Variole du singe : cinq cas confirmés en France

par Maëlane LOAËC
Publié le 24 mai 2022 à 19h45, mis à jour le 24 mai 2022 à 21h25

Source : JT 20h WE

Santé Publique France, dans son bulletin de surveillance du 24 mai, fait état de cinq cas confirmés de virus "Monkeypox".
Des infections "sans liens directs avec des personnes de retour de zone endémique", à savoir l'Afrique centrale et de l'ouest.

Alors que l'épidémie de Covid-19 perd du terrain de semaine en semaine, un autre virus retient l'attention des autorités sanitaires : la variole du singe (ou "monkeypox"), dont plus de 100 cas ont été identifiés dans le monde, un nombre qui devrait augmenter d'après l'OMS. Les premières infections ont été constatées début mai en Afrique centrale et de l'Ouest. 

Ce mardi 24 mai, Santé Publique France fait état de cinq cas confirmés de Monkeypox : trois en Ile-de-France, un en Auvergne-Rhône-Alpes et un en Occitanie.

Des contaminations "sans liens directs avec des personnes de retour de zone endémique". Santé publique France estime que la contamination aurait donc pu survenir en Europe, où le contexte actuel "constitue une alerte", puisque ce virus est habituellement absent du continent. 

"Les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins"

Dans un communiqué du 20 mai, l'agence sanitaire indiquait que la première contamination à la variole du singe confirmée sur le territoire français avait été repérée le 19 mai en Île-de-France. "Dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge. En l’absence de gravité, elle est isolée à son domicile. Il s’agit d’un homme de 29 ans sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus", détaillait-elle.

"Des cas de Monkeypox sans lien direct avec un voyage en Afrique du Centre ou de l’Ouest ou des personnes de retour de voyage ont été signalés en Europe et dans le monde, des cas suspects sont en cours d’évaluation dans de nombreux pays et la situation évolue donc très rapidement", ajoute-t-elle dans son dernier point. Mais "à ce stade, les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé"

Pour autant, ces contaminations font l'objet "d'une surveillance pérenne" et "renforcée" en France par un dispositif de déclaration obligatoire, tandis que les professionnels de santé reçoivent des messages d'information et d'alerte sur le sujet, assure l'agence sanitaire, qui reste en lien avec les autres pays du Vieux Continent, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et l'OMS.

Santé publique France rappelle que ce virus est une maladie infectieuse habituellement transmise "par des rongeurs sauvages ou des primates, mais une transmission inter-humaine est également possible". Il se transmet "par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes", ou encore "au contact de l'environnement du malade". Cette maladie est surtout grave chez les enfants et les personnes immunodéprimées. 


Maëlane LOAËC

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