EN DIRECT - Salon de l'Agriculture : Marine Le Pen ne viendra pas

Publié le 25 février 2023 à 7h00, mis à jour le 5 mars 2023 à 20h58

Source : JT 13h WE

La 59e édition de la plus grande ferme de France a été visitée lundi par la Première ministre Elisabeth Borne.
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Ce live est à présent terminé. 

CLAP DE FIN


Le Salon de l'agriculture a fermé ses portes ce dimanche soir. 615.204 visiteurs et 40.000 professionnels ont foulé les allées de la Porte de Versailles.

M. LE PEN NE VIENDRA PAS


La députée du Pas-de-Calais fait savoir qu'elle ne pourra pas se rendre au Salon de l'agriculture qui se tient jusqu'à dimanche à Paris.  "Une blessure à la jambe survenue en fin de semaine dernière l’empêche de participer à cette traditionnelle rencontre avec le monde agricole et rural dans de bonnes conditions", écrit Marine Le Pen dans son communiqué.

MILITANT ECOLO PLAQUE AU SOL


Le reporter politique Paul Larrouturou revient en détail sur la séquence qui a marqué la visite d'Emmanuel Macron au Salon ce samedi, et lors de laquelle un jeune militant écologique a été plaqué au sol par un policier de l'Elysée. Ce dernier a annoncé à LCI avoir porté plainte après cette interpellation, se disant "vraiment choqué par cette violence".

Salon de l'agriculture : le militant écolo plaqué au sol a porté plainteSource : TF1 Info

INFO TF1-LCI


Selon nos informations, le jeune militant écologiste plaqué au sol samedi par le service de sécurité d'Emmanuel Macron a porté plainte. 


Contacté par le reporter politique Paul Larrouturou, le jeune homme qui se prénomme Jérémy et ne souhaite pas que son nom soit rendu public, a vingt ans et est étudiant en école d'ingénieur à Paris. 


Il est fiché S, comme le révélait Europe 1 ce matin, pour avoir bloqué une route à Boulogne, ce qui lui a valu une garde à vue et un simple rappel à la loi, et pour avoir bloqué la 19e étape du Tour de France en juillet dernier en s'allongeant sur la route. 

ELISABETH BORNE SUR PLACE


Elisabeth Borne est arrivée lundi matin au Salon de l'agriculture pour une visite programmée d'une dizaine d'heures, deux jours après la longue déambulation d'Emmanuel Macron porte de Versailles. La Première ministre a débuté sa visite par le stand dédié aux Outre-mer, accompagnée du ministre de l'Agriculture Marc Fesneau. Elle doit ensuite se rendre dans plusieurs stands régionaux, notamment celui de la Normandie où elle a été élue députée en juin dernier.


Elle déjeunera ensuite avec les organisations professionnelles agricoles. Adaptation au changement climatique, revenus et inflation, coûts de l'énergie mais aussi crise du bio, assurance-récolte et problématique des produits phytosanitaires devraient être au menu des échanges, selon Matignon.

EMMANUEL MACRON INTERPELLE 


Selon les informations d’Europe 1, un des deux militants interpellé par le service de sécurité d’Emmanuel Macron ce samedi est inscrit au fichier des personnes recherchées (FPR) et fiché S. L'homme aurait bloqué une étape du Tour de France en juillet dernier, comptant parmi les six personnes s’était placé au milieu de la route, l’un allumant un fumigène. 

ELISABETH BORNE ATTENDUE CE LUNDI


La Première ministre Elisabeth Borne est attendue ce lundi au Salon de l'agriculture, prenant le relais d'Emmanuel Macron qui avait inauguré l'évènement lors d'un marathon d'environ 13 heures samedi. La cheffe du gouvernement devra notamment préciser les contours du plan sur les pesticides annoncé par le chef de l'État. 

EMMANUEL MACRON "N'APPORTE PAS DE RÉPONSES"


"Je connais bien le salon de l'Agriculture, je sais que les vaches sont très stressées par le salon. Et bien je trouve que le président de la République stresse beaucoup les Français, il n'apporte pas de réponses aux agriculteurs, ni aux Français sur le pouvoir d'achat et l'inflation", a raillé sur franceinfo le député du Nord et secrétaire national du PCF Fabien Roussel. 


"Quand il se fait interpeller par des jeunes sur la question du climat, ils sont font ramasser sauvagement par le service d'ordre ou alors il dit qu'il n'y a pas de débat possible", a-t-il ajouté, en référence à un échange musclé samedi entre Emmanuel Macron et un militant écologiste. "La France est en crise, je me demande ce que fait le président", a-t-il poursuivi.

PLAN SUR LES FRUITS ET LÉGUMES


Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau va présenter un "plan de souveraineté fruits et légumes" mercredi. Invité sur Public Sénat, il en détaillé quelques grandes lignes : "modernisation d'un certain nombre d'outils de production, comme les serres froides et chauffées", "un élément de réassurance en termes de compétitivité", mais aussi "rénovation des vergers", et enfin "le travail sur les alternatives aux produits phytosanitaires, un travail massif". Un chantier de communication sera aussi lancé : "seul un Français sur trois consomme les cinq fruits et légumes par jour recommandés". "On a besoin de faire la promotion des fruits et légumes en général, et des français en particulier, car on a besoin d'en produire plus", a posé le ministre. 

E. MACRON "NE COMPREND RIEN AUX SOUFFRANCES DU MONDE AGRICOLE"


Emmanuel Macron "ne comprend rien aux souffrances du monde agricole", a accusé sur CNews Sébastien Chenu, député RN du Nord et vice-président de l’Assemblée nationale. "Le monde agricole subit un véritable plan social, la disparition de nos agriculteurs est un drame pour le pays et il en a une lourde responsabilité", a-t-il affirmé. 


"Des décisions géopolitiques impactent nos agriculteurs, notamment sur le coût de l'énergie, et Emmanuel Macron participe de ces décisions, des sanctions qui handicapent les Français", a-t-il notamment lancé. Sur le volet des néonicotinoïdes, "je ne le vois pas se battre, il est soumis à l'UE, alors qu'on attendrait un président qui défende les intérêts des agriculteurs", a accusé l'élu.

VISITE D'EDOUARD PHILIPPE


L'ancien Premier ministre Édouard Philippe a dit ressentir la "fierté" mais aussi "l'inquiétude" du monde agricole, sur la concurrence étrangère comme sur le devenir des exploitations, à l'occasion de sa visite du Salon de l'agriculture, dimanche, à Paris.


Il a notamment déjeuné avec le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, vice-président du MoDem, allié, comme le parti Horizons d’Édouard Philippe, au parti Renaissance d'Emmanuel Macron. Interrogé par l'AFP, Edouard Philippe a dit ressentir, "comme toujours chez les agriculteurs, une assez grande fierté, une fierté du travail, de s'inscrire dans une histoire, de garantir une forme de souveraineté alimentaire" et "je trouve ça admirable".


Mais ces mêmes agriculteurs éprouvent également selon lui "une vraie inquiétude sur, au fond, un système à la fois normatif, fiscal, réglementaire qui ne les met pas dans une situation de concurrence équitable avec leurs principaux concurrents, qui ne sont pas des pays lointains mais des pays de l'Union européenne". 

QUELLE SOLUTION POUR LES BETTERAVIERS ?


Invité de Public Sénat, le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau est revenu sur le cas des cultures de betteraves, sur lesquelles la France est "largement souveraine" étant première productrice européenne, mais "il y a un risque de perte de souveraineté si nous n'arrivons à trouver des solutions techniques au-delà des mesures d'urgence prises cette année". Après la suspension de la dérogation pour le recours aux néonicotinoïdes, il s'est inquiété de "30 à 40% de pertes de récolte d'une année sur l'autre". 


"On a besoin, par la recherche, de trouver des solutions, pour des alternatives", a-t-il poursuivi. Des solutions devraient émerger "entre deux et quatre ans, plutôt par les semences, la recherche variétale", a ajouté le ministre. "On va mettre des moyens supplémentaires", mais "c'est un temps long", a-t-il reconnu, ciblant un "horizon à 2024-2025" après une "indemnisation en 2023" pour les producteurs dont les cultures sont touchées par la jaunisse.

NÉONICOTINOÏDES : "IL FAUT TRAVAILLER SUR LES ALTERNATIVES"


La levée de la dérogation sur les néonicotinoïdes pour les cultures de betteraves avait entraîné la colère des agriculteurs. Refusant la "démagogie" de dire qu'il "ne faut pas de normes", le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, invité du Grand Jury RTL- Le Figaro- LCI, a toutefois estimé que "l’interdiction ne produit pas la solution". "On doit travailler sur ces sujets-là au niveau européen", pour harmoniser les normes sur le continent, a-t-il plaidé. 


"Il faut travailler sur les alternatives", a aussi estimé, appelant par ailleurs à "mieux coordonner" les travaux des institutions de recherche agricoles et les programmes de recherches. "Si on a une agriculture puissante, c'est grâce à l'UE et la politique agricole commune. Si nous ne l'avions pas, nous serions livrés à la concurrence totale à l'extérieur de nos frontières et à l'itnérieur de l'UE. L'harmonisation européenne ne me pose pas problème, mais elle me pose problème lorsqu'elle est uniquement française", a-t-il ajouté.


"Cela ne veut pas dire qu'on a pas besoin de produits phytosanitaires, (...) ne faisons pas un grief particulier à ce secteur", mais il faut "se poser la question sur les alternatives", a poursuivi le ministre.

CRISE DES CULTURES BIO


"Il faut reconnaître la crise que traversent" les producteurs bio, a appuyé le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, invité du Grand Jury RTL- Le Figaro- LCI.  "On est en train de préparer un plan pour les soutenir, (...) conjoncturellement on est en train de regarder pour certains secteurs", a-t-il avancé, évoquant aussi le soutien à des collectivités pour la consommation de bio, "on a besoin d'aller plus loin".

"LA GRANDE DISTRIBUTION DOIT FAIRE SA PART"


Interpellés samedi par Emmanuel Macron, les distributeurs ne profitent pas de l'inflation mais "cela n'empêche pas qu'ils puisent faire un effort", a estimé le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, invité du Grand Jury RTL- Le Figaro- LCI. "La grande distribution doit faire sa part", les agriculteurs ayant déjà livré de gros efforts les années passées, a-t-il jugé.


"Les distributeurs doivent faire des choix pour réduire les marges, j'ai vu les résultats d'un certain nombre d'entre eux, il ne semble pas qu'il n'y ait pas de quoi avoir un peu de mou", a glissé le ministre. Il a fustigé une "course effrénée au prix le plus bas", qui revient à "une course effrénée à la perte de souveraineté alimentaire". "Ce sont des entreprises françaises, ils ont une responsabilité", a-t-il insisté. 

LA QUESTION DES MÉGA-BASSINES


Partisan des retenues d'eau, comme les méga-bassines, qui permettent aux agriculteurs de stocker de l'eau pour leurs cultures, le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, invité du Grand Jury RTL- Le Figaro- LCI, a défendu ce modèle. Dans une année comme celle-ci, "atypique", où les nappes phréatiques sont mises en péril par la sécheresse, "si les retenues ne peuvent pas se remplir, elles ne peuvent pas se remplir". "Il faut des retenues d'eau pour les années où l'on aura de l'eau, et la majorité des cas dans cette période-là que l'on pourra remplir dans ces périodes, mais cela n'empêche pas de travailler à des systèmes agricoles plus résilients, car il y aura des années où il sera très difficile de remplir, il faut préparer notre modèle à ça", a-t-il plaidé.


"La surface irriguée en France, c’est 7%. Il y a des endroits où il y aura besoin d'irriguer, parce que le climat va changer, mais essayons de le faire en pondération", a-t-il ajouté. Quant aux protestations contre des méga-bassines, une mobilisation étant prévue le 25 mars, "on peut ne pas être d'accord avec un projet", a estimé le ministre, mais "un certain nombre de gens entendent par la violence remettre en cause le droit", selon lui. "Sans eau, y'a pas d'agriculture. Nous, on a de l'eau, il faut pouvoir la mobiliser quand on en a besoin", s'est-il irrité, assurant par exemple que le modèle des méga-bassines de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, un projet contesté, était "vertueux".

RÉUTILISATION DES EAUX USÉES


La France est en retard sur le sujet du recyclage des eaux usées, si bien qu'un décret sera présenté devant le Conseil d'état, a expliqué le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, invité du Grand Jury RTL- Le Figaro- LCI. "L'idée, c'est d'être opérationnel dès cet été", car ces eaux "étaient traitées, mais une fois traitées, mais le sujet est de savoir si on peut les réutiliser", notamment dans l'agriculture, a-t-il avancé. "En Allemagne, c'est plus de 10%, en Italie, 15 ou 16%" d'eaux réutilisées, "il faut qu'on arrive à ces seuils-là dans les cinq à dix années", a posé le ministre. 

SÉCHERESSE : "IL FAUT ANTICIPER AU CAS-OÙ"


La sécheresse actuelle est "historique" mais "pas unique", a expliqué le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, invité du Grand Jury RTL- Le Figaro- LCI. Mais la pluviométrie est en déficit ces dernières semaines, après "une année très sèche". "L’idée, c’est d’anticiper suffisamment tôt dans l’hypothèse où il n'y aurait pas suffisamment de pluies, pour préserver autant que faire se peut la ressource en eau", a-t-il poursuivi. 


"S’il pleut comme il pleut d’habitude régulièrement au printemps, nous n’aurons pas de difficultés car nous n’aurons pas à puiser dans les nappes phréatiques ou les cours d’eau. La difficulté, c'est si nous continuions à avoir une météorologie comme celle-là. C’est ça qu’il faut anticiper au cas-où, c’est la meilleure chose que l’on puisse faire", a-t-il alerté. 


Quant au "plan de sobriété" sur l'eau évoqué samedi par Emmanuel Macron, il s'agira de présenter "les gestes que chacun peut faire au quotidien", sans pour "fixer des objectifs chiffrés, un système kafkaïen voire kolkhozien en disant aux Français qu'ils ont droit à tant de litres par jour". Il plaide davantage pour "des attitudes d'éco-gestes". 

"SE MÉFIER D'UNE VIDÉO SORTIE DU CONTEXTE"


Revenant sur vidéo publiée sur les réseaux sociaux montrant un proche du président tirer un jeune homme par les cheveux, samedi au Salon, le ministre de l'Agriculture a affirmé "ne pas avoir d'avis positif ou négatif", appelant à "se méfier d'une vidéo sortie du contexte". "Le président a dit lui-même que toute forme violence devait être écartée", mais "il faut rendre hommage à des gens" qui travaillent "dans des conditions où il y a beaucoup de foule, beaucoup de gens sont venus vers le président de la République", "un service d'ordre dans ces conditions-là c'est très compliqué de déterminer le degré de risque", a poursuivi le ministre, invité du Grand Jury RTL- Le Figaro- LCI. 


"J'imagine que ce sera regardé avec attention, si on peut s'éviter ce genre d'épisode... Mais j'étais toute la journée avec le président, le service d'ordre était à la pression de foule qui voulait lui parler ou l'interpeller (...). Ça peut arriver, ça peut être regrettable si c'est le cas", a-t-il ajouté.

ÉCOLOGIE : "ÊTRE ACTEUR C'EST MIEUX"


Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, est revenu sur l'interpellation virulente d'Emmanuel Macron samedi au salon par un militant écologiste qui lui a reproché de ne pas suffisamment s'engager dans la lutte contre le changement climatique. "Le dialogue est rompu avec ceux qui veulent le rompre", a-t-il estimé, fustigeant "des actes simplement de dénonciation, de contestation, alors qu'on a besoin de gens qui s'engagent". "Lancer des alertes, dénoncer, être spectateur est une chose, être acteur c'est mieux", a-t-il poursuivi. 


"Chacun doit faire sa part, nous devons faire la nôtre qui est importante, (...) venir dire que nous ne sommes pas sur un chemin de transition est une erreur", a défendu le ministre. "On ne peut pas remettre en question le vote démocratique, (...) et refuser le débat à titre individuel, il y a un dysfonctionnement", a-t-il ajouté. 


"Personne ne dit qu'il n'y a pas d'urgence", mais des "transitions" sont nécessaires pour ne pas "casser le système", a plaidé Marc Fesneau, affirmant que "nous sommes la région et le pays qui font le plus d'efforts en termes de réduction des gaz à effet de serre". "C'est vrai que l'on doit un peu courir après ce dérèglement qui s'accélère, mais on peut courir au rythme qui est acceptable, supportable pour les systèmes tels qu'ils se sont organisés pendant des dizaines d'années", a-t-il défendu.

POLÉMIQUE


Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montrant un proche du président tirer un jeune homme par les cheveux a fait polémique samedi soir. Interrogé sur la méthode de ce membre de son service d'ordre, le GSPR, Emmanuel Macron dit n'avoir "pas vu ce qui s'est passé" mais "réprouve toute forme de violence".

PESTICIDES


Après de récentes restrictions sur l'usage des pesticides qui préoccupent les paysans, Emmanuel Macron a annoncé samedi au Salon de l'Agriculture le lancement d'un nouveau plan visant notamment à coordonner l'action de la France avec celle de l'Union européenne.


"Pourquoi demander à nos agriculteurs des efforts que les voisins n'ont pas à faire ? On a eu récemment des décisions qui sont un peu tombées trop brutalement, on a mis des agriculteurs face à des oukases, sans solution", a-t-il déclaré devant la presse. "On veut, au niveau européen, avoir une politique qui s'harmonise bien davantage", a souligné le chef de l'État.


Ce plan, dont les contours seront dévoilés lundi par la Première ministre Elisabeth Borne, visera, selon le président, à "donner de la visibilité à nos agriculteurs" et "avoir un calendrier européen qui correspond au calendrier français".

RENCONTRE


Sur Twitter, Emmanuel Macron se félicite ce samedi soir de sa rencontre avec les professionnels sur le Salon de l'Agriculture. "Aux agriculteurs et artisans avec qui j'ai échangé aujourd'hui dans les allées du Salon de l'Agriculture : merci à vous de nous nourrir si bien", a-t-il écrit sur le réseau social avant d'inviter les habitants de l'Hexagone à "consommer français" pour les soutenir et d'inviter "chacune et chacun" à aller les rencontrer.

LES RETRAITES AU SALON


En visite au Salon de l'Agriculture, Emmanuel Macron a défendu sa réforme des retraites. Le texte doit être examiné dans trois jours au Sénat. Il a appelé la chambre haute à "enrichir" la mesure "avec ce qui lui paraît utile".

INTERPELLATION MUSCLÉE : "JE CROIS AU DIALOGUE", RÉPOND MACRON


Un policier du GSPR a tiré les cheveux et fait une prise de strangulation à un homme qui criait "le plan de rénovation thermique" lors du Salon de l'Agriculture cet après-midi. La vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux.


Interrogé, le président de la République répond qu'il n'a "pas vu ce jeune homme". "Je me méfie toujours des vidéos parce que je n'ai pas vu ce qui s'est passé avant, s'il y a eu des insultes", a déclaré le chef de l'Etat au micro de Paul Larrouturou. 


"Je réprouve les gestes de violence, quels qu'ils soient, quand il s'agit d'interpeller quelqu'un, qu'elle soit d'ailleurs physique ou verbale", a tout de même tenu à clarifier Emmanuel Macron. "Moi je crois au dialogue."

MACRON APPELLE "À VENIR MASSIVEMENT" AU SALON DE L'AGRICULTURE


Arrivé depuis près de 12 heures au parc des expositions de la porte de Versailles, Emmanuel Macron encourage les Français "à venir massivement" au Salon de l'Agriculture, "en soutien" à la filière agricole. "On doit être fiers de l'alimentation française, l'une des meilleures au monde", souligne encore le chef de l'État.

REPORTAGE


Si Jacques Chirac incarnait le Salon de l'Agriculture, c'est bien Emmanuel Macron qui y a effectué les visites les plus longues. En 2019, il avait passé 14h30 d'affilée dans les travées de la Porte de Versailles. Il a débuté ce samedi matin son marathon auprès des agriculteurs français, et une équipe de TF1 l'a suivi.

EMMANUEL MACRON HUÉ


Le chef de l'État a été hué à son arrivée au pavillon des vins, sans savoir qui criait et pourquoi, a-t-il indiqué à LCI.

EMMANUEL MACRON S'ÉCHARPE AVEC UN ACTIVISTE ÉCOLOGISTE 


Emmanuel Macron s'est écharpé samedi avec un homme se revendiquant du collectif "Dernière rénovation" lors de sa déambulation au Salon de l'agriculture, des propos rapportés par l'AFP. Le jeune homme, qui arborait un t-shirt barré de la mention "À quoi tu sers ?", a interpellé le chef de l'État en l'appelant à "écouter les rapports scientifiques" sur le changement climatique.


"Je suis là pour vous dire qu'on n'arrêtera pas, parce qu'on n'en peut plus de demander gentiment. Entendez-ça, sinon ça va être terrible. J'ai fini ce que j'avais à dire", a-t-il lancé en pointant son index sur le chef de l'État, mais en refusant d'écouter sa réponse. "On vous a déjà entendu !", s'est-il justifié.


"Vous êtes la démonstration d'une forme de violence civique", lui a alors rétorqué Emmanuel Macron, en l'interrogeant : "Je suis élu par le peuple français, vous êtes élus par qui ?". Alors que le jeune homme a promis de "ne pas se laisser faire", en faisant valoir que "c'est la vie de (sa) petite sœur qui (était) en jeu", Emmanuel Macron l'a repris en évoquant "la vie des agriculteurs, c'est la vie de nos compatriotes". "Je veux bien vous répondre, mais vous n'avez pas le courage et la cohérence d'écouter une réponse. Ça vous ressemble, et ça, ça ne sert à rien !", a conclu le chef de l'État.

DES PRÉCISIONS SUR L'AIDE CARBURANT POUR LES PÊCHEURS


Venu à la rencontre des professionnels de la pêche de bon matin, avant même d'inaugurer officiellement le salon, le chef de l’État s'est engagé à "protéger la filière pêche, au nom de la souveraineté alimentaire française", selon le président du Comité national des pêches Olivier Le Nezet.


Ce soutien se traduira dans un premier temps par une prolongation de "l'aide au carburant" qui "reste de 20 centimes (hors taxe) par litre de gazole jusqu'à fin octobre" puis par la mise en place d'un "contrat stratégique de filière" attendu en octobre, a-t-il précisé auprès de l'AFP.


La prolongation de cette aide qui devait prendre fin à la mi-mai est une manière de "donner de la visibilité" au secteur de la pêche, "en attendant la conclusion du contrat stratégique de filière entre tous les acteurs", a fait valoir le secrétaire d’État à la Mer Hervé Berville.

RETRAITES : "IL N'Y A QU'UNE SOLUTION, TRAVAILLER DAVANTAGE"


Interrogé par LCI sur la réforme des retraites, qui essuie de nombreuses critiques, Emmanuel Macron a estimé que "cette réforme est importante parce que c'est celle qui va permettre de sauver le système par répartition, un trésor français, qui permet à ceux qui n'ont pas de patrimoine d'en avoir un à la fin de leur carrière", a plaidé le président.


"On ne peut pas enlever du pouvoir d'achat aux travailleurs, on ne peut pas baisser les pensions de nos retraités, il n'y a donc qu'une solution : travailler davantage", a-t-il défendu. Mais "en tenant compte des carrières longues, de la pénibilité", mais c'est la clé aussi pour produire plus de richesses et avoir un bon modèle social".


Le chef de l'État a aussi affirmé qu'il n'était pas interpellé à ce sujet "depuis le début" de la journée. Quant aux quatre militants du collectif Ibiza qui ont brandi des pancartes en signe de protestation avant d'être évacués par les forces de l'ordre, il dit "ne pas les avoir vus". "Je ne peux pas vous dire, je n'étais pas là", a-t-il insisté.

Retraites : "il n'y a qu'une solution, travailler davantage", lance Emmanuel Macron depuis le Salon de l'agricultureSource : TF1 Info

E. MACRON INTERPELLÉ SUR LES RETRAITES


Emmanuel Macron a été brièvement interpellé par une poignée de personnes qui ont brandi des pancartes contre la réforme des retraites, avant d'être rapidement évacuées par les forces de sécurité. Sur Twitter, le collectif Ibiza a revendiqué l'action : "Entre deux discussions avec les agriculteurs, le Collectif Ibiza a rappelé à Emmanuel Macron que les Français sont contre la réforme des retraites", a-t-il écrit. "La retraite à 60 ans", ont-ils crié à plusieurs reprises, avant que le service de sécurité ne leur arrache leurs pancartes et ne les exfiltre. 


Ce collectif s'était lancé pour critiquer les positions de l'ex-ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, qui avait notamment passé des vacances à Ibiza juste avant la rentrée scolaire de janvier 2022, ce qui avait suscité une vive polémique.

"NOUS ALLONS ADAPTER" L'ÉLEVAGE


Sur Twitter, Emmanuel Macron s'est affiché aux côtés d'Ovalie, la vache star de cette 59e édition du Salon de l'agriculture, "la fierté du Salon et de l’agriculture française". 


"Essentiel pour l’équilibre de nos territoires ruraux et notre souveraineté alimentaire, l’élevage est au cœur du modèle agricole français. Il le restera !", a-t-il ajouté. "Face aux conséquences du changement climatique nous allons l’adapter, planifier pour lui donner des perspectives." 

L'AIDE CARBURANT PROLONGÉE POUR LES PÊCHEURS


Le secrétaire d'État chargé de la Mer Hervé Berville a indiqué sur Twitter qu'Emmanuel Macron a annoncé "la prolongation de l'aide carburant pour les pêcheurs jusqu'en octobre", la pêche étant "essentielle à notre souveraineté alimentaire".


"Ils ont surmonté les impacts du Brexit, nos pêcheurs doivent aujourd’hui faire avec des prix de l’énergie très élevés, conséquence de la guerre en Ukraine. Nous continuerons à soutenir la pêche française : l’aide carburant de 20 centimes par litre est prolongée jusqu’à l’automne", a écrit de son côté le chef de l'État sur son compte Twitter.

"SOUTENIR NOS AGRICULTEURS QUI TRAVAILLENT DUR"


"Je suis venu ici pour soutenir nos agriculteurs qui travaillent dur, qui ont des retraites faibles qu'on a nettement améliorées", a déclaré Emmanuel Macron depuis le salon, interrogé par LCI. Sans poursuivre davantage sur le dossier inflammable de sa réforme des retraites : "cette journée doit être consacrée au monde agricole, à la défense de ses revenus, à notre souveraineté alimentaire", a-t-il lancé. 

LA CHINE "VA NOUS AIDER À FAIRE PRESSION SUR LA RUSSIE"


Depuis le Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron est revenu sur la position de la Chine dans le conflit. "Je pense que le fait que la Chine s'engage dans des efforts de paix est tout à fait bon", a-t-il estimé, avant d'annoncer : "j'irai moi-même en Chine début avril". "Elle va aujourd'hui nous aider à faire pression sur la Russie, pour qu'elle n'utilise jamais ni le chimique, ni le nucléaire, ce que la Chine a déjà fait. Mais aussi pour qu'elle arrête cette agression en préalable à une négociation", a-t-il poursuivi.


Mais peut-on réellement faire confiance à Pékin, accusée par Washington de vouloir livrer des armes à Moscou ? "Je suis pour qu'on associe le maximum de grandes puissances au travail pour stopper l'agression, aider l'Ukraine à résister et bâtir la paix. La cohérence, c'est de ne livrer aucune arme à la Russie qui est l'agresseur, et nous aider à convaincre la Russie de retirer ses troupes", a jugé le chef de l'État. 

"UN ARRÊT DE L'AGRESSION RUSSE"


"La paix n'est possible que si elle passe par un arrêt de l'agression russe, un retrait des troupes et un respect de la souveraineté territoriale et du peuple ukrainien. C'est à l'Ukraine de donner les termes" de ce possible accord, a estimé depuis le Salon de l'agriculture Emmanuel Macron.

LES DISTRIBUTEURS DOIVENT "PARTICIPER À L'EFFORT"


Interrogé sur le projet d'un panier anti-inflation sur lequel le gouvernement travaille avec les distributeurs, "il faut que sur certains biens les distributeurs puissent aider s'il n'y a pas d'impact sur les producteurs", a estimé Emmanuel Macron, affirmant que les agriculteurs doivent "vivre de ce revenu". "Il faut qu'avec nos distributeurs on fasse très attention, certaines marques pas produites par nos producteurs connaissent une envolée des prix. (...) On a besoin d'un engagement collectif, d'un engagement, c'est ce que je demande aujourd'hui à nos distributeurs, de participer à l'effort. Ils font des bénéfices, des profits, (...) dans ce moment-là on ne peut pas demander un effort à nos producteurs", a-t-il poursuivi.

CONCURRENCE INTERNATIONALE


Quant à la défense de la souveraineté française en matière d'agriculture, Emmanuel Macron a plaidé pour un "chemin loyal". "Quand on impose à nos producteurs des contraintes, on doit les imposer à l'alimentation qu'on importe, ce qu'on ne fait pas assez au niveau européen", a-t-il fustigé. 


"La position de la France restera la même" sur le Mercosur, un accord commercial avec plusieurs pays d'Amérique du Sud qui est encore insatisfaisant à ses yeux, a-t-il poursuivi. "Un accord avec les pays du continent latino-américain n'est pas possible s'ils ne respectent pas comme nous les accords de Paris [sur le climat] et s'ils ne respectent pas les mêmes contraintes environnementales et sanitaires qu'on impose à nos producteurs", a fustigé le président.

GESTION DE L'EAU : "DES COMPORTEMENTS DE SOBRIÉTÉ"


"Sur la sécheresse, on va se doter d'une planification en la matière. On a transmis ces derniers jours au conseil d'État un décret pour mieux réutiliser les eaux usées", a expliqué Emmanuel Macron, avant de lister plusieurs objectifs : "mieux utiliser nos eaux, avoir moins de fuites, préserver les choses". "La nation a besoin de faire sur l'eau comme on l'a fait sur l'énergie, une sorte de plan de sobriété. Nous devons tous (...) faire attention à cette ressource qui devient rare. C'est ce que je disais en fin d'été, c'est la fin de l'abondance", a-t-il insisté, appelant à "des comportements de sobriété dans nos pratiques".


"La sécheresse hivernale est là, (...) donc on sait qu'on sera confronté comme l'été dernier à des problèmes de raréfaction. On doit planifier tout ça", a insisté le chef de l'État. "On doit tous faire plus attention", a-t-il ajouté.

"LES REVENUS DE 2021-2022 SONT BONS"


"Cette souveraineté alimentaire, c'est de se dire que nous sommes un grand pays agricole, on doit le rester pour nous nous nourrir et ne pas être dépendant", a déclaré depuis le Salon Emmanuel Macron. "On s'est installé dans un discours général selon lequel l'alimentation devait coûter de moins en moins cher, or elle doit avoir un prix", a-t-il fustigé. 


Évoquant les lois Egalim 1 et 2, des textes visant à protéger la rémunération des agriculteurs, il a assuré que "nous avons préservé beaucoup de valeur et les revenus de 2021-2022 sont bons". "Les parlementaires travaillent, une proposition de loi est sur la table pour poursuivre ce qui était prévu dans Egalim 2, pour maintenir la marge de nos agriculteurs. Ceux qui doivent faire un effort sur leurs marges, ce sont les distributeurs", a poursuivi le chef de l'État.

RETOUR SUR LES PREMIÈRES HEURES DU CHEF DE L'ÉTAT AU SALON


Emmanuel Macron échange actuellement avec des agriculteurs, qui ont de nombreux sujets de préoccupation à mettre sur la table, selon l'envoyé spécial de LCI sur place : le coût des matières premières, la sécheresse, la différence de normes entre Europe et les autres pays, des pesticides interdits...


Il s'est aussi entretenu à huis clos avec la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), puis il a inauguré officiellement le Salon en coupant un ruban, avant de rencontrer la vache vedette de ce rendez-vous cette année, Ovalie. Des Français également présents risquent de l'interpeller, alors qu'il sort de longues semaines de silence médiatique, sur fond de protestation contre sa très contestée réforme des retraites. 

"RAPPORT DE FORCE INDIVIDUEL"


Le chef de l'État s'engage ce samedi matin dans un marathon de plusieurs heures, au cours duquel il va rencontrer de nombreux agriculteurs. Un exercice oratoire dont il est friand. "Emmanuel Macron aime la parole, il a une parole très diverse et variée, mais aussi un côté très tactile, il aime instaurer avec son interlocuteur un côté individuel", explique sur LCI l'avocat Bertrand Périer, auteur de "Débattre : comment nous reparler". 


"Il adore le rapport de force individuel, prendre à partie son interlocuteur avec qui il va instaurer un rapport physique, parce qu'il veut convaincre. C'est quelqu'un qui veut être aimé, et parfois cela va un peu trop loin", décrypte le spécialiste. 

"DÉBUT D'UNE JOURNÉE AU SALON DE L'AGRICULTURE"


Le chef de l'État commence sa déambulation, qui promet d'être longue, par le stand des pêcheurs, a-t-il indiqué sur Twitter. 

LES COULISSES DE L'INAUGURATION


Sur le Facebook de LCI, le journaliste Paul Larrouturou vous fait vivre en direct les coulisses de l'inauguration du Salon de l'agriculture, à Paris, par Emmanuel Macron, et répondre à toutes vos questions. 

RETOUR SUR SES VISITES PRÉCÉDENTES


Record de temps passé sur place, altercations avec des Gilets jaunes, œuf reçu sur la tête : chacune des visites du président porte de Versailles a été mouvementée.

LES PREMIERS PAS DE MACRON 


Le président Emmanuel Macron est arrivé tôt samedi matin au Salon de l'Agriculture, à Paris, qu'il doit inaugurer et parcourir dans une longue déambulation de plus d'une douzaine d'heures destinée à prendre le pouls de la France rurale et du pays.

Les premiers pas de Macron au Salon de l'agricultureSource : TF1 Info

LE RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER


Depuis le général de Gaulle, tous les présidents de la République se sont rendus au Salon de l'Agriculture, créé en 1964, à la notable exception de François Mitterrand. 

LA FIN DE LA DIÈTE MÉDIATIQUE


Après une première sortie à la rencontre des "Français qui travaillent tôt" mardi au marché de Rungis, Emmanuel Macron tourne ainsi la page de plusieurs semaines de diète médiatique sur fond de bataille des retraites et revient pleinement dans l'arène. 

DEUX ANS TRONQUÉS


Après une apparition expresse à l'édition 2022, au tout début de la guerre en Ukraine, et un salon annulé en 2021 pour cause de Covid, le chef de l'Etat va renouer avec le rituel présidentiel de ce grand rendez-vous aussi prisé des politiques que du public.

BONJOUR ET BIENVENUE


Suivez avec nous la journée d'Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture. Il passera la journée - près de 13 heures en 2020 - au contact des professionnels de l'élevage, des cultures, de la pêche et de l'industrie agro-alimentaire, mais aussi des visiteurs. 

Après une mise en jambe au marché de Rungis mardi, le Président retourne au contact. Ce samedi, Emmanuel Macron inaugure le Salon de l'agriculture, qui se tiendra jusqu'au 5 mars porte de Versailles à Paris. Après deux années marquées par des crises à répétition, le Covid-19 en 2021 et la guerre en Ukraine en 2022, l'Élysée veut regarder vers l'avant pour cette nouvelle édition. 

Le président retrouve le terrain après avoir été discret depuis la mi-janvier et le début de la bataille autour de sa controversée réforme des retraites.

"Le salon sera destiné à conforter, accélérer la vision des transitions de l'agriculture française", a indiqué l'entourage du chef de l'État. Emmanuel Macron parlera de la "souveraineté" agricole du pays et du "cap qu'il souhaite porter pour l'agriculture française à l'horizon 2030". Même si le détail précis de sa déambulation n'est pas connue, le président rencontrera "un maximum d'acteurs du monde agricole" et de la pêche pendant de nombreuses heures.


La rédaction de TF1info

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