L'intersyndicale a organisé ce mardi une 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.740.000 personnes, dont 93.000 à Paris, ont manifesté en France, selon le ministère de l'Intérieur.Suivez les dernières informations.
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DARMANIN "SOUTIENT" LA POLICE
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin a apporté, mardi soir, son "soutien aux 175 policiers qui ont été blessés" dans les manifestations contre la réforme des retraites, ajoutant que "201 interpellations" ont été réalisées jusqu'à présent.
Merci aux 13 000 policiers et gendarmes mobilisés partout en France pour assurer la sécurité des personnes et des biens, sous l’autorité des préfets. Plein soutien aux 175 d’entre eux qui ont été blessés. 201 interpellations à cette heure. — Gérald DARMANIN (@GDarmanin) March 28, 2023
PERMANENCE
La permanence de la fédération de la Drôme des Républicains a été vandalisée mardi à Valence, en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites, a appris l'AFP auprès du parti.
Le local "a subi de lourds dégâts (rideaux de fer arrachés, vitres brisées, matériel dégradé...)", soulignent dans un court communiqué le sénateur Gilbert Bouchet et le maire de Valence Nicolas Daragon, respectivement président et secrétaire départemental LR de la Drôme. Ils dénoncent l'action d'un "groupe d'individus violents, très certainement issus de l'ultra-gauche et de la mouvance anarcho-syndicaliste". "Nous avons bien entendu immédiatement déposé plainte et dénonçons avec la plus grande fermeté ces actes délictueux qui ne peuvent rester impunis", poursuivent les deux élus.
VIOLENCES
Même si elles ont été bien moins nombreuses que jeudi dernier, quelques violences ont tout de même été observées en marge des cortèges contre la réforme des retraites.
GRÈVE SNCF
Au lendemain de la mobilisation du 28 mars, la SNCF prévoit une amélioration du trafic sur ses lignes, mercredi. Malgré tout, quelques perturbations sont encore à prévoir.
55 INTERPELLATIONS À PARIS
Selon ce qu'a indiqué la préfecture de police de Paris à TF1-LCI, 55 personnes ont été interpellées à Paris ce mardi, en marge des manifestations contre la réforme des retraites.
BORNE INVITE LES SYNDICATS
Selon Laurent Berger, patron de la CFDT, l'intersyndicale a été invitée par Elisabeth Borne "lundi ou mardi".
"L’invitation a été envoyée à l’ensemble des membres" de l’intersyndicale, a confirmé l'entourage de la Première ministre. Le message, consulté par l'AFP, propose trois créneaux lundi, mardi, ou mercredi pour "un entretien".
27 INTERPELLATIONS À PARIS
Peu avant 19h00, 27 personnes avaient été arrêtées et 10.000 contrôles avaient eu lieu autour de la manifestation, selon la préfecture.
UNE MOBILISATION EN RECUL
Selon le ministère de l'Intérieur, 740.000 manifestants ont défilé mardi en France pour la dixième journée de manifestation contre la réforme des retraites. Ils étaient "plus de deux millions", selon les syndicats. Des chiffres en baisse par rapport au 23 mars dernier.
PROCHAINE JOURNÉE LE 6 AVRIL
La prochaine mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites aura lieu le 6 avril prochain.
SNCF
La SNCF prévoit mercredi une amélioration sur les grandes lignes, les TER et la banlieue parisienne, avec notamment 4 TGV sur 5 en circulation, au 23e jour d'une grève reconductible contre la réforme des retraites.
SNCF Voyageurs prévoit de maintenir mercredi 80% de ses TGV Inoui et Ouigo, les deux tiers de ses Intercités et les trois quarts de ses TER, a indiqué mardi un porte-parole à l'AFP. Les trains de nuit recommenceront timidement à rouler et la circulation sera "quasi-normale" sur l'Eurostar et le Thalys.
SYNDICATS
Selon les syndicats, 2 millions de personnes ont manifesté en France ce mardi. C'est bien moins que les 3,5 millions annoncés le 23 mars dernier.
PROGRAMME
La prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites aura lieu le 6 avril prochain.
UNE PLAINTE DÉPOSÉE
Jeudi 23 mars, une femme qui manifestait contre la réforme des retraites à Rouen (Seine-Maritime) a eu le pouce arraché. Ce mardi, au lendemain de la saisine de l'IGPN par le parquet de Rouen, la victime a déposé plainte pour "violences ayant entraîné une infirmité permanente avec arme par personne dépositaire de l'autorité publique".
Manifestation du 23 mars : la manifestante blessée à la main à Rouen a déposé plainte pour "violences"
LES CHIFFRES
Selon le dernier décompte des autorités, 740.000 manifestants ont défilé en France ce mardi, dont 93.000 à Paris. Ce chiffre est en nette baisse par rapport au 23 mars dernier (1,089 million, dont 119.000 à Paris).
Malgré tout, la mobilisation reste relativement élevée. C'est par exemple mieux que les journées des 11 (368.000, dont 48.000 à Paris) et 15 mars (480.000, dont 37.000 à Paris).
UN PREMIER BILAN
Les chiffres à Paris comme en Province traduisent un recul du nombre de manifestants ce mardi dans les rues de l'Hexagone.
MOBILISATION PARISIENNE
Selon la préfecture, 93.000 personnes ont battu le pavé ce mardi à Paris. Ce chiffre est en recul par rapport au 23 mars dernier (119.000). Cette tendance se confirme dans les calculs de la CGT, selon qui la dixième journée de mobilisation a rassemblé près de 450.000 individus (contre 800.000 la semaine dernière).
"PACIFISME" FACE AU GOUVERNEMENT
"La situation actuelle n'est pas une dispute ordinaire. On parle de 2 ans de vie dérobés aux Français", estime Jean-Luc Mélenchon. "Mme Borne doit partir, avec sa réforme. Faisons preuve de pacifisme face aux provocations du gouvernement", ajoute l'ancien chef de file de LFI.
La situation actuelle n'est pas une dispute ordinaire. On parle de 2 ans de vie dérobés aux Français. Mme Borne doit partir, avec sa réforme. Faisons preuve de pacifisme face aux provocations du gouvernement. #Greve28Mars pic.twitter.com/aj7ClQx2LR — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) March 28, 2023
LYON
12.500 manifestants ont été recensés ce mardi à Lyon par la préfecture, soit bien moins que lors de la journée de mobilisation précédente (environ 22.000).
Les syndicats comptabilisent, eux, 30.000 opposants, soit 25 000 de moins que le 23 mars dernier.
DÉCHETS À PARIS
Il reste 6600 tonnes de déchets non-ramassés dans les rues de Paris, a indiqué la mairie. Ce chiffre, en recul depuis plusieurs jours, devrait radicalement diminuer dans les prochains jours avec l'annonce, par la CGT, de la fin de la grève des éboueurs à compter de ce mercredi.
JEUNESSE
Le syndicat étudiant Unef a compté près de "400 000 jeunes mobilisés, dont 70 000 à Paris" ce mardi, contre la réforme des retraites, indique sa présidente, Imane Ouelhadj, à Ouest-France.
LE POINT SUR LES HEURTS À PARIS
Des heurts entre forces de l'ordre et un groupe de plusieurs centaines de personnes se sont produits mardi à Paris en tête de la manifestation contre la réforme des retraites. Certains, vêtus de noirs et visages masqués, ont pillé un commerce Leclerc, allumé des feux de poubelles ou dégradé du mobilier urbain, rapporte l'AFP.
Les forces de l'ordre ont chargé et tiré des grenades de gaz lacrymogène pour "disloquer" "le bloc", permettre "l'intervention des pompiers" et "faciliter la progression du cortège", a indiqué la préfecture de police de Paris.
Au moins deux blessés sont à signaler.
CASSEURS
Des tensions se sont déclarées à Lyon entre manifestants et forces de l'ordre, après la dégradation de certaines enseignes. Pour disperser les fauteurs de troubles, les policiers ont utilisé les grenades lacrymogènes et les canons à eau.
Les dégradations continuent à #Lyon #ReformeDesRetraites #28mars pic.twitter.com/ch97PeTQv0 — Lyon Mag (@lyonmag) March 28, 2023
BRAV-M
Selon les informations de FranceInfo, des membres de la controversée Brav-M sont "effectivement engagés sur le dispositif de sécurité, à distance".
En revanche, les fonctionnaires accusés d'intimidations et d'insultes depuis la semaine dernière ne sont, eux, "pas présents". "On ne peut pas mettre au ban toute une unité pour les agissements de quelques-uns", affirment les autorités.
CONTRÔLES
Selon le préfet de police, 10.000 contrôles ont été effectués en marge de la manifestation parisienne ce mardi.
#Grève28mars | 1⃣0⃣ 0⃣0⃣0⃣ contrôles effectués autour de la manifestation. ⬇️ pic.twitter.com/x8HdnQD5oN — Préfecture de Police (@prefpolice) March 28, 2023
ÉBOUEURS PARISIENS
La CGT a annoncé ce mardi suspendre la grève des éboueurs de Paris à partir de ce mercredi 29 mars. Cette mobilisation contre la réforme des retraites durait depuis 23 jours. Ce qui avait provoqué l'amoncellement de près de 10.000 tonnes de déchets au plus fort de la crise.
CGT
Partie prenante du mouvement contre la réforme des retraites, la CGT tient son 53e congrès ce mardi. Les délégués présents ont rejeté à 50,32% le rapport d'activité de la direction sortante.
Ce scrutin relance plus que jamais le suspense concernant le nom du ou de la secrétaire générale qui succédera à Philippe Martinez.
INTERPELLATIONS
Selon la préfecture de police, 22 interpellations ont été effectuées à Paris ce mardi.
AGRÉGATION DES COLÈRES
"On n'a toujours pas gagné. La réforme des retraites n'a pas été retirée. C'est toujours non, on ne veut pas bosser jusqu'à 64 ans. On est déjà mal payés, on a déjà mal aux mains, on a déjà mal aux genoux", martèle Hélène, présente dans le cortège parisien. "C'est une question de vie ou de mort. Il y a la réforme des retraites mais, au-delà de cela, il y a question du travail. Il y a le capitalisme qu'il faut mettre à terre", assène la femme qui exerce le métier de cuisinière.
DÉGRADATIONS
Si la manifestation se déroule, dans l'ensemble, dans de bonnes conditions, quelques feux de poubelles et dégradations sont tout de même à signaler.
DES TENSIONS À PARIS
Alors que la manifestation se déroulait, jusqu'ici, dans de très bonnes conditions, de premières tensions apparaissent entre opposants et forces de l'ordre. Les gaz lacrymogènes sont de sortie.
PARIS
Depuis de longues minutes désormais, la tête du cortège parisien est arrivée sur la place de la Nation, point final de la manifestation de ce mardi. Jusqu'ici, le rassemblement s'est bien déroulé, sans tension avec les forces de l'ordre ni dégradations.
LA GAUCHE SE FAIT ENTENDRE
"La France ne se mène pas à coups de trique", a prévenu Jean-Luc Mélenchon mardi depuis la manifestation parisienne contre la réforme des retraites, estimant que même "des gens dans la majorité se disent que tout ça est fou". L'insoumis faisait référence à la fin de non-recevoir du gouvernement à la "médiation" proposée par le patron de la CFDT Laurent Berger pour "trouver une voie de sortie" à la crise sociale. "C'était utile que des propositions soient faites, Laurent Berger l'a fait, j'en ai fait une aussi qui était de remettre tout le dossier des retraites au conseil d'administration de la sécurité sociale", souligne l'ancien chef de file de LFI.
"Monsieur le président Emmanuel Macron, écoutez les députés de votre majorité et acceptez la main tendue des syndicats", abonde le secrétaire national du PCF Fabien Roussel. "Le gouvernement nous a expliqué qu'il avait une main tendue, on la cherche encore", ajoute, de son côté, le premier secrétaire du PS Olivier Faure.
PARIS
Comme dans d'autres villes de Province, la mobilisation de ce mardi dans la capitale, contre la réforme des retraites, est moins forte que celle de jeudi dernier.
PAS DE MAJORITÉ
La députée PS Christine Pirès Beaune a fustigé, ce mardi, le manque d'écoute du gouvernement. "Vous n'avez pas de majorité à l'Assemblée d'où le 49.3, vous n'avez pas de majorité dans le pays d'où le refus du référendum", observe
l'élue qui dénonce "les postures et les caricatures" de l'exécutif.
"Le premier respect, c'est le respect du résultat des urnes", rétorque Olivier Dussopt, ministre du Travail, qui en profite pour égratigner le Parti socialiste, qu'il dit "inféodé à Jean-Luc Mélenchon". "Vous ne pensez plus, vous ne décidez plus, vous n'avez plus la capacité de penser votre avenir", raille-t-il.
#RéformeDesRetraites : "Vous n'avez pas de majorité à l'Assemblée d'où le #49al3 , vous n'avez pas de majorité dans le pays d'où le refus du référendum", observe @cpiresbeaune qui dénonce "les postures et les caricatures" de l'exécutif. #DirectAN #QAG pic.twitter.com/5y9TpEDk3U — LCP (@LCP) March 28, 2023
SAINT-NAZAIRE
Les syndicats annoncent 15.000 manifestants à Saint-Nazaire ce mardi contre 13.000 lors du rassemblement du 23 mars.
MOBILISATION À PARIS
450.000 personnes manifestent mardi à Paris pour la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé la CGT à l'AFP. C'est presque moitié moins que lors de la dernière journée de mobilisation jeudi, où le syndicat avait recensé 800.000 manifestants dans la capitale.
UNE MOBILISATION EN RECUL ?
Selon les premiers pointages en Provinces, dans des villes où la manifestation s'est déjà achevée, il semble que la mobilisation soit moins importante ce mardi que le 23 mars derniers. À Rennes, 13.600 personnes ont battu le pavé, selon la préfecture, contre 22.200 jeudi dernier. La tendance est similaire à Clermont-Ferrand (11.000 contre 13.500), Nantes (18.000 contre 25.000), Bordeaux (environ 10.000 contre 18.800) ou encore Nice (3700 contre 5200).
FONCTION PUBLIQUE
Après un regain de mobilisation le 23 mars, le taux de grévistes a replongé mardi dans la fonction publique : seuls 6,5% des agents de la fonction publique d'État ayant cessé le travail à la mi-journée (contre 15,5% la semaine passée), selon le gouvernement. Le taux de grévistes atteint 3,4% dans les collectivités territoriales (2 millions d'agents) et 5,4% dans la fonction publique hospitalière (1,2 million d'agents).
MANIFESTATION À PARIS
Pour l'heure, la manifestation parisienne se déroule sans incidents. De nombreux jeunes sont présents dans le cortège, rapporte notre envoyée spéciale.
JEUNESSE EN COLÈRE
De plus en plus nombreux dans les cortèges contre la réforme des retraites, les jeunes manifestants témoignaient mardi de leur "colère". "Je ne suis pas pour la réforme même si je comprends ceux qui disent que le système ne tiendra pas. C'est particulièrement le 49.3 et les violences policières, surtout la façon dont ça s'est fait : on nous dit qu'on est en démocratie mais nous, lycéens, on commence à ne plus trop y croire", déplore Maëlys Guinot, une lycéenne, en terminale, à Rennes. "Notre colère vient un peu de tout. À la base, c'est contre la réforme des retraites mais maintenant, c'est aussi pour défendre notre modèle démocratique", abonde Inès Debise, 20 ans, étudiante en graphisme à Marseille.
STRATÉGIE DU "POURRISSEMENT"
"Ce que les Français attendent, madame la Première ministre, et vous le savez, c'est le retrait de votre projet", déclare la députée LFI Clementine Autain, qui dénonce une "stratégie du pourrissement".
"Vous ne souhaitez qu'une chose, c'est que la misère prospère parce que sur la misère, c'est vous qui prospérez", rétorque le ministre du Travail, Olivier Dussopt.
#RéformeDesRetraites : "Ce que les Français attendent, madame la Première ministre, et vous le savez, c'est le retrait de votre projet", déclare @Clem_Autain , qui dénonce une "stratégie du pourrissement". #DirectAN #QAG pic.twitter.com/kKZ2IdA0LY — LCP (@LCP) March 28, 2023
DÉFENSEUR DES DROITS
Le Défenseur des droits a annoncé mardi avoir reçu 65 saisines depuis le début de la mobilisation. "Nous sommes saisis par des personnes qui se disent victimes ou témoins de privation de liberté dans les nasses, de violences, d’interpellations suivies de gardes à vue… L’emploi de la force était-il nécessaire et proportionné ? Une fois l’instruction terminée, le Défenseur des droits publiera ses constats et recommandations. Nous rappelons que les forces de l’ordre sont aussi gardiennes de la paix", souligne l'instance. "Il va bien falloir une désescalade de la violence. C’est de la responsabilité de l’État", ajoute-t-elle.
Le #DéfenseurDesDroits a reçu 6⃣5⃣ saisines depuis le début du mouvement contre la #RéformeDesRetraites . Nous sommes saisis par des personnes qui se disent victimes ou témoins de privation de liberté dans les nasses, de violences, d’interpellations suivies de gardes à vue… [1/3] — Défenseur des droits (@Defenseurdroits) March 28, 2023
TÉMOIGNAGE
Un nombre croissant de jeunes intègrent les cortèges contre la réforme des retraites. L'un d'entre eux s'est confié au micro de LCI, expliquant les raisons de son hostilité à cette mesure.
POLICE
Devant l'Assemblée nationale, Gérald Darmanin a renouvelé sa "confiance totale" aux forces de l'ordre. "S'il devait y avoir des policiers et des gendarmes qui ne respectent pas le droit, ils seraient sanctionnés", assure le ministre de l'Intérieur, qui rappelle son "exigence dans le respect de la déontologie".
"S'il devait y avoir des policiers et des gendarmes qui ne respectent pas le droit, ils seraient sanctionnés", assure @GDarmanin . Le ministre affiche son "exigence dans le respect de la déontologie" en rappelant sa "confiance totale" aux forces de l'ordre. #SainteSoline #DirectAN pic.twitter.com/fAaox8aYse — LCP (@LCP) March 28, 2023
INCENDIES À NANTES
Des tensions entre manifestants et forces de l'ordre ont eu lieu mardi à Nantes. Une agence bancaire a notamment été incendiée. Au moins un manifestant a été blessé lors de la manifestation dans cette ville de l'ouest de la France, a constaté une journaliste de l'AFP.
BLOCAGES PAR LA JEUNESSE
Le ministère de l’Éducation a fait état de 53 incidents en France devant des établissements scolaires ce mardi, dont 14 blocages, 27 blocages filtrants, sept tentatives de blocages et cinq autres formes de perturbations (sur un total de 6960 collèges et 3720 lycées).
"La jeunesse et les lycéens ont pris part fortement à ce combat contre la réforme des retraites, mais aussi contre la réforme du bac ou encore contre le SNU (Service national universel)", a assuré devant la presse Manès Nadel, responsable fédéral Paris de La Voix Lycéenne,
LES JEUNES DANS LA RUE
Sous la Ve République, jamais un gouvernement n'a tenu lorsque la jeunesse s'est impliquée dans les mouvements sociaux, comme l'explique le politologue Patrice Duhamel sur LCI.
NICE
À Nice, le cortège s'est dispersé. La circulation a été rétablie dans le centre-ville, ont annoncé les autorités.
[ #Manifestation ] À #Nice06 , dislocation du cortège de manifestants sur la place Massena. Rétablissement complet de la circulation. pic.twitter.com/foOSIcLres — Police Nationale 06 (@PoliceNat06) March 28, 2023
STRASBOURG
6500 manifestants ont été recensés à Strasbourg ce mardi, selon nos informations. C'est moins que le 23 mars dernier (12.500).
ARLES
Selon la préfecture, 1500 manifestants ont défilé dans les rues d'Arles ce mardi. C'est bien moins que le chiffre communiqué lors de la dernière journée de mobilisation (5000).
RENNES
À Rennes, les choses sont en train de revenir au calme. Quelques centaines de personnes restent sur la Place de Bretagne mais les tensions semblent toucher à sa fin.
INTERPELLATIONS À PARIS
À 15h, les forces de l'ordre avaient procédé à 18 interpellations à Paris.
DÉCHETS À PARIS
La CGT a annoncé mardi la suspension de la grève des éboueurs parisiens à partir de mercredi 29 mars. "Nous avons besoin de rediscuter avec les agents de la filière déchets et assainissement de la ville de Paris afin de repartir plus fort à la grève (...) car nous n'avons presque plus de grévistes", reconnaît dans un communiqué la CGT-FTDNEEA qui rassemble les éboueurs, égoutiers, conducteurs de bennes de la capitale. "C'est pour cela que nous suspendons notre mouvement de grève et de blocage à partir du mercredi 29 mars", annonce le syndicat qui dit "à bientôt aux salariés toujours en grève et en lutte", car "nous allons ressurgir".
"Le combat n'est pas terminé, (Emmanuel) Macron et (Elisabeth) Borne doivent retirer cette réforme et se mettre à la table des négociations", martèle l'organisation.
REFERENDUM
Le député communiste Hubert Wulfranc a remis sur la table l'hypothèse d'un référendum au sujet de la réforme des retraites. L'élu, qui ne souhaite pas poser de question à un gouvernement qui "compromet la concorde dans le pays", questionne les Français : "Désirez-vous un référendum sur les retraites pour sortir le pays de l'impasse ?". "La seule réponse qui vaille, c'est le vote des Français", conclut le parlementaire.
. @HubertWulfranc ne souhaite pas poser de question à un gouvernement qui "compromet la concorde dans le pays". Le député s'adresse directement aux Français : "Désirez-vous un référendum sur les retraites pour sortir le pays de l'impasse ?" #RéformeDesRetraites #DirectAN #QAG pic.twitter.com/MUknJWz8X6 — LCP (@LCP) March 28, 2023
ASSEMBLÉE NATIONALE
En ce dixième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, la séance de questions à l'Assemblée nationale a débuté.
NANTES
18.000 personnes manifestent contre la réforme des retraites ce mardi à Nantes, affirment les autorités, contre 25.000 le 23 mars dernier. L'intersyndicale a, elle, dénombré 60.000 opposants.
DES TENSIONS À NANTES
Sur la place de la Petite-Hollande, la tension monte...
La situation s’est tendue en centre-ville. Les lacrymos pleuvent place de la Petite Hollande #Nantes #greve28mars #ReformeDesRetraites pic.twitter.com/qRKrIEhXyd — 20 Minutes Nantes (@20minutesnantes) March 28, 2023
INTERPELLATIONS
A 14h15, ce mardi, les forces de l'ordre ont procédé à 6400 contrôles en amont de la manifestation et réalisé 11 interpellations, selon nos informations.
#Grève28Mars | Interpellation d'un individu en possession d'un couteau, d'une arme par destination, de mortiers d'artifice et de matériel de protection, lors des contrôles en amont de la manifestation parisienne. pic.twitter.com/9CwRWYKg5g — Préfecture de Police (@prefpolice) March 28, 2023
À PARIS
Le cortège parisien, qui relie place de la République à celle de la Nation, s'est élancé à 14h. Les services de renseignement territoriaux attendent dans la capitale de 70.000 à 100.000 manifestants à Paris.
ENQUÊTE
Jeudi 23 mars à Rouen, une femme qui participait à la manifestation contre la réforme des retraites a eu le pouce arraché. La victime, âgée d'une quarantaine d'années, a été prise en charge par les secours. Le parquet de Rouen qui avait ouvert une enquête dès jeudi a saisi lundi l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN).
Manifestante blessée à la main à Rouen : le parquet saisit l'IGPN
AFFRONTEMENTS À ROUEN
Une confrontation est en cours à Rouen où des casseurs masqués et équipés de barres de fer, selon nos confrères de Paris-Normandie, commettent des dégradations, confirme la police de Seine-Maritime. Les forces de l'ordre ont commencé à avoir recours au gaz lacrymogène, peu après 13h30.
Les affrontements avec la police commence à Rouen pic.twitter.com/R0yNYaSlqy — Raphael Lazreg (@Raphaellzg) March 28, 2023
LA TOUR EIFFEL À L'ARRÊT
Selon la direction du monument, la société d'exploitation de la Tour Eiffel (Sete) fermée en raison de la grève, selon la direction
"En raison du mouvement de grève nationale, la tour Eiffel est actuellement fermée. L’accès au Parvis reste ouvert et gratuit. Les visiteurs munis de e-billets pour aujourd'hui sont invités à consulter leur messagerie", indique-t-on, sur le site du monument payant le plus visité au monde.
L'appel à la grève des deux syndicats des employés de la société d'exploitation, la CGT et FO, fait que la Dame de Fer "n'a pas les effectifs pour ouvrir", a précisé la Sete.
PROPOSITION DE MÉDIATION : BERTRAND Y SOUSCRIT
Dans un message publié sur Twitter, le président de la région des Hauts-de-France assure que "face à la crise politique et sociale", la proposition de médiation formulée par Laurent Berger "est une opportunité à saisir". Et ce, afin de "trouver collectivement une voie de sortie". "C’est l’esprit même de notre démocratie sociale", juge-t-il.
Face à la crise politique et sociale dans laquelle notre pays se trouve, la proposition de Laurent Berger ( @CfdtBerger ) d’une médiation est une opportunité à saisir pour trouver collectivement une voie de sortie : c’est l’esprit même de notre démocratie sociale. — Xavier Bertrand (@xavierbertrand) March 28, 2023
LE COUP DE COLÈRE DE LAURENT BERGER
"Ça va commencer à bien finir avec les fins de non-recevoir. Mettons cette réforme en pause et trouvons des compromis avec le gouvernement. Il faut faire en sorte de trouver une voie de passage pour apaiser les tensions", répond Laurent Berger quelques minutes après le refus du gouvernement d'organiser une médiation sur la question des retraites.
"Malgré une dixième mobilisation, le gouvernement ne veut toujours pas discuter avec nous", critique-t-il quelques instants avant le début d'une nouvelle manifestation depuis la place de la République.
UN PROF PLACÉ EN GARDE-À-VUE HIER
Un professeur des écoles a été interrogé plusieurs heures par la police lundi pour avoir placé son "paillassou", un pantin à l'effigie d'Emmanuel Macron, sur les rails de la gare de Nice, lors d'une manifestation, a-t-il affirmé mardi à l'AFP, dénonçant une "intimidation".
Entendu pendant huit heures, après avoir été convoqué par courrier en audition libre, Thomas Ghestem, membre du syndicat FSU, aurait été interrogé par les policiers pour "outrage à personne dépositaire de l'autorité publique et provocation publique à la commission de crime ou délit sans intention", a-t-il précisé.
"Placé en garde à vue", avant de repartir libre, il aurait également été perquisitionné à son domicile, a-t-il affirmé. La préfecture a confirmé mardi avoir déposé une plainte au nom de l'État à la suite de cette "mise en scène macabre".
Lors de la journée nationale d'action contre la réforme des retraites du 22 mars, lors d'un court blocage de la gare de Nice, ce professeur niçois avait placé sur les rails son "paillassou" Macron, devant une rame TGV à l'arrêt.
"MOBILISATION PLUS FAIBLE"
À Paris, où la manifestation s'élancera dès 14 heures, Laurent Berger reconnaît que la mobilisation est plus "faible" mais reste "importante". Pour l'heure, l'ensemble des données qui remontent font état d'un recul de la mobilisation dans les manifestations : de Marseille à Rennes, en passant par Nantes.
DES DÉGRADATIONS À NANTES
Quelques dégradations sont rapportées par nos confrères de la presse locale à Nantes. Selon la presse locale, 32.000 personnes ont défilé dans les rues nantaises.
#ReformeDesRetaites : un feu allumé à l'entrée de la BNP qui se trouve juste à côté du commissariat du cours Olivier de Clisson à #Nantes pic.twitter.com/cXTMaUP8vF — France Bleu Loire Océan (@bleuloireocean) March 28, 2023
NICE
Selon les syndicats, 25.000 manifestants ont défilé à Nice, ce mardi. Selon la préfecture, 3.700 personnes ont manifesté à l'occasion de cette dixième journée de mobilisation.
MARSEILLE
180.000 personnes ont défilé dans les rues de la cité phocéenne selon les syndicats, 11.000 selon la préfecture. La mobilisation est plus faible que le 23 mars dernier, où les syndicats avaient annoncé 280.000 manifestants et la préfecture 16.000.
CONDAMNATION
Un homme de 19 ans a été condamné à huit mois de prison ferme pour rébellion, à la suite de violences commises jeudi à Mulhouse (Haut-Rhin) en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites.
La condamnation, prononcée lundi par le tribunal judiciaire de Mulhouse en comparution immédiate, est assortie de cinq mois de sursis. Le jeune homme, poursuivi pour dégradation par moyen dangereux, participation à un attroupement et rébellion, a également interdiction de détenir une arme pendant cinq ans. Les policiers ont retrouvé trois couteaux en sa possession.
Un homme de 30 ans, qui comparaissait à ses côtés, a pour sa part été condamné à six mois de prison avec sursis. Il était poursuivi pour violences et pour avoir jeté une canette sur les policiers.
Les deux hommes avaient été interpellés lors de la manifestation qui a réuni plus de 5.500 personnes à Mulhouse selon les renseignements territoriaux. Parmi elles, une cinquantaine de manifestants s'étaient mesurés aux forces de l'ordre.
CARBURANTS
Après la Provence et l'Ouest, l'Ile-de-France est touchée à son tour par les pénuries de carburants dans les stations-service provoquée par les grèves dans les raffineries contre la réforme des retraites, selon des données gouvernementales analysées mardi par l'AFP.
Dans trois départements de la région parisienne, plus du tiers des stations-service manquent ainsi mardi matin d'au moins un type de carburant (essence et/ou diesel) qu'elles proposaient le 1er mars : c'est le cas du Val-de-Marne (44,05%), de l'Essonne (38%) et des Yvelines (33,6%).
À Paris même, un quart des stations sont dans cette situation (25,45%). Elle s'explique notamment par les mises à l'arrêt des raffineries normandes de TotalEnergies et Esso-ExxonMobil, où les expéditions sont toujours bloquées.
Dans la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime), des réquisitions prises en fin de semaine dernière par le gouvernement ont permis de débloquer essentiellement des stocks de kérosène pour les aéroports parisiens, mais pas les carburants destinés aux automobilistes.
SNCF
Le taux provisoire de grévistes atteignait 16,5% mardi midi à la SNCF pour la dixième journée d'action contre la réforme des retraites, selon une source syndicale, soit une mobilisation en baisse par rapport aux précédentes.
Dans le détail, on compte 45% de grévistes chez les conducteurs, 24,5% chez les contrôleurs, 18,5% chez les aiguilleurs, 20% au matériel, 19% à l'équipement et 17% dans les services commerciaux et d'information aux voyageurs, a précisé cette source.
Ce taux de participation est comparable aux 15% de grévistes comptabilisés à la mi-journée lors de la journée interprofessionnelle de mobilisation, le 15 mars. Mais il est nettement inférieur aux 39% comptabilisés lorsque les syndicats de la SNCF avaient entamé une grève reconductible pour protester contre la réforme gouvernementale, le 7 mars, ou aux 25% enregistrés le 23 mars.
Urgent
LE MODEM FAVORABLE À LA MAIN TENDUE
Contrairement au gouvernement, le président du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, Jean-Paul Mattei, se montre prêt à saisir la main tendue par la CFDT. "Le temps est venu de trouver des points de convergence avec les syndicats et renouer le dialogue", indique-t-il au micro de LCI.
"C'est bien d'avoir une ou deux personnes pour essayer de retrouver le dialogue et avoir un certain recul", a souligné le président de groupe centriste Jean-Paul Mattei, lors d'un point presse à l'Assemblée.
#ReformeDesRetaites Est ce un tournant ? Le Modem, par la voix de Jean-Paul Mattei, veut saisir la main tendue de #LaurentBerger "Le temps est venu de trouver des points de convergence avec les syndicats et renouer le dialogue" doit-il, n'excluant pas une pause #directAN @LCI pic.twitter.com/AnzMUZprsk — Frédéric Delpech (@fredericdelpech) March 28, 2023
MOBILISATION À MARSEILLE
La mobilisation est en cours à Marseille pour cette dixième journée de mobilisation, alors que le cortège est parti du Vieux-Port. Selon la prese locale, 6.000 personnes ont défilé, par ailleurs, à Avignon.
Impressionnant. La manifestation a déjà commencé mais la foule continue de se rassembler sur le Vieux-Port. Des manifestants a perte de vue contre la #ReformeDesRetaites #greve28mars #Manif28Mars pic.twitter.com/zyq8lsELyr — Cyril Castelliti (@CyrilCastelliti) March 28, 2023
BLOCAGES DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES
La jeunesse a poursuivi sa mobilisation mardi pour la dixième journée d'action contre la réforme des retraites, avec des dizaines de blocages d'établissements universitaires, de lycées ou encore de collèges, a constaté l'AFP.
Le ministère de l'Éducation nationale a fait état de 53 incidents en France devant des établissements scolaires, dont 14 blocages, 27 blocages filtrants, sept tentatives de blocages et cinq autres formes de perturbations.
Jeudi dernier, lors de la précédente mobilisation, le ministère avait recensé 78 incidents en début de matinée, avant de réévaluer ce bilan à 148.
"REMPART"
Le gouvernement affirme être "le rempart à la violence illégitime", indique le porte-parole du Gouvernement Olivier Véran à la sortie d'un Conseil des ministres. "Nous respectons les grèves et les manifestations mais nous serons particulièrement vigilants à ce qu'elles ne donnent pas lieu à de nouveaux débordements", a-t-il dit.
"La journée de manifestation à Sainte-Soline l'a montré : les violents n'ont pas besoin de la réforme des retraites pour être violents" et "le projet à l’œuvre c'est celui de la sape de nos institutions, de la fragilisation de la République", a déclaré Olivier Véran lors du compte-rendu du Conseil des ministres.
Urgent
MÉDIATION : FIN DE NON-RECEVOIR DU GOUVERNEMENT
Olivier Véran affirme qu'il "n'y a pas besoin de médiation pour se parler avec les syndicats". "Il n'y a pas lieu d'y avoir une médiation", estime-t-il en marge d'un compte rendu du Conseil des ministres, organisé ce mardi à l'Élysée. "On n'a pas besoin d'un médiateur pour se parler", a-t-il répété.
"Nous saisissons la proposition de Laurent Berger de se parler, mais directement. Nul besoin de médiation", a assuré le porte-parole. "Il n'y a pas de médiateur dans la République quand on peut se parler directement", a-t-il insisté en réponse à cette proposition de Laurent Berger, soutenue par l'intersyndicale.
PARIS : ACTION SUR LES VOIES DE LA GARE DE LYON
Des cheminots sont descendus sur les voies à la Gare de Lyon. Les manifestants se dirigent, en marchant sur les voies, vers les ateliers de maintenance situés près de la gare. Une action organisée pour protester contre la blessure d'un cheminot lors de la manifestation du 23 mars dernier, durant laquelle il a perdu l'usage d'un œil.
Les trains au départ de la gare parisienne affichent des retards allant entre 30 minutes et 1h10. Même situation pour les trains qui devaient arriver à la gare de Lyon.
Le @NPA_officiel présent avec son porte-parole @olbesancenot aux côtés des cheminotEs à Paris Gare de Lyon pour soutenir leur grève depuis le 07 mars et dénoncer les #ViolencesPoliceres #Manif28Mars #ReformeDesRetraites @SUDRailPSEoffic pic.twitter.com/7HiZAWQXLV — NPA PARIS (@NPA_paris) March 28, 2023
Urgent
GRÈVE DANS L'ÉDUCATION NATIONALE
Selon le ministère de l'Éducation nationale, 8,37% des enseignants sont en grève ce mardi. Un chiffre en forte baisse par rapport au 23 mars dernier où le ministère évoquait 21,4% de grévistes parmi les enseignants.
Dans le détail, la participation est estimée à 11,1% dans les collèges, 7,33% dans les lycées généraux et technologiques et 6,5% dans les lycées professionnels. L'ensemble des indicateurs sont en forte baisse par rapport à la neuvième journée de mobilisation.
Le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires, avait estimé lundi que 30% des professeurs du primaire seraient en grève mardi. Pour la dernière journée de mobilisation jeudi dernier, le ministère de l'Education avait annoncé un taux d'enseignants grévistes de 21,41%, dont 23,22% dans le primaire et 19,61% dans le secondaire.
COMMENT SORTIR DE LA CRISE ?
Face aux contestations, que peut faire le gouvernement ? Emmanuel Macron va-t-il recevoir les syndicats ? Certains, y compris dans la majorité, plaident pour une suspension de la réforme.
LE POINT SUR LES BLOCAGES
À Rennes, la circulation sur le périphérique a été perturbée par environ 400 personnes dès 7h00 du matin sur au moins six points de blocages, et par des feux, entrainant 45 km de bouchons à 8h30, selon la préfecture et Bison Futé.
À Nantes, la circulation était aussi extrêmement perturbée en raison d'actions de protestataires sur le périphérique avec "plusieurs kilomètres de bouchons observés de part et d'autre" et une "tendance à l'aggravation", d'après Bison Futé.
À Caen, le périphérique a été coupé dans les deux sens par des manifestants.
Près de Chalons-sur-Saône, un barrage filtrant installé par quelques dizaines de manifestants sur un rond-point provoquaient plusieurs km de bouchons, selon les forces de l'ordre.
LYCÉES
Selon la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), 500 établissements sont bloqués ce mardi matin. Pour l'heure, aucun chiffre n'a été communiqué par le ministère de l'Education nationale tant sur la mobilisation des enseignants que sur le nombre d'établissements scolaires bloqués.
🔥500 LYCÉES BLOQUÉS CE MATIN 🔥 Historique ! Plus de 500 lycées bloqués contre la #RéformeDesRetraites ! pic.twitter.com/0CR8GT2gJ8 — 📣 FIDL, le syndicat lycéen (@FIDLnational) March 28, 2023
LES MANIFESTATIONS S'ÉLANCENT DANS PLUSIEURS VILLES
À Clermont-Ferrand, Brive, Aurillac, Le Havre, Nice, Gap... Des dizaines de cortèges se sont d'ores et déjà élancés en région.
SAINTE-SOLINE
Après un nouveau week-end de tensions autour des mégabassines, le groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale va réclamer l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire sur les conditions du maintien de l'ordre.
"Nous questionnons l'utilisation du gaz, le nombre de gendarmes, le nombre de blessés, l'entrave aux secours... Il y avait des dizaines de blessés", justifie Clémence Guetté, vice-présidente du groupe et députée LFI du Val-de-Marne.
#SainteSoline Clémence Guetté #LFI confirme que son groupe demande une commission d'enquête parlementaire. "Nous questionnons l'utilisation du gaz, le nombre de gendarmes, le nombre de blessés, l'entrave aux secours... Il y avait des dizaines de blessés.." #directAn @LCI pic.twitter.com/15QccDBxEy — Frédéric Delpech (@fredericdelpech) March 28, 2023
Urgent
TRANSPORT AÉRIEN
La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) demande de nouvelles annulations de vols jeudi et vendredi, dont à Orly. Un vol sur cinq sera annulé, jeudi, dans les aéroports d'Orly, Marseille et Toulouse. Vendredi, un vol sur quatre sera annulé à Orly et un sur cinq à Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes.
"En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir", prévient la DGAC dans un communiqué. L'administration "invite les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s'informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l'état de leur vol".
QUELQUES TENSIONS À RENNES
Selon nos confrères de RTL, de premières tensions émaillent les rues de Rennes alors que la manifestation ne doit commencer qu'à 11h30. Par ailleurs, la rocade de la préfecture d'Ille-et-Vilaine est toujours bloquée en plusieurs points, en ce milieu de matinée.
Premières tensions dans le centre ville de Rennes, une barricade a été enflammée devant le lycée Émile Zola. La manifestation est à 11h. #ReformeDesRetraites @RTLFrance pic.twitter.com/sCu8gqx4yw — Valentin Boissais (@vboissais) March 28, 2023
DÉBUT DE MANIFESTATION AU HAVRE
Le cortège s'élance au Havre (Seine-Maritime) où plusieurs milliers de personnes sont réunies ce mardi matin. À Rouen, un rassemblement est également en cours.
[ #Manif28Mars ] @Rouen : rassemblement Cours Clémenceau @LH_LeHavre : rassemblement maison des syndicats pic.twitter.com/eBItOGJv65 — Police nationale 76 (@PoliceNat76) March 28, 2023
APPEL DU PIED
Pour la première fois depuis janvier, le secrétaire général de la CFDT appelle à "une médiation" entre les syndicats et l'exécutif. Selon lui, seul ce type de "processus" est à même de mettre fin à la crise politique et sociale actuelle. Il exhorte le gouvernement à mettre "en suspens la mesure des 64 ans".
EBOUEURS
Un barrage filtrant est en cours autour de l'incinérateur d'Ivry, l'entrée des camions est bloqué par une centaine de personnes. Un blocage était déjà mis en place hier.
Barrage filtrant devant l’incinérateur d’Ivry. Une centaine de personnes bloquent l’entrée de camions bennes. 300 camions bloqués hier soit 2500 Tonnes de déchets. #Greve27mars #F24 pic.twitter.com/zz08rBZNze — Julie Dungelhoeff (@JDungelhoeff) March 28, 2023
Urgent
PHILIPPE MARTINEZ
"Nous allons écrire à Emmanuel Macron", indique depuis Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le secrétaire général sortant de la CGT Philippe Martinez. Il assure, qu'à ses yeux, "la mobilisation est toujours importante, elle ne faiblit pas".
"Compte tenu de la mobilisation qui ne faiblit pas, on a proposé une nouvelle fois au gouvernement et surtout au président de la République de suspendre son projet et de nommer une médiation", indique celui qui quitte la tête de la CGT, après huit ans au poste de secrétaire général. "C'est la proposition qui a été faite par l'intersyndicale donc nous allons écrire au président de la République pour valider par écrit cette proposition", précise-t-il.
UN CHANGEMENT DE DOCTRINE ?
Depuis plusieurs jours, l'extrême gauche de l'échiquier politique accuse le ministère de l'Intérieur d'adopter un maintien de l'ordre plus dur face aux manifestations. Au premier chef des accusations, la présence de la Brav-M. Qu'en est-il vraiment ?
Les explications de Raphaël Maillochon, journaliste au sein du service police-justice de TF1-LCI.
L'AEROPORT DE BIARRITZ (BRIÈVEMENT) OCCUPÉ
Ce matin, des membres de l'intersyndicale ont organisé une opération de blocage au sein de l'aéroport de Biarritz, selon la presse locale. Les opposants à la réforme se sont contentés de déclencher des fumigènes à l'intérieur de l'aéroport, sans aller jusqu'à bloquer les avions eux-mêmes. L'action coup -de-poing n'a duré que quelques minutes et a pris fin vers 7h10, selon Sud-Ouest.
À grand renfort de fumigènes, une centaine de militants de l'intersyndicale s'est installée dans l'aéroport de #Biarritz . #retraites pic.twitter.com/yvNFoGDTcC — SO_Paysbasque (@SO_Paysbasque) March 28, 2023
INVITATION
Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez invite mardi la Défenseure des droits dans la salle de commandement de la préfecture de police de Paris afin qu'elle puisse "constater" de quelle manière les forces de l'ordre interviennent, lors de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
Invité de France Inter, le préfet de police a fait valoir qu'ainsi Claire Hédon verrait "à quel moment (il) décide d'engager la force". "Elle verra que j'engage la force quand des individus tout grimés, tout en noir commencent à casser des commerces", a-t-il poursuivi. "Il n'y a pas un pays au monde où on n'intervient pas dans ce genre de situation". "Nous intervenons avec beaucoup de proportion", a-t-il insisté.
A propos de la BRAV-M, cette unité de policiers à moto décriée, Laurent Nuñez a réaffirmé que "sa dissolution n'était pas à l'ordre du jour".
ACCUSATIONS DE VIOLENCES POLICIÈRES
Sur France Info, le patron du Parti socialiste Olivier Faure critique un "problème de maintien de l'ordre", alors que les accusations de violences policières se multiplient ces derniers jours. Celui refusant, par ailleurs, de "mettre tout le monde dans le même panier".
"Les violences sont inacceptables d’où qu’elles viennent, mais quand on détient la violence légitime, l’ordre Républicain doit être assuré de manière juste et ne pas être dans le débordement. Malheureusement, cela est documenté par des images et des films, qui font la démonstration d’un usage démesuré de la violence, et ce n’est pas moi qui le dit."
NICOLAS DUPONT-AIGNAN EST L'INVITÉ DE LCI
🔴🗣️ #ReformeDesRetraites : "Nous sommes au bord d'une insurrection populaire. On veut un bain de sang en France ?" Nicolas Dupont-Aignan ( @dupontaignan ), président de @DLF_Officiel , est l'invité d' @agindre 📺 #LesMatinsLCI pic.twitter.com/2Q1iXgLKW3 — LCI (@LCI) March 28, 2023
NICOLAS DUPONT-AIGNAN EST L'INVITÉ DE LCI
🔴🗣️ #ReformeDesRetraites : "Elisabeth Borne doit partir, elle est incapable de rester à Matignon " Nicolas Dupont-Aignan ( @dupontaignan ), président de @DLF_Officiel , est l'invité d' @agindre 📺 #LesMatinsLCI pic.twitter.com/tOWwG4Y9tP — LCI (@LCI) March 28, 2023
BLOCAGE À RENNES
Selon la préfecture d'Ille-et-Vilaine, un feu est en cours "porte de Lorient" et des manifestants sont présents "sur les voies ferrées". "La circulation des trains est arrêtée sur la ligne Rennes -Saint Brieux", indique-t-on.
Par ailleurs, depuis le début de la matinée, des manifestants bloquent la rocade rennaise. Dans le sud de la ville, le trafic était totalement à l'arrêt peu avant 8 heures. D'une manière générale, la circulation est très difficile sur la rocade de la préfecture de région, ce mardi.
La rocade de Rennes est totalement bloquée, dans les deux sens #blocages pic.twitter.com/BSerqcPBBw — France Bleu Armorique (@bleuarmorique) March 28, 2023
UNE MÉDIATION POSSIBLE ?
"Il faut mettre en suspens la réforme. On prend un mois et demi et on fait de la médiation. Et on regarde sur quoi il peut y avoir un compromis ou non", appelle le patron de la CFDT Laurent Berger, sur France Inter. Et ce, quelques jours après l'intervention d'Emmanuel Macron qui reprochait "qu'aucune force syndicale n'ait proposé un compromis" sur la question des retraites.
Le secrétaire général de la CFDT appelle, également, à un "geste d'apaisement" de la part du Gouvernement, alors que la décision du Conseil consitutionnel sur la validité du projet de réforme des retraites est attendue. "Il faut mettre sur pause la mesure des 64 ans", appelle le patron de la centrale syndicale.
BLOCAGE À CAEN
Ce mardi, pour la deuxième journée consécutive, le périphérique de Caen est bloqué par des opposants à la réforme des retraites. Des perturbations confirmées par la préfecture qui indique que la "circulation est interrompue sur le périphérique de Caen, entre l'échangeur Pays d'Auge (Mondeville) et Vallée Sèche (Cormelles le Royal)". Environ 150 personnes manifestantes sont présentes sur place.
#InfoTrafic ❌Circulation interrompue sur le périphérique de #Caen , entre l'échangeur Pays d'Auge (Mondeville) et Vallée Sèche (Cormelles le Royal). ❌ fermeture entre porte d'Espagne et Pays d'Auge sens extérieur 🚧 Déviations en place ➡️ Suivez les itinéraires conseillés pic.twitter.com/10CfdFz6xJ — Préfet du Calvados (@Prefet14) March 28, 2023
LA CHARGE DE FABIEN ROUSSEL
Selon le député du Nord et zecrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, le Gouvernement est actuellement "empêché de poursuivre sa politique". "Le pays est aujourd'hui à l'arrêt, la situation est grave car il faut traiter le sujet de l'inflation", estime-t-il, ce mardi.
Alors que les dernières manifestations ont été emaillées de violences, Fabien Roussel assure que ce sont "mes syndicalistes sont les premiers à subir les coups, les black blocs et les gaz lacrymogènes". Et ce, avant de "condamner" les violences, je respecte les institutions et je veux les changer de manière démocratique.
"Je doute de la capacité du président de la République à nous sortir de cette crise démocratique", martèle Fabien Roussel, sur Europe 1.
BRAV-M : PLUSIEURS AGENTS SUSPENDUS
Plusieurs jours après la révélation d'un enregistrement accablant pour la Brav-M, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez confirme que plusieurs agents ont été suspendus. "Ils ne seront pas sur la voie publique, jusqu'à nouvel ordre", a-t-il assuré sur France Inter. Dans un enregistrement audio révélé par Le Monde et Loopsider, on entend des policiers menacer et violenter des manifestants.
Sur la question, plus générale, des violences lors des manifestations, le préfet de police de Paris appelle à "sortir de la vision idyllique des premières manifestations". "Ce qu'on a constaté, c'est une montée en volume et en radicalité. Mais, ils existaient déjà", juge Laurent Nuñez. Il tient cependant à marteler que ni Paris, ni le reste de la France est en situation "d'insurrection" : "les forces de l'ordre sont présentes".
"Ils ne seront pas sur la voie publique, jusqu'à nouvel ordre." Identifiés, les policiers de la Brav-M enregistrés en train de menacer des manifestants contre la réforme des retraites n'interviendront pas ce mardi assure le préfet de police de Paris @NunezLaurent . #le7930inter pic.twitter.com/Ki43ICGkbb — France Inter (@franceinter) March 28, 2023
BRUNO RETAILLEAU : "LE FEU À LA MAISON FRANCE"
"Il y a le feu à la maison France. L'extrême gauche, et notamment Jean-Luc Mélenchon, jette de l'huile sur cette braise", accuse le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau.
Selon l'élu LR, "Emmanuel Macron a commis des maladresses", mais il "ne les met pas au même niveau de l'institutionnalisation de la violence justifiée par monsieur Mélenchon"
Alors que les divisions au sein du parti de droite ont éclaté au grand jour lors du vote, par certains députés, des motions déposés contre le gouvernement, Bruno Retailleau assume "un problème de ligne" au sein de sa famille politique, sur RTL. "Chez nous c'est tout à l'égo", critique-t-il ce mardi.
🗣️💬 @BrunoRetailleau : "Il y a le feu à la maison France. L'extrême gauche, et notamment @JLMelenchon , jette de l'huile sur cette braise." 🔴🎙️ Au micro d' @amandine_begot dans #RTLMatin 👈 pic.twitter.com/xfW608kSQM — RTL France (@RTLFrance) March 28, 2023
ROUTES PARISIENNES : TOUT ROULE, OU PRESQUE
Ce mardi 28 mars, à 8 heures, la situation était normale sur les routes parisiennes avec environ 294 km de bouchons selon le site spécialisé Sytadin. Ce chiffre se situe dans la moyenne "habituelle" des cumuls de bouchons constatés chaque jour par la plateforme.
QUELLE MOBILISATION AUJOURD'HUI ?
Le 23 mars dernier, entre 1,089 et 3,5 millions de personnes ont défilé dans toutes la France, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur et des syndicats. Une affluence au plus depuis le samedi 11 mars dernier.
Ce 28 mars, 150 rassemblements sont prévus dans l'Hexagone. Le défi, pour les centrales syndicales, est de continuer à mobiliser alors que le texte a fini son parcours parlementaire le 20 mars dernier, par le rejet des deux motions de censure déposées après l'utilisation du 49.3 par Elisabeth Borne. La réforme des retraites est, désormais, entre les mains des neuf Sages du Conseil constitutionnel.
MARSEILLE
À Marseille aussi, on se prépare à une nouvelle manifestation. Le 23 mars dernier, 280 000 ont défilé près du Vieux-Port selon les syndicats et 16.000 selon la préfecture. Pour cette dixième journée de mobilisation, les commerçants situés sur le parcours de la manifestation - long d'environ 800 mètres - craignent des violences et des dégradations.
Les explications d'Emmanuel Binet, correspondante TF1/LCI, depuis la préfecture du Bouches-du-Rhône, avec les images de Nicolas Carmes.
NUCLÉAIRE
Le secteur énergétique est également touché par la grève, ce mardi 28 mars. Du côté de la centrale nucléaire de Bugey, dans l'Ain, les salariés grévistes entendent même bloquer la centrale.
Les précisions, sur place, de la correspondante de TF1/LCI Octavie Couchard, avec Camille Bruère.
POURQUOI CES PARCOURS ?
Invalides, place d'Italie, Opéra, Bastille... ou encore République et Nation, pour la dixième journée de mobilisation, les syndicats ont choisi pour un trajet "classique" pour leur nouvelle manifestation, dans l'est de la capitale. En région, également, les cortèges optent pour des lieux emblématiques pour organiser leurs rassemblement.
Comment sont choisis les itinéraires des manifestations ? La journaliste de LCI Jade Partouche répond à cette question.
PÉTITION CONTRE LA BRAV-M
Une pétition pour dissoudre les BRAV-M, unités au coeur des critiques sur la répression policière lors des manifestations contre la réforme des retraites, a dépassé les 110.000 signatures citoyennes en moins de six jours sur le site de l'Assemblée nationale lundi soir.
Il s'agit d'un record pour la plateforme de la chambre basse, lancée en 2020 sur internet pour revivifier le droit de pétition.
Si la pétition sur la dissolution des BRAV-M dépasse les 500.000 signataires, issus de 30 départements au moins, elle pourrait faire l'objet d'un débat dans l'hémicycle, selon le règlement intérieur de l'Assemblée.
Et même sans atteindre le seuil de 500.000 soutiens, la présidence de l'Assemblée renvoie la pétition à une des commissions permanentes du Palais-Bourbon, en l'occurrence sans doute la commission des Lois. Sur proposition d'un député rapporteur, la commission peut soit classer la pétition, soit l'examiner en interne.
CE QUI VOUS ATTEND À LA SNCF
La SNCF a annoncé que le trafic va être "fortement perturbé" mardi pour la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. SNCF Voyageurs recommande aux voyageurs qui le peuvent d'annuler ou reporter leurs déplacements. La situation devrait s'améliorer mercredi mais les circulations des trains "resteront perturbées sur certaines lignes".
EMMANUEL MACRON : 30% DE BONNES OPINIONS
La popularité d'Emmanuel Macron est en très nette baisse sur un mois selon un baromètre Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale, avec seulement 30% des sondés estimant qu'il fait un "bon président de la République" (- 6 points). À la question : "diriez-vous qu’Emmanuel Macron est un bon président de la République?", 70% des personnes interrogées ont donc répondu "non".
La proportion de personnes validant l'action du chef de l'Etat descend assez logiquement à gauche (10% de sympathisants LFI, -6 ; 36% au PS, -14 ; 28% chez EELV, -12). Il est également en recul dans son propre camp avec 89% des sympathisants Renaissance qui approuvent son action (- 3 points), mais connaît un rebond chez les partisans LR, avec 51% d'approbation, en hausse de 12 points sur un mois.
La Première ministre Élisabeth Borne se situe aussi à un niveau très bas d'approbation (28%), mais sa chute est moins prononcée sur un mois (-1 point). Ses principaux ministres sont aussi en recul.
Sondage réalisé les 22 et 23 mars selon la méthode des quotas auprès de 1.004 Français majeurs, représentatifs de la population française. Marge d'erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points.
L'HEURE DE LA MOBILISATION DES JEUNES ?
Les forces de l'ordre s'apprêtent à faire face à "une présence des jeunes nettement plus importante", selon une source policière qui pronostique "un doublement, voire un triplement" de leur nombre par rapport aux précédentes mobilisations.
"Le 49.3 a rendu plein de gens 'déter'", explique Gwenn Birrier, 20 ans, étudiant à SciencesPo Bordeaux qui participait lundi à une assemblée générale sur un campus occupé depuis plusieurs jours.
"Depuis l'adoption du 49.3, ça a fait boom dans les facs", confirme Marion Beauvalet, 26 ans, qui a bloqué son établissement de Paris-Dauphine lundi matin avec d'autres membres du syndicat l'Alternative. Des actions du même type devraient se multiplier mardi dans les universités et les lycées.
900 000 PERSONNES ATTENDUES PAR LES AUTORITÉS
Les opposants à la réforme des retraites vont à nouveau manifester partout en France mardi, pour une dixième journée d'action à haut risque avec "nettement plus" de jeunes remontés contre un gouvernement inflexible, et un dispositif de sécurité "inédit".
Dans ce contexte, au moins 150 rassemblements sont prévus dans l'Hexagone pour la dixième journée de contestation. Surprises par l'ampleur de la mobilisation jeudi - 1,09 million de participants selon l'Intérieur, plus de 3 millions d'après les syndicats - les autorités tablent cette fois-ci sur un total de 650.000 à 900.000 manifestants, dont 70.000 à 100.000 à Paris.
Des foules encadrées par 13.000 policiers et gendarmes, dont 5.500 dans la capitale, un "dispositif de sécurité inédit", a souligné lors d'une conférence de presse le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui a appelé "solennellement chacun et chacune au calme" et évoqué la présence possible à Paris de "plus de 1.000 éléments radicaux".
BIENVENUE
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouveau direct consacré à la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Les syndicats ont appelé à manifester à Paris et dans le reste du pays, alors que le texte législatif est désormais entre les mains du Conseil constitutionnel.
Face à un couple exécutif qui se refuse à céder face à la rue, une nouvelle mobilisation. Englué dans la crise, Emmanuel Macron a assuré vouloir "continuer à tendre la main" aux syndicats, sans toutefois remettre en cause sa réforme des retraites, à la veille de cette dixième journée de mobilisation.
Inflexible sur le report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans rejeté unanimement par les syndicats, le chef de l'État a réaffirmé devant les ténors du gouvernement et les dirigeants de son camp réunis pour un déjeuner à l'Élysée sa volonté d'aplanir la situation. "Il faut continuer à tendre la main aux forces syndicales", a-t-il dit selon des propos rapportés par un participant.
Après la journée de manifestation du 23 mars, marquée une mobilisation record, les syndicats, unis contre la réforme, organisent ce mardi une nouvelle journée d'actions, la 10e contre le texte. Selon une source policière, le renseignement territorial estime que "650.000 à 900.000 personnes défileront partout en France mardi, dont 70.000 à 100.000 personnes à Paris". Une autre source policière prévoit "un doublement, voire un triplement" de la présence des jeunes dans les cortèges, notamment mobilisés sur la question des violences policières.
Les précédentes manifestations ont été émaillées d'incidents violents, avec 457 interpellations et 441 policiers et gendarmes blessés, le 23 mars.