Enseignement supérieur : 10.000 places supplémentaires créées dès la rentrée prochaine

Publié le 3 juillet 2018 à 23h41
Enseignement supérieur : 10.000 places supplémentaires créées dès la rentrée prochaine

ÉDUCATION - Le gouvernement va créer 10.000 places supplémentaires dans l'enseignement supérieur pour 2018-2019, notamment dans les IUT où la demande est particulièrement forte, annonce la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal dans un entretien au "Figaro".

Après la création de 21.000 supplémentaires actées cette année, le gouvernement va créer 10.000 places supplémentaires dans l'enseignement supérieur, notamment dans les IUT où la demande est particulièrement forte. Et ce dès la rentrée 2018-2019. C'est qu'a annoncé la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal dans un entretien au Figaro publié mardi soir.

"Avec le Premier ministre, qui a rencontré la conférence des présidents d'université fin avril, nous avons pris un engagement : ne pas reproduire les erreurs passées, et anticiper de façon pérenne la demande des étudiants", assure-t-elle dans le quotidien, parlant d'un "investissement inédit".

Ces places devront correspondre aux besoins remontés par les établissements et aux demandes des étudiants. "Nous avons ainsi une forte demande en direction des IUT, qui coïncide avec la demande de plus en plus forte en direction des formations courtes professionnalisantes", précise la ministre au Figaro. Selon les derniers chiffres du ministère publiés mardi, près de 150.000 candidats sont encore en attente d'une place ou ont démissionné de la plateforme Parcoursup. Plus de 660.000 ont reçu au moins une proposition.

Dans cet entretien au Figaro, la ministre balaye aussi de nouveau les critiques adressées ces dernières semaines au sujet de la nouvelle plateforme d'admission post-bac, qui aurait pour effet d'évincer de Paris les lycéens de banlieue. "Cette année, nous avons autorisé la mobilité interacadémique. Nous voulons y aller doucement", dit-elle. "Un lycéen parisien ne doit pas être obligé d'aller étudier la physique-chimie à Aix-Marseille, parce que les universités parisiennes auraient pris les meilleurs bacheliers d'Aix-Marseille, de Strasbourg ou d'Île-de-France !", explique-t-elle.


La rédaction de TF1info

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