EN DIRECT - Réforme des retraites : Elisabeth Borne recevra l'intersyndicale mercredi prochain, selon la CFDT

Publié le 29 mars 2023 à 7h00, mis à jour le 29 mars 2023 à 21h04

Source : JT 20h Semaine

Au lendemain d'une dixième journée de mobilisation syndicale contre la réforme des retraites, plusieurs universités étaient encore bloquées ce mercredi matin, à Lyon, Metz ou La-Roche-sur-Yon.
Selon la CFDT, la réunion entre la Première ministre et l'intersyndicale se tiendra mercredi 5 avril.
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Ce live est à présent terminé. 

RÉUNION AVEC LES SYNDICATS


"Ça sera mercredi (5 avril) dans la journée", a annoncé, sur BFMTV, Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT, au sujet de la réunion entre Élisabeth Borne et l'intersyndicale. 

L'ENSEMBLE DES PRÉVISIONS SNCF


La SNCF prévoit que la situation continue de s'améliorer sur son réseau, ce jeudi. Le trafic devrait être "quasi normal" sur les grandes lignes.

SNCF


La SNCF prévoit pour jeudi une nette amélioration de la circulation de ses trains, le trafic TGV devant en particulier redevenir normal ou presque, au 24e jour d'une grève reconductible contre la réforme des retraites. 


SNCF Voyageurs annonce un trafic "quasi normal" pour les TGV Inoui, Ouigo, Thalys et Eurostar, et entend faire rouler les deux tiers des Intercités --de jour comme de nuit-- et les quatre cinquièmes des TER, a indiqué mercredi un porte-parole à l'AFP. 

MARATHON DE PARIS


Le marathon de Paris, réunissant près de 50.000 coureurs, doit avoir lieu ce dimanche 2 avril. Alors qu'un risque d'annulation planait à cause des diverses mobilisations contre la réforme des retraites, le ministre de l'Intérieur a assuré lundi qu'aucune annulation n'était prévue. C'est ce que confirment, ce mercredi, encore plusieurs sources.

TRAFIC AÉRIEN 


La Direction générale de l'aviation civile a annoncé un nouveau mouvement social les 1er et 2 avril prochains. "Des annulations et des retards sont à prévoir" ce week-end, annonce l'instance. 

RENDEZ-VOUS 


Élisabeth Borne va recevoir son prédécesseur, Edouard Philippe, à Matignon ce mercredi soir, confirment des sources concordantes à LCI. Ce repas intervient dans un contexte où la Première ministre cherche à renforcer sa majorité, fragilisée par le débat autour des retraites.

COMPLÉMENTAIRES DU PRIVÉ 


L'Agirc-Arrco, qui gère de façon paritaire le régime de retraites complémentaires des salariés du privé, a enregistré en 2022 un excédent de 5,1 milliards d'euros, après un excédent de 2,6 milliards d'euros en 2021 et un déficit de 4 milliards d'euros en 2020, a-t-il indiqué mercredi.


En 2022, l'institution a versé 86,5 milliards d'euros à environ 13 millions de retraités, y compris une revalorisation de 5,12% des pensions en novembre, pour tenir compte de l'accélération de l'inflation. 


"C'est un résultat équilibré, solide", a déclaré Didier Weckner, vice-président de l'Agirc-Arrco, représentant patronal qui codirige l'institution avec la présidente Brigitte Pisa (CFDT). L'Agirc-Arrco est un "régime solide qui a ce qu'il faut pour garantir les aléas démographiques et les aléas économique" à venir, souligne-t-il. 

INTERPELLATIONS


Lors des manifestations contre la réforme des retraites, plusieurs participants ayant été interpellés par les forces de l'ordre se sont vus réclamer l'accès à leur téléphone portable. Cette demande est-elle légale ? Si la question a longtemps divisé la justice, elle a finalement conclu que s'opposer à cette demande constituait un délit.

TAXE SUR LES ORDURES MÉNAGÈRES


Après trois semaines de grève des éboueurs, le mouvement a été suspendu à Paris. Mais c’est toujours compliqué dans plusieurs villes, comme Brest, Le Havre, Nantes ou Reims. Et pour la première fois, des voix s’élèvent pour demander que soit remboursé aux habitants la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

SONDAGE


Selon un nouveau sondage Elabe pour BFMTV, la mobilisation contre la réforme des retraites reste très majoritairement approuvée par les Français (63%). 40% des personnes interrogées souhaitent même que le mouvement se durcisse. 


Par ailleurs,  l'exécutif est perçu par 62% des Français (+9 points depuis le 10 mars) comme le principal responsable du conflit social.

À LA RECHERCHE DES "BONNES VOLONTÉS"


Devant le Sénat ce mercredi, Élisabeth Borne a assuré vouloir "rassembler le pays en réunissant toutes les bonnes volontés, au-delà des clivages" politiques. 

VIOLENCE LÉGITIME ?


"La violence des uns n’excuse pas celle des autres. La violence des casseurs n’excuse pas celle de la police, et inversement", estime la sénatrice socialiste Laurence Rossignol. "On ne frappe pas un manifestant à terre, c’est indigne de la police", martèle l'élue. 

SYNDICATS


L'intersyndicale a rendez-vous à Matignon en début de semaine prochaine, en pleine crise sur les retraites et après des mois de mobilisation sociale. Si la CFDT ira et veut y parler du recul de l'âge de départ à 64 ans, d'autres organisations syndicales se laissent encore le temps de la réflexion.

POUBELLES À PARIS


Selon un dernier point de la mairie de Paris, le tonnage de déchets non ramassés dans la capitale est estimé à 5800 tonnes ce mercredi. Un chiffre en recul par rapport aux 6600 tonnes recensées mardi. 


Ce matin, 173 bennes sont sorties dans tous les arrondissements, soit 25% de plus qu'hier, ajoute la municipalité dans un communiqué, qui précise que "les conditions de la collecte restent fortement dégradées" malgré la levée, par la CGT, du préavis de grève.

PÉNURIE DE CARBURANTS 


Les cartes des stations-service où il manque au moins un carburant, du fait des grèves contre la réforme des retraites, est très scrutée en ce moment. Des automobilistes calculent chacun de leurs déplacements.

VIOLENCES LORS DES MANIFESTATIONS


"Renvoyer dos-à-dos les casseurs et les forces de l’ordre, c’est indigne d’élus de la République", lance Elisabeth Borne, lors des questions au gouvernement devant le Sénat, rappelant que "la violence n'a pas sa place dans les cortèges".  "Les policiers et les gendarmes connaissent leur devoir d'exemplarité et de respect de leur déontologie", assure la Première ministre. "Nous sommes déterminés à protéger tous ceux qui veulent défendre pacifiquement leurs idées", conclut-elle.

LE SYSTÈME EST "OBLIGÉ D'ÉVOLUER" 


"Le système est obligé d’évoluer devant les faits démographiques", affirme le sénateur Renaissance Alain Richard. "La disproportion entre le nombre de retraités et de cotisants impose de modifier la régulation, et seule la mesure d’âge permet d’arriver au rééquilibrage", plaide l'élu.

DÉCISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL 


Le Conseil constitutionnel a été saisi par la Première ministre, des parlementaires de gauche ainsi que des députés du Rassemblement national. Il doit se prononcer sur la constitutionnalité de la réforme ainsi que sur la demande de référendum d'initiative partagée initiée par la gauche. Les Sages rendront leurs décisions le 14 avril prochain.

LOCAL RECONQUÊTE 


Jusqu'à huit mois de prison avec sursis ont été requis mercredi par le parquet de Marseille à l'encontre de trois manifestants soupçonnés de violences envers des policiers. Ces actions sont survenues lors d'un rassemblement, début février, lors de l'inauguration du premier local marseillais du parti d'extrême droite Reconquête!.


Les prévenus, deux hommes et une femme âgés de respectivement 19, 23 et 33 ans, aux casiers judiciaires vierges, sont notamment poursuivis pour "violence sur fonctionnaire de police" et "dissimulation du visage".


Le jugement dans ce dossier, pour lequel les avocats des prévenus ont plaidé la relaxe et pointé du doigt "les nombreuses failles" procédurales, a été mis en délibéré au 13 avril.

RÉUNION BORNE/SYNDICATS : SELON DARMANIN, "TOUS LES SUJETS" POURRONT ÊTRE ABORDÉS


Alors que la Première ministre a proposé à l'intersyndicale de s'entretenir avec elle à Matignon la semaine prochaine sans en préciser les sujets, Gérald Darmanin a indiqué sur RTL ce mercredi avoir "compris qu'on pouvait parler de tous les sujets, à commencer par les retraites". 


Le ministre de l'Intérieur s'est par ailleurs prononcé contre la suspension ou le retrait de la réforme des retraites. "Imaginons que le président de la république suspende ou retire la réforme des retraites (...), alors on dira qu'en France on est incapables de faire des réformes importantes. Les mêmes qui aujourd'hui disent que le président de la république a trop d'autorité diront qu'il est trop bon". 

LE CHEF DES DÉPUTÉS HORIZON PLAIDE POUR FAIRE "DAVANTAGE CONFIANCE" AUX PARLEMENTAIRES 


Le patron des députés Horizons Laurent Marcangeli, à l'aile droite de la majorité présidentielle, pense qu'il faut "peut-être faire davantage confiance aux parlementaires" pour "créer des consensus" sur des textes de loi, après la réforme des retraites.


"Le mode préparatoire des textes de loi doit peut-être être modifié", a-t-il déclaré mercredi devant l'Association des journalistes parlementaires, alors que la Première ministre doit recevoir la semaine prochaine les groupes parlementaires et partis, y compris d'opposition, afin d'"apaiser le pays" et travailler sur la "méthode" pour avancer.


Les députés de son groupe se réuniront la même semaine en séminaire, comme leurs partenaires de Renaissance, pour faire "des propositions en matière de calendrier parlementaire et d'"objets'".

RENDRE LES POLICIERS IDENTIFIABLES


Quatre organisations de magistrats, d'avocats et de défense des droits humains ont annoncé mercredi avoir déposé un recours en urgence devant le Conseil d'État pour rendre effective l'obligation faite aux forces de l'ordre de porter leur matricule d'identification en intervention. 


Elles avaient déjà déposé un recours classique en septembre, qui est toujours à l'instruction. Mais elles estiment que "la question est devenue urgente au regard de la gestion du maintien de l'ordre" dans le cadre de la mobilisation contre la réforme de retraites, disent-elles dans leur requête.


Depuis 2014, policiers et gendarmes doivent porter sur leur uniforme leur matricule, mais dans la pratique, cette obligation est loin d'être généralisée, par exemple lors des opérations de maintien de l'ordre.

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL RENDRA SES DÉCISIONS LE 14 AVRIL


Saisis par les sénateurs de gauche, les députés de la Nupes et du RN, ainsi que par Elisabeth Borne, le Conseil Constitutionnel rendra le 14 avril prochain ses décisions concernant la réforme des retraites, a-t-il indiqué dans un communiqué ce mercredi matin. 


"Au terme de son instruction de ces dossiers, le Conseil constitutionnel délibèrera sur l’initiative référendaire et la loi de financement de la sécurité sociale rectificative pour 2023 et rendra ses décisions le vendredi 14 avril 2023 en fin de journée" a-t-il indiqué.


Les Sages rendront "deux décisions": l'une sur la constitutionnalité du projet de loi adopté au Parlement après un recours au 49.3, et l'autre sur la recevabilité de la demande de référendum d'initiative partagée (RIP) lancée par la gauche pour contester la réforme

L'INCINÉRATEUR D'IVRY BLOQUÉ PENDANT UNE HEURE


Outre l'incinérateur de déchets d'Issy-les-Moulineaux, un salarié gréviste a fait état d'une action en cours depuis 9h sur le site d'Ivry-sur-Seine, malgré une fin de grève des éboueurs annoncée pour ce mercredi matin. 


A 10h, une cinquantaine de manifestants participaient à ce blocage, selon une source policière. Selon le Syctom, le site a été "bloqué pendant une heure" et est désormais "à nouveau rouvert".

DES ANNONCES FRAUDULEUSES DE CARBURANT


Alors que les pénuries de carburant continuent dans les stations-service en raison des grèves dans les raffineries, les annonces de revente de carburant se multiplient sur les sites d'occasion.

BLOCAGE D'UN INCINÉRATEUR DE DÉCHETS


Une trentaine de personnes ont mené mercredi matin une action de blocage de l'incinérateur d'Issy-les-Moulineaux, au sud-ouest de Paris, malgré la suspension de la grève des éboueurs contre la réforme des retraites, a constaté une journaliste de l'AFP.


Après avoir permis l'accès d'un camion-poubelle vers 07h15, les manifestants ont voté le blocage de ce site qui est l'une des trois usines d'incinération traitant les déchets de Paris et de sa proche banlieue.


A 8h30, ils laissaient "passer les camions par tranches de 15-30 minutes, cela ralentit le remplissage de la fosse. Le seul four qui a redémarré risque de s'éteindre", a affirmé Fatiha Lahrech, déléguée syndicale CGT à l'incinérateur d'Issy.

POUR AURÉLIEN PRADIÉ, LE GOUVERNEMENT NE PEUT PAS "ENJAMBER" LA REFORME 


Aurélien Pradié (LR) a estimé ce mercredi matin que le gouvernement ne pouvait pas "enjamber cette réforme des retraites", un texte qu'il a jugé sur Sud Radio "empoisonné". 


"Si le gouvernement accepte le dialogue c'est pour vraiment dialoguer pas pour faire semblant", a averti le député.

53 POLICIERS BLESSÉS 


53 policiers ont été blessés lors de la manifestation parisienne organisée ce mardi, a appris TF1-LCI auprès d'une source policière. Quatre d'entre eux ont été transportés à l'hôpital. 


Du côté des manifestants, ils ont enregistré 11 personnes transportées à l'hôpital et 12 soignées sur place par les sapeurs-pompiers. 

76 PERSONNES EN GARDE À VUE A PARIS A L'ISSUE DE LA 10E JOURNÉE DE MOBILISATION


78 personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre à Paris ce mardi, dont 76 ont été mises en garde à vue, a appris TF1-LCI auprès d'une source policière. 


Ces interpellations sont justifiées par des faits de participation à un groupement en vue de la préparation de violences et/ou de dégradations de biens, dégradations volontaires, jets de projectiles ou encore violences volontaires sur personne dépositaires de l'autorité publique. 


Les forces de l'ordre ont également comptabilisé des dégradations pendant la journée de manifestation, avec notamment, 17 feux de poubelles, des dégradations sur deux abris de bus et trois caméras, ainsi qu'un incendie dans une cage d'escalier provoqué par un fumigène. 

JORDAN BARDELLA ESTIME QU'IL "FAUT ÊTRE FOU POUR ENGAGER UNE TELLE RÉFORME"


Invité sur LCI ce mercredi matin, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a estimé qu'il faut "être fou" pour engager "une telle réforme" des retraites. 


"Il faut être fou pour engager une telle réforme (...) il faut avoir le goût du risque et peut-être celui de la division", a-t-il estimé. 


"Je fais grâce d'une chose à Emmanuel Macron, qu'il a bien réussie depuis son élection, c'est d'unir les Français, unir le peuple français contre la réforme des Français", a continué le président du RN. 

SELON RIESTER ET BAYROU, LES 64 ANS NE SERONT PAS AU MENU DE LA RENCONTRE ENTRE BORNE ET LES SYNDICATS


La question du recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans ne sera pas au menu de la rencontre prévue entre la Première ministre Élisabeth Borne et l'intersyndicale, ont prévenu jeudi le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester et le président du Modem, François Bayrou.


Le report de l'âge de 62 à 64 ans, "c'est le cœur de la réforme sur lequel, depuis le départ, il n'y a pas d'accord", a déclaré Franck Riester sur Public Sénat. "Dans la vie, il y a des moments, il faut savoir  reconnaître qu'il y a aussi des sujets (sur lesquels) on n'est pas d'accord", a-t-il ajouté, souhaitant que l'échange s'organise autour de "sujets sur lesquels on est d'accord". 


"Les 64 ans sont dans le texte", a renchéri François Bayrou sur France2, "on ne peut pas changer de ligne à ce point".

REUNION A MATIGNON : SI LES SYNDICATS NE PEUVENT PAS PARLER DES 64 ANS, "ON PARTIRA", PREVIENT LAURENT BERGER


Alors que le gouvernement a déjà dit son intention de ne pas plier sur le report de l'âge de la retraite à 64 ans, le secrétaire général de la CFDT a assuré qu'il abordera le sujet lors de la réunion proposée aux syndicats par Matignon.


"J’en parlerai. Et si on me dit 'vous ne pouvez pas en parler’, alors on partira. Mais on va parler des 64 ans, de ce qui se passe aujourd'hui (...) Il y a toujours une profonde contestation, un profond rejet, une colère qui monte, c'est de ça qu'il faut qu'on parle" a déclaré Laurent Berger sur Franceinfo.

DES UNIVERSITÉS BLOQUÉES


Plusieurs campus universitaires sont bloqués ce mercredi matin. C'est notamment le cas de deux sites de l'université Lyon 2. "Aucune activité ne peut y avoir lieu ce jour", a indiqué la fac sur Twitter. 


Même constat dans les facs de Metz et La Roche-sur-Yon, selon des photos partagées sur les réseaux sociaux. 

LES EBOUEURS SUSPENDENT LEUR GREVE


Après 23 jours de grogne, la CGT de la filière déchets et assainissement a annoncé ce mardi 28 mars la suspension, à partir de ce mercredi, de la grève des éboueurs de Paris et du blocage des incinérateurs. 

RENDEZ-VOUS A MATIGNON


La Première ministre Élisabeth Borne a finalement invité l'intersyndicale à Matignon, a indiqué mardi soir le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger sur TMC mardi soir. 


Consulté par TF1, le message propose trois créneaux, lundi, mardi ou mercredi, pour un "entretien" avec la cheffe du gouvernement, sans préciser son objet. 

NOUVELLE MOBILISATION LE 6 AVRIL


Les syndicats ont d'ores et déjà fixé la date de la 11e journée de "grève et de manifestations" contre la très contestée réforme des retraites. Celle-ci aura lieu le jeudi 6 avril dans l'ensemble de l'Hexagone.

UNE MOBILISATION EN RECUL


Pour la 10e journée de mobilisation ce mardi, "plus de deux millions" de Français ont battu le pavé, selon la CGT, contre environ 740.000 personnes selon le décompte du ministère de l'Intérieur. Des chiffres en recul par rapport au 23 mars dernier.

Après une dixième journée de mobilisation en repli, mardi 28 mars, l'intersyndicale a annoncé une 11e journée d'actions le 6 avril. Le patron de la CFDT, Laurent Berger, a révélé sur TMC que l'intersyndicale était invitée en début de semaine prochaine à Matignon par Elisabeth Borne, mettant fin à des semaines d'absence de dialogue entre les deux parties. Interrogé, Matignon a confirmé l'invitation mais n'a fait aucun commentaire sur son ordre du jour.

Au soir de la 10e journée de mobilisation, les chiffres des autorités comme des syndicats sont en repli : le ministère de l'Intérieur a recensé 740.000 manifestants dans toute la France, dont 93.000 à Paris, la CGT "plus de 2 millions" dont 450.000 dans la capitale.

Après un regain de mobilisation le 23 mars, le taux de grévistes a replongé mardi dans la fonction publique, seuls 6,9% des agents de la fonction publique d’État ayant cessé le travail en fin de journée, selon le gouvernement. 15,5% de grévistes avaient été recensés par le ministère jeudi, lors de la précédente journée de mobilisation, la première après le recours du gouvernement au 49.3.

À Paris, après trois semaines de grève des éboueurs contre la réforme des retraites, la CGT a annoncé la "suspension" du mouvement dès mercredi, dans l'espoir que la mobilisation puisse "repartir plus fort".

Les organisations syndicales dénoncent en bloc le décalage de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite, ainsi que l'accélération de l'allongement de la durée de cotisation requise pour bénéficier d'une retraite à taux plein.


La rédaction de TF1info

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