement, avec les parlementaires, puissent travailler le texte et l'aménager". 


"En parallèle de ça, il y a ce que prévoit notre constitution : la possibilité toujours respectée de manifester, d'exprimer son mécontentement, c'est ça la vie démocratique (...). Je fais confiance à chacun pour qu'elle soit apaisée et qu'il y ait le moins de nuisances possibles pour nos compatriotes", continue le chef de l'Etat.

BOMPARD 


La bataille contre la réforme des retraites ne pourra pas être emportée à l'Assemblée nationale, où la durée des débats sera limitée, mais grâce aux  mobilisations sociales, a estimé dimanche le coordinateur de LFI Manuel Bompard.  "Ce n'est pas par l'Assemblée nationale qu'on gagnera sur ce sujet, ça me paraît une évidence", a-t-il dit M sur France Inter/Le Monde/France TV, pointant du doigt le choix du gouvernement de mener la réforme au moyen  très encadré d'un budget rectificatif de la Sécurité sociale, qui sera présenté lundi en Conseil des ministres. 

DES ACTIONS PENDANT LES VACANCES ?


Le secrétaire général de la CGT souhaite que les salariés poursuivent leurs actions d'ici au 31 janvier, 2e grand rendez-vous fixé par l’intersyndicale. Et même au-delà : les vacances scolaires d’hiver pourraient être concernées, si "le gouvernement s’entête sur ce qui fait conflit", souligne Philippe Martinez.

DES TENSIONS ENTRE LA CGT ET JEAN-LUC MÉLENCHON ?


Assez critique envers Jean-Luc Mélenchon au cours des derniers mois, Philippe Martinez n'a pas souhaité mettre d'huile sur le feu ce dimanche dans le Grand Jury. "Nous travaillons avec les élus de la France insoumise comme avec ceux de la Nupes. Il y a des échanges, c'est normal", tranche-t-il. Par ailleurs, il estime qu'il est nécessaire de maintenir des liens étroits avec les parlementaire. "Ce qu'il faut, c'est que l'ensemble des propositions qui émanent des organisations syndicales soient relayées dans l'enceinte de l'Assemblée nationale", ajoute le patron de la CGT. 

DES SYNDICATS QUI AVANCENT LEURS PROPOSITIONS


Au lieu d'agir sur des leviers comme l'âge légal de départ ou la durée de cotisation, les syndicats plaident pour des mesures alternatives. Côté CGT, on plaide par exemple pour un effort majeur porté sur "l'emploi des séniors, qui entraîne des cotisations en plus et des chômeurs en moins". Il s'agit d'un axe majeur sur lequel insiste Philippe Martinez, au même titre que "les inégalités sur le marché du travail entre les femmes et les hommes", qui conduisent à des écarts significatifs au moment de verser les pensions. Travailler plus longtemps n'est pas une option pour lui, sachant que "l'allongement de la durée de vie en bonne santé stagne, voire régresse". 

LA CGT VEUT SUSCITER DE LA CONFIANCE DANS LE MOUVEMENT


Faut-il y croire ? Les syndicats peuvent-ils faire plier le gouvernement ? "Il y a un besoin de montrer que l'avenir n'est pas écrit", reconnaît Philippe Martinez, "et que cela dépendra de la mobilisation". Il ajoute que "depuis la mobilisation du 19, la confiance augmente. Quand on voit les images, y compris dans des villes moyennes, on constate que davantage de personnes estiment qu'il est possible de stopper cette réforme." 


"Ce que je sais", poursuit le chef de la CGT, "c'est que des mobilisations ont permis d'empêcher, par le passé, soit de voter une loi, soit de ne pas appliquer une loi. Ça a été le cas pour le CPE : il avait été voté et n'a finalement pas été appliqué." 

EMMANUEL MACRON MANQUE "D'HUMILITÉ"


Philippe Martinez conteste les propos du président de la République, qui assure que les Français étaient parfaitement au courant de ses intentions au sujet des retraites et ont voté pour lui en conséquence. "Personne ne conteste sa légitimité", note le représentant de la CGT, "mais il devrait être plus humble et modeste". Et pour cause : "Beaucoup de citoyens n'ont pas voté pour lui au second tour, mais contre son adversaire. La question de l'allongement, j'ai vu des sondages montrant que ce n'était que le 7e motif qui avait poussé les gens à le soutenir." Il tacle aussi sa communication et estime que "pour quelqu'un qui dit avoir changé et se montrer davantage dans l'écoute", des progrès restent à faire. 

DES COUPURES DE COURANT ILLÉGALES ?


Philippe Martinez a évoqué les coupures de courant à l'occasion de la grève du 19 janvier. TF1info s'est penché à cette occasion sur leur légalité.

"JE CONTESTE L'IDÉE DE SABOTAGE"


Philippe Martinez juge qu'il serait utile de couper le courant de Vincent Bolloré, pour que "les milliardaires" vivent quelques heures la situation de millions de Français "en situation de précarité énergétique". Pour autant, la CGT n'appelle pas à davantage qu'à des grève, réaffirme son patron.


Il n'est pas, par exemple, envisagé de s'en prendre à des équipements liés à la production ou à la distribution d'énergie. "Je conteste l'idée de sabotage", réagit-il sur LCI, assurant que l'organisation syndicale n'a jamais appelé à saboter des installations.

LA CGT FIXE SES CONDITIONS


Au cœur de la contestation, deux points centraux sont mis en avant par Philippe Martinez dans le Grand Jury de LCI. La réforme des retraites est inacceptable à ses yeux en raison à la fois du report de l'âge légal de départ et de l'allongement de la durée de cotisation. Sans avancée significative du gouvernement, le syndicat ne compte pas reculer.

DES MOBILISATIONS PLUTÔT LE WEEKEND ?


Philippe Martinez ne ferme pas la porte aux idées de Jean-Luc Mélenchon, qui plaide pour des actions le weekend et invite les syndicats à envisager cette option dans les semaines à venir. "On réfléchit à 8 organisations syndicales, avec aussi les organisations de jeunesse", lui répond le leader de la CGT. "C'est une idée que nous avons déjà eue, et qui est dans les cartons." 


L'important, à ses yeux, est aussi de parvenir à mobiliser au maximum le 31 janvier pour la prochaine grande journée de mobilisation. Et que le rassemblement soit "encore plus large" que le 19.

📺 PHILIPPE MARTINEZ INVITÉ DU GRAND JURY SUR LCI


Le secrétaire général de la CGT se réjouit de la réussite de la mobilisation du 19 janvier, et souhaite que les salariés poursuivent leurs actions d'ici au 31. "Tous les jours, dans les entreprises, il y aura des initiatives", assure-t-il. "Il y a possibilité qu'il y ait des actions pendant les vacances scolaires, qui s'étalent à cette période sur plusieurs semaines", ajoute également Philippe Martinez. 


"On espère faire encore plus fort le 31, mais il faut aussi penser à ceux qui ont envie de s'exprimer, mais qui ont des limites pour le faire tous les jours, ou trop régulièrement", répond le patron de la CGT à ceux qui s'étonnent que la prochaine journée ait lieu si tard. 

VERS UN AMENDEMENT POUR AUGMENTER LE TEMPS DE TRAVAIL ?


Pour limiter la hausse de l'âge légal de départ à la retraite à 63 ans, un député MoDem propose d'augmenter le temps de travail hebdomadaire de 30 minutes. Sa mesure pourrait faire l'objet d'un amendement à l'Assemblée nationale.

JORDAN BARDELLA RÉCLAME UN RÉFÉRENDUM


Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, craint des "risques de blocages" et des "temps difficiles", a-t-il affirmé sur Europe 1. "Quand on a cet horizon, il faut passer par référendum, y soumettre tout le projet de loi", a-t-il demandé. "C'est un moyen de mettre ce texte au débat, d'en sortir par le haut."

UN DÉPUTÉ MODEM PROPOSE DE TRAVAILLER PLUS


Le député MoDem Philippe Vigier propose d'augmenter la durée du temps de travail de trente minutes par semaine, associée à une clause de revoyure de l'âge légal de départ à la retraite à 63 ans.

POUR LE MINISTRE DU TRAVAIL, "IL N'Y A PAS DE PERDANTS"


"Il n'y a pas de perdants" dans la réforme des retraites, assure le ministre du Travail Olivier Dussopt dans les colonnes du Journal du Dimanche. "Nous demandons un effort à beaucoup de Français, nous savons qu'il est important, même si nous veillons à ce qu'il soit adapté à chaque situation. [...] Les gagnants de la réforme, ce sont les Français les plus modestes, ceux qui ont eu des carrières hachées, les femmes, et aussi l'ensemble des Français qui amélioreront leur pension."

"OUVERTS AUX ENRICHISSEMENTS"


Dans un entretien au Parisien, ce dimanche, le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, joue la carte de l'apaisement après une semaine marquée par deux journées d'action. "Sur tous les sujets, nous sommes ouverts aux enrichissements dès lors qu'ils garantissent l'équilibre du système en 2030 sans augmentation d'impôt", assure-t-il. 

BIENVENUE


Nous sommes le dimanche 22 janvier, bienvenue sur TF1info. Explications, interviews, mobilisation... Vous pouvez suivre ici les dernières informations concernant la réforme des retraites et la contestation qu'elle provoque. 

De chaque côté, on tient bon. Ceux - nombreux, si l'on en croit les derniers sondages - qui ne veulent pas d'un départ à l'âge de la retraite repoussé espèrent bien se faire entendre et obtenir gain de cause. Le 19 janvier, premier round d'une contestation plus massive qu'attendu par le gouvernement, ils étaient plus d'un million (près de deux, selon l'intersyndicale qui cornaque le mouvement). 

Trois jours plus tard, les "jeunes" ont à leur tour battu le pavé à Paris. En rangs plus clairsemés (12.000 selon l'Intérieur), ils répondaient à l'appel des organisations de jeunesse, soutenues par La France insoumise (LFI). Tous ont en ligne de mire le 31 janvier, date de la prochaine journée d'action. 

Mais d'ici là, la réforme suit son cours et poursuit son implacable calendrier qui pourrait, après un examen au Parlement express de 50 jours, faire en sorte qu'elle soit adoptée dès la fin mars. Le texte, prévoyant le report de l'âge de la retraite de 62 à 64 ans, est présenté dès ce lundi 23 janvier en Conseil des ministres. Des membres de l'exécutif qui se succèdent et montent en première ligne pour convaincre du bien-fondé de la mesure. Médiatiquement, ils contre-attaquent également face à des dirigeants syndicaux unis qui, eux aussi, occupent le terrain. 

Les ministres Olivier Dussopt, Gabriel Attal sont les désignés de ce dimanche, tandis que Philippe Martinez, le patron de la CGT, est l'invité du Grand Jury sur LCI à midi. 


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info