Pas encore achevé, cet été restera dans les mémoires.D'un bout à l'autre du pays, des incendies ont ravagé des milliers d'hectares de végétation.Revoyez en images les moments les plus marquants de cette saison en enfer.
Lorsqu'on se souviendra de cet été 2022, cela ne ressemblera sans doute pas à une carte postale de vacances. Des murs de flammes, l'horizon bouché par la fumée, des paysages lunaires, là où l'instant d'avant se tenait une vaste forêt de pins, comme on peut le revoir dans le sujet ci-dessus. Des campings détruits, des vacanciers effrayés, des habitants qui ont tout perdu, d'autres qui ont eu la peur de leur vie.
Cette année, la plus grande particularité est peut-être le nombre de régions impactées par des incendies violents. C'est presque tout le territoire qui a été touché, du Gard à la Bretagne, de l'Hérault à la Gironde.
Le brasier en Gironde restera peut-être le plus emblématique de cet été trop chaud. Les fumées de la pinède de la Teste-de-Buch enveloppant la dune du Pilat, les campings environnants littéralement rayés de la carte, resteront dans les esprits. Habitants de la région et vacanciers ont partagé ce moment effroyable, notamment lorsque le mur de flammes s'est rapproché des plages. Partout, face à ces deux incendies géants qui ont détruit plus de 21.000 hectares en Gironde, on a vu les pompiers se démener, au sol et dans les airs.
30.000 personnes ont dû être évacuées lors de ces incendies, retrouvant parfois leur maison emportée par les flammes. D'autres ont eu plus de chance, avec le feu stoppé au ras de leurs propriétés par l'action des pompiers et les largages des canadairs. "Soulagé !", témoigne un habitant d'Aumelas (Hérault) qui avait dû évacuer sans savoir si sa maison serait épargnée par les incendies qui ont détruit 35 hectares de garrigue tout autour, et plus de 1000 dans tout le département. "J'ai passé cinq ans de ma vie à la construire", explique-t-il ému, "et presque tout seul, ça aurait été un choc".
Si la superficie brûlée n'est pas aussi importante, les incendies en Bretagne ont particulièrement marqué les esprits. La chapelle épargnée de St-Michel de Brasparts (Finistère), dominant les monts d'Arrée calcinés en juillet, en est le symbole incontestable. "Ça me peine énormément", témoigne un habitant face au spectacle de désolation, "je pense à la nature (...), c'est triste à en pleurer ". Ce weekend, les mêmes monts d'Arrée ont connu de nouveaux incendies, tandis que le département voisin du Morbihan a connu de multiples départs de feux.