EN DIRECT - Grève du 28 mars : "Ça va être compliqué" dans les transports, prévient Clément Beaune

Publié le 27 mars 2023 à 6h50, mis à jour le 27 mars 2023 à 23h03

La circulation des trains sera "fortement perturbée" sur certaines lignes mardi, pour la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
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LA PÉTITION CONTRE LA BRAV-M DÉPASSE LES 100.000 SIGNATURES


La pétition pour la dissolution de la BRAV-M vient de dépasser les 100.000 signatures en seulement cinq jours, son objectif. Un record pour la plateforme de l'Assemblée, lancée en 2020 sur internet pour revivifier le droit de pétition.


Et maintenant ? Actuellement en ligne sur plateforme hébergée par le site de l'Assemblée nationale, ce cap va lui permettre d'être "mise en ligne sur le site de l'Assemblée nationale pour plus de visibilité". Ensuite, un député désigné rapporteur de la Commission des lois, devant laquelle a été déposée cette pétition, pourrait décider de l'examiner au cours d'un débat. Pour plus détails, vous pouvez lire notre article sur le sujet

L'IGPN SAISIE APRÈS LE POUCE ARRACHE D'UNE MANIFESTANTE


Le parquet de Rouen a annoncé saisir l'IGPN pour enquêter sur les circonstances dans lesquelles une manifestante a eu le pouce arraché le 23 mars, en marge de la mobilisation contre la réforme des retraites à Rouen. "De nouveaux éléments ont été portés à la connaissance du parquet de Rouen au sujet des circonstances dans lesquelles une manifestante a été gravement blessée à la main jeudi dernier", a communiqué Frédéric Teillet, procureur de la République à Rouen. "Il en résulte la probabilité que ces blessures aient été causées par l’explosion d’une grenade lacrymogène", ajoute le procureur qui a décidé "de saisir l’IGPN des suites de cette enquête".

LES POLICIERS DE LA BRAV-M IDENTIFIES 


Les policiers qui ont insulté et menacé plusieurs manifestants lundi 20 mars ont été identifiés comme des membres de la BRAV-M. Cette brigade à moto, présente dans les cortèges, est dans le viseur des oppositions et fait l'objet d'une pétition demandant sa dissolution.

UN PRÉAVIS DE GRÈVE D'ÉBOUEURS LEVÉ  


La société privée de traitement des déchets Derichebourg a indiqué que le préavis de grève déposé par la CGT il y a une semaine avait été levé, permettant d'éviter une grève dans les Xe et XVIIIe arrondissements de la capitale. À Paris, la collecte quotidienne des ordures ménagères est assurée pour moitié par la régie de la ville de Paris et pour l'autre par des prestataires privés, comme nous vous l'expliquions dans cet article.

NOUVELLE JOURNÉE "COMPLIQUÉE" MARDI DANS LES TRANSPORTS


"Ce sera encore une journée de perturbation dans les transports publics, dans les transports en général. C'est une journée où ça va être compliqué", prévient Clément Baune sur LCI. "La mobilisation, qu'il faut entendre, dit une opposition à la réforme elle-même (...) mais aussi sur un malaise, une colère plus générale sur le plan social", estime le ministre des Transports.

LA COTE DE POPULARITÉ DE MACRON CHUTE


Avec 28% d'opinion positive, la cote de popularité d'Emmanuel Macron s'effondre de 6 points en mars par rapport à février, selon un sondage BVA pour RTL effectué en pleine contestation de la réforme des retraites. Il s'agit du plus bas niveau atteint par le chef de l'État dans ce baromètre depuis novembre 2018, au tout début de la crise des gilets jaunes.


La Première ministre Elisabeth Borne perd elle aussi deux points en un mois, avec 28% des sondés disant nourrir une bonne opinion de son action. Son plus mauvais résultat depuis son accession à Matignon en mai 2022.

2 DES 3 SITES D'INCINÉRATION BLOQUES A PARIS


Deux des trois sites parisiens d'incinération des déchets étaient toujours bloqués ce lundi, trois semaines après le début de la grève contre la réforme des retraites. À la veille de la dixième journée de mobilisation nationale, seul le site de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) fonctionnait normalement, tandis que ceux d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et le plus important d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) étaient toujours bloqués en fin de journée, a appris l'ADP auprès du Syctom et de la CGT.

LA BRAV-M DANS LE VISEUR


Une pétition demandant la dissolution de la Brav-M a été lancée sur le site de l'Assemblée nationale. Cette unité de police est mise en cause dans plusieurs affaires de violences envers des manifestants. Lundi après-midi, elle n'était pas loin d'avoir atteint son premier objectif : 100000 signatures. Et après ?

ENCORE 7300 TONNES DE DÉCHETS DANS PARIS


Anne Hidalgo a fait le point lors de la cellule de crise mise en place face à la grève des éboueurs dans la capitale. À ce jour, 7300  tonnes de déchets restent non ramassés dans les rues de Paris, contre 10.500 tonnes vendredi, selon la ville. Priorité est donnée de nettoyer le parcours de la manifestation parisienne de demain, qui s'élancera de la place de la République pour rejoindre la place de la Nation.


"Pour le dimanche 26 mars, les agents de la DPE ont ramassé le double d'un dimanche normal", mais "la collecte des déchets reste dégradée ce jour dans un contexte social tendu et "la majorité des sites du SYCTOM demeure compliqué, avec des blocages partiels ou totaux ce qui empêche de pouvoir vider les camions de manière efficace".

CIRCULATION DANS PARIS


La préfecture de police a aménagé la circulation dans Paris demain, en prévision du cortège qui doit partir de la place de République pour rejoindre la place de la Nation. Voici les principales choses à savoir pour se déplacer :

PRÉVISIONS DE LA SNCF


La SNCF a annoncé que le trafic va être "fortement perturbé" mardi pour la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. SNCF Voyageurs recommande aux voyageurs qui le peuvent d'annuler ou reporter leurs déplacements. La situation devrait s'améliorer mercredi mais les circulations des trains "resteront perturbées sur certaines lignes".

UN SOUTIEN EN BAISSE ENVERS LA REFORME 


Plus de dix jours après l'article 49.3 dégainé par le gouvernement et quatre jours après l'entretien d'Emmanuel Macron, le soutien envers le texte est en baisse, selon un sondage Harris Interactive pour Public Sénat et AEF. En effet, il recule de 7 points depuis le 14 mars, au plus bas depuis le début des mesures effectuées par Toluna Harris Interactive (31%). 


La proportion de Français qui se déclarent "pas du tout favorables" au projet progresse quant à lui de 6 points (47%). Ce soutien à la réforme recule auprès des sympathisants des formations politiques de gauche et du RN mais augmente nettement auprès des sympathisants LR (79%, +17 points, soit un soutien équivalent à celui des proches de la majorité présidentielle).

INTERPELLATIONS DANS DES MANIFESTATIONS


Laurent Nunez évoque des "interpellations qui ne sont pas des interpellations préventives, ça n'existe pas en droit". Pour le préfet de police de Paris, il s'agit "la plupart du temps de participations à un groupement formé en vue de la préparation de violences". Des interpellations qui se produiraient non pas dans les manifestations dites classiques pendant la journée mais lors de "cortèges sauvages". 


Une réponse à la Défenseure des droits, Claire Hédon, qui s'est dite préoccupée par "de possibles manquements déontologiques dans le maintien de l'ordre" et notamment "sur les conséquences d'interpellations qui seraient préventives de personnes aux abords des manifestations".

891 POLICIERS BLESSES DANS LES MANIFESTATIONS


891 policiers et gendarmes ont été blessés depuis le début des manifestations le 16 mars (après le déclenchement de l'article 49, al 3), annonce Gérald Darmanin dans son point presse. Parmi eux, 47 l'ont été samedi au cours de la manifestation à Sainte-Soline, qui n'a pas de rapport avec la contestation contre la réforme des retraites. 

"RISQUES DE TROUBLES AU MAINTIEN DE L'ORDRE"


"Les services du ministère de l'Intérieur anticipent plus de 1000 individus radicaux", dont certains venus de l'étranger et présents à Sainte-Soline, selon Gérald Darmanin qui évoque "des risques de troubles au maintien de l'ordre". "La difficulté que nous avons, c'est que des mouvements d'extrême gauche organisent des violences. Ce n'est pas ce que nous constatons aujourd'hui", excepté la journée de mobilisation jeudi dernier.

Urgent

13.000 POLICIERS ET GENDARMES MARDI EN FRANCE 


"J'ai décidé de déployer un dispositif de sécurité inédit, composé de 13.000 policiers et gendarmes, dont 5500 à Paris", annonce Gérald Darmanin depuis la place Beauvau, pour la journée de manifestation prévue demain. Le ministre a demandé aux forces de l'ordre de "ne répondre à aucune provocation" et rassuré les manifestants, qui "peuvent se rendre sans crainte" dans les cortèges contre la réforme des retraites.

MOBILISATION DES JEUNES À VENIR


Le recours au 49.3 à l'Assemblée nationale a relancé la mobilisation dans la rue contre la réforme des retraites. Les jeunes étaient particulièrement présents, que ce soit dans des manifestations spontanées ou dans le cortège de la 9e journée intersyndicale. Ils sont prévus en nombre ce 28 mars.

Urgent

PRÉVISIONS DE TRAFIC SNCF


Le trafic SNCF sera "fortement perturbé" mardi, avec 3 TGV sur 5 en moyenne et 1 TER sur 2, selon la direction. 3 TGV INOUI et OUIGO sur 5 sont à prévoir, tout comme 1 INTERCITÉS sur 4 la journée et aucune circulation des INTERCITÉS la nuit. Les circulations Eurostar et Thalys seront quasi-normales.


SNCF Voyageurs "recommande aux voyageurs qui le peuvent d'annuler ou reporter leurs déplacements prévus" mardi, même si les perturbations annoncées seront moins importantes que lors de la précédente journée interprofessionnelle, jeudi.

Urgent

PRÉVISIONS DE TRAFIC RATP


"À la suite d’un préavis appelant à une journée de grève interprofessionnelle le mardi 28 mars 2023, la RATP prévoit un trafic perturbé sur le réseau Métro et très perturbé sur le RER", d'après le communiqué. "Le trafic sera normal sur les réseaux Bus et Tramway."


Dans le détail, le trafic sera perturbé sur les lignes 2 l'après-midi (3 trains sur 4), 3 (1 train sur 2), 4 l'après-midi (3 trains sur 4), 5 (1 train sur 2 le matin et 3 trains sur 4 l'après-midi), 6 (2 trains sur 3), 7 (2 trains sur 3), 8 (1 train sur 2 le matin et 2 trains sur 3 en soirée), 10 (1 train sur 2), 11 le matin (3 trains sur 4), 12 (2 trains sur 3) et 13 (2 trains sur 3 le matin et 1 train sur 3 l'après-midi). La circulation sera normale sur les lignes 1, 3bis, 7bis, 9 et 14 du métro parisien. Pour plus de détails sur les stations fermées, voici les précisions apportées par la RATP.

"TENDRE LA MAIN AUX SYNDICATS"


Selon un participant à la réunion qui s'est tenue ce lundi matin entre le président de la République, sa Première ministre et les principaux cadres de sa majorité, Emmanuel Macron aurait demandé à "continuer à tendre la main aux forces syndicales".   


Au cours de cette réunion, le chef de l'État accusé les Insoumis de tenter de "délégitimer l'ordre raisonnable, nos institutions". 

LES VÉRIFICATEURS


Plusieurs cas de violences policières émaillent les mobilisations contre la réforme des retraites. Gérald Darmanin a rétorqué vendredi que les forces de l’ordre étaient les fonctionnaires les plus sanctionnés. Une affirmation que nous avons effectivement pu vérifier.

BLOCAGE D'UN INCINÉRATEUR A IVRY


Depuis ce matin, plus d'une centaine de personnes bloquent une usine d'incinération TIRU à Ivry, près de Paris. De jeunes militants, des agents hospitaliers ou salariés de la RATP se sont rassemblés depuis 9h devant les grilles d'entrée du site, comme l'a constaté l'AFP. La police a tenté de déloger les manifestants, sans succès, d'après des vidéos sur les réseaux sociaux.


Des politiques ont pu apporter leur soutien envers le blocage, tels que Mathilde Panot de LFI, présente sur place. Le Syctom, syndicat métropolitain Syctom qui gère les trois usines d'incinération entourant la capitale, a fait état auprès de l'AFP de deux sites sur trois perturbés ce lundi matin.

LES POLICIERS DE LA BRAV-M IDENTIFIES 


Les policiers qui ont menacé et insulté un manifestant lundi dernier, et que l'on entend dans un enregistrement audio sorti vendredi par Loopsider, ont été formellement identifiés, a appris l'AFP de source proche du dossier. "Il s'agit de membres de la 21e compagnie d'intervention en formation BRAV-M", les unités de policiers à moto chargés du maintien de l'ordre au cœur de polémiques sur la répression violente des manifestations, selon une des sources. Ces derniers "n'ont pas été suspendus jusque-là" mais ne devraient pas être dans la manifestation de mardi.


Depuis, Gérald Darmanin a promis des sanctions envers ces policiers de cette unité à moto, présente dans les cortèges et l'IGPN, la police des polices, a été saisie par le préfet de police de Paris.

LE POINT SUR LA MOBILISATION MARDI


La 10e journée nationale de contestation contre la réforme des retraites se tient demain, mardi 28 mars. Elle arrive après une mobilisation particulièrement suivie, jeudi dernier, dans la rue. Focus sur les perturbations prévues.

UN DÉPÔT LOGISTIQUE BLOQUÉ À NICE


Dans la banlieue de Nice, le dépôt logistique de Saint-Isidore, est bloqué depuis 5 heures lundi matin, par une centaine de manifestants CGT et Sud-Rail, selon la CGT. Ce centre logistique héberge les dépôts de plus de 40 entreprises de transports, de matériaux et d’électro-ménager, notamment Darty. Ce blocage a été confirmé par la Préfecture des Alpes-Maritimes.

BARRAGES FILTRANTS


Deux barrages filtrants ont été mis en place lundi matin à l'entrée de la centrale nucléaire de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne, dont le deuxième réacteur a été mis à l’arrêt dans la nuit, a-t-on appris auprès d'une source syndicale. 


Dans l’Aude, tôt dans la matinée, environ 80 personnes ont également mené un barrage filtrant à l’entrée du dépôt pétrolier de Port-la-Nouvelle, précédemment bloqué du 16 au 24 mars. Le blocage a été levé à 11 h 30 par les forces de l’ordre.


Un autre barrage filtrant a été installé ce matin dans les Ardennes par quelques dizaines de personnes à l’appel de l’intersyndicale, sur une voie d’accès desservant à la fois le site Stellantis des Ayvelles, près de Charleville-Mézières, et un supermarché Cora. Le barrage laissait passer les salariés, mais bloquait les sorties de camions des deux sites depuis 06H45, a indiqué un porte-parole de la direction de Stellantis. La situation s’est "débloquée" en fin de matinée, a indiqué Stellantis. 

30% DES PROFESSEURS DU PRIMAIRE EN GRÈVE


Quelque 30% des professeurs du primaire seront en grève demain pour la nouvelle journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites, annonce le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires.


Cette estimation du taux de grévistes, plus faible que la précédente, s'explique selon le syndicat par "les journées de mobilisation qui se succèdent et deviennent un sacrifice financier pour les enseignants". "Il y a également une préoccupation des enseignants de ne pas pénaliser enfants et parents au dernier moment", a expliqué sa secrétaire générale, Guislaine David.

PORT BLOQUÉ


Un blocage est en cours du port du Tréport, le 3e site de la Seine-Maritime après le Havre et Rouen en Normandie, indique le député PCF de Seine-Maritime, Sébastien Jumel.

L'INTERSYNDICALE S'ADRESSE AUX SAGES


Dans un courrier commun, que nous nous sommes procurés, l'intersyndicale propose au Conseil constitutionnel de soumettre aux Sages, "des argumentaires explicitant les raisons pour lesquelles [elle] considér[ent] que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution". "Il en va de la confiance que nos concitoyens peuvent encore avoir dans les institutions de la République", poursuivent les treize syndicats.

BLOCAGE DES LYCÉES


Le syndicat lycéen a appelé à un blocage des établissements le 28 mars.

AU MOINS 15% DES STATIONS IMPACTÉES PAR DES PÉNURIES DE CARBURANTS


Il y a 15,72% des stations-service de France en pénurie, sur au moins un des carburants (essence et/ou diesel) qu'elles proposaient au 1er mars, d'après l'analyse faite par l'AFP des données du site gouvernemental des prix des carburants. 7,38% des stations sont elles à sec, à la suite des mobilisations dans les raffineries pour protester contre la réforme des retraites.


Le département le plus touché reste la Loire-Atlantique (55,06% des stations en pénurie d'au moins un carburant). D'autres départements à l'Ouest sont également très affectés (Mayenne, Ille-et-Vilaine, Maine-et-Loire, tous au-dessus de 40% de stations en pénurie), et le Sud reste lui aussi fortement touché (Bouches-du-Rhône au-dessus de 40%, plusieurs autres départements à plus de 30%). 

650.000 À 900.000 MANIFESTANTS DEMAIN


Selon une note du renseignement territorial consulté par LCI, entre 650.000 à 900.000 personnes sont attendues dans la rue, dont 70.000 à 100.000 manifestants à Paris.


Les renseignements notent par ailleurs une participation double, voire triple des jeunes par rapport à la précédente manifestation, qui avait déjà vu une hausse de la mobilisation de ce public. Des blocages d'établissements tôt le matin sont à prévoir.


Par ailleurs, les syndicats auraient alerté sur "une radicalisation de certains de leurs adhérents qui sont tentés de rejoindre certains mouvements citoyens ou groupes radicalisés." Des blocages dès 05h du matin et jusqu'au soir sont également prévus pour "épuiser les forces de l'ordre".

BLOCAGE DU SITE DE TOTALNERGIES À PAU


La CGT revendique depuis ce matin le blocage d'un site TotalEnergies à Pau, en soutien au mouvement de contestation contre la réforme des retraites. 200 manifestants seraient mobilisés, selon le syndicat.

BLOCAGE DE PLUSIEURS UNIVERSITÉS


L'université de Montpellier est bloquée, rejoignant le mouvement de contestation contre la réforme des retraites, à la veille d'une nouvelle journée nationale de mobilisation. 


L'un des campus de la faculté de Saint-Etienne, dans la Loire, est également bloqué.

L'UNIVERSITÉ PARIS-DAUPHINE BLOQUÉE


Le site de l'université Paris-Dauphine est ce matin bloqué dans le cadre des contestations contre la réforme des retraites.

"LE DIALOGUE SOCIAL FONCTIONNE EN FRANCE"


"Nous, on a gardé la ligne ouverte avec les syndicats de salariés, je pense que c'est important", a estimé Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef sur franceinfo. Selon lui, "le dialogue social fonctionne en France quand on lui donne le temps", c'est pourquoi "le gouvernement doit changer de méthodes et s’appuyer sur les partenaires sociaux". Concernant la réforme, Geoffroy Roux de Bézieux a jugé qu'elle était "douloureuse, nécessaire, loin d’être parfaite, car les économies sont moins fortes que ce qui aurait pu être fait, même c'est toujours un compromis". 

BLOCAGE DU LOUVRE


Contre la réforme des retraites et à la veille d'une 10e journée de mobilisation intersyndicale, la CGT Culture annonce une action de blocage du musée du Louvre, ce matin à Paris. Selon un communiqué du syndicat, le musée est fermé depuis 9 heures ce matin.

UN RETOUR DU DIALOGUE ?


"Là-dessus, on ne se mettra pas d'accord", a jugé Olivier Véran sur BFMTV concernant le recul de l'âge de départ à la retraite à 64 ans, voulu par le gouvernement, mais contre lequel s'opposent les syndicats. "Maintenant, on attend la réponse constitutionnelle, mais on ne va pas geler le pays autour de cette question et autour de ce désaccord, ça doit pas nous empêcher de parler de tout ce qui importe dans la vie des Français", a-t-il ajouté, assurant croire à un retour du dialogue entre le gouvernement et les syndicats. "On écoute Laurent Berger, on dialogue avec lui, et on lui tend la main", a-t-il certifié.

PERTURBATIONS DE LA RATP LE 28 MARS


En Ile-de-France, le trafic des RER s'annonce "très perturbé" mardi pour le 10e jour de contestation national intersyndical, avec un train sur deux sur les lignes A et B, selon la RATP. Dans le métro, les fréquences de passage seront réduites sur la plupart des lignes, dont certaines fermeront plus tôt que d'habitude.

"AUCUNE POSSIBILITÉ DE RETIRER CE TEXTE"


"L'exécutif n'a aucune possibilité de retirer ce texte", indique sur LCI Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre. "Il faut trouver d'autres portes de sortie. Cette réforme est nécessaire, nous avons des déficits importants. Le retrait voudrait dire qu'il n'y a plus de réforme ni d'avancée possibles, donc il faut trouver autre chose."

LAURENT BERGER DEMANDE À NOUVEAU À "METTRE SUR PAUSE"


Le secrétaire général de la CFDT s'est inquiété que "les actions violentes de quelques-uns", qu'il condamne, ne fassent de l'ombre à la contestation sociale contre la réforme des retraites, menée depuis maintenant deux mois. "Si vous prenez la manifestation de jeudi dernier, c'est la 2e plus grande manifestation depuis le début du mouvement social. On a vu trop les images de gens qui cassaient que des images qui de gens qui manifestaient partout en France. Le climat est dangereux, raison de plus pour mettre sur pause", a insisté Laurent Berger sur France 2.


Il s'est étonné par ailleurs des appels de la part du gouvernement à discuter après plusieurs mois sans échange. "Il faut que le gouvernement dise : 'les 64 ans ne s'appliqueront pas' et on rediscute des retraites et du travail", juge le responsable syndical, qui souhaite une "issue à ce mouvement social". "Je pense qu'on est dans un mouvement de crispation total", s'est-il inquiété.

BARRAGES FILTRANTS ET BLOCAGES


Un peu partout en France, des salariés continuent de se mobiliser contre la réforme des retraites. Des blocages routiers et barrages filtrants sont notamment mis en place ce matin du côté de Rouen, de Nantes, en région parisienne, à Trappes, à Vannes, en Bretagne, à Bayonne ou encore à Nice.

PERTURBATIONS DU TRAFIC


La SNCF donne ses prévisions alors que le trafic est perturbé par le mouvement contre l'application de la réforme des retraites.

ÉBOUEURS : TENSIONS À AUBERVILLIERS


Dans le nord de Paris, des manifestants tentent de bloquer le dépôt d'Aubervilliers d'où partent des camions-bennes réquisitionnés pour ramasser les ordures dans la capitale. Des forces de l'ordre sont présents sur place. 


Selon le député LFI Eric Coquerel, qui s'est rendu sur place, deux personnes ont été blessées et un barrage filtrant a été mis en place.

Retraites : l'incinérateur d'Aubervilliers bloquéSource : TF1 Info

7828 TONNES DE DÉCHETS DANS PARIS


Dans la capitale, où des éboueurs sont en grève depuis plus de 20 jours, le volume de déchets non ramassés était en baisse dimanche avec malgré tout 7828 tonnes toujours dans les rues de Paris.

Grève des éboueurs : un préavis déposé du côté des sociétés privéesSource : TF1 Info

"PLAN D'ACTION" DU GOUVERNEMENT


Elisabeth Borne a exprimé son souhait dimanche d'"apaiser le pays face à ces tensions et accélérer les réponses aux attentes des Français." La Première ministre doit par conséquent détailler un "plan d'action" à midi à Emmanuel Macron puis aux cadres de la majorité à l'Élysée. Elle doit aussi rencontrer dans l'après-midi les présidents de commission à l'Assemblée, puis enchaînera mardi avec les présidents du Sénat Gérard Larcher et de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet.


De premières rencontres qui doivent ouvrir une vaste séquence de consultations étalées sur trois semaines, avec les parlementaires, les partis politiques, les représentants d'élus locaux et les partenaires sociaux s'ils le souhaitent.

BONJOUR


Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la contestation contre la réforme des retraites, à la veille d'une 10e journée nationale de mobilisation intersyndicale.

Emmanuel Macron reçoit ce lundi midi Elisabeth Borne et les principaux cadres de sa majorité pour une réunion à la veille de la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé dimanche l'Élysée. Le président va s'entretenir à midi avec sa Première ministre, avant d'être rejoints à 13h15 par les patrons de groupes parlementaires, chefs de partis et quelques membres du gouvernement.

"La Première ministre va présenter au président la feuille de route des consultations qu’elle compte mener puis elle le fera aux chefs de la majorité et à des ministres au déjeuner à l’Élysée", a précisé la présidence. "Elle répond ainsi à la demande du Président cette semaine qui lui a confié le mandat d’élargir la majorité", a-t-elle ajouté.

Le chef de l'État avait annoncé avoir confié cette mission à Elisabeth Borne, mercredi dernier lors d'une interview télévisée accordée à TF1 et France 2.


La rédaction de TF1info

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