FERIA – Mercredi 26 juillet 2017 s’ouvrent officiellement les 81èmes fêtes de Bayonne qui seront rythmées, comme chaque année, par les bandas, les chants basques et les courses de vaches landaises. A cette occasion, (re)découvrez ce qu'il faut savoir l'une des plus grandes manifestations festive de l'année.
Des milliers de festayres vêtus de blanc et rouge se réuniront ce mercredi soir, à 21h50, sur la place de la Liberté à Bayonne où ils attendront que le Roi Léon leur jette les clés de la ville. S’ensuivront cinq jours de fêtes sur les bords de Nive et de l'Adour sous une météo plutôt clémente. Mais avant d’assister à la cérémonie d’ouverture, voici ce qu’il faut savoir sur les fêtes emblématiques du Sud-Ouest.
Le Roi Léon a vraiment existé
Son apparition au balcon de l'hôtel de ville est attendue avec impatience chaque année. C'est lui qui, lorsqu'il jette symboliquement les clés de la ville aux habitants, ouvre officiellement les fêtes de Bayonne. Ce que l'on sait moins est que le Roi Léon, "roi des couillons" a vraiment existé. Né le 8 mars 1895, Raphaël Dachary, était un "simple d'esprit, aux faux airs de Bourvil, comique par nature", comme le décrit Sud Ouest, qui a interrogé Michel de Barbeyrac, l'auteur de "Léon, roi de Bayonne".
Les premières fêtes remontent au 13 juillet 1932
A l'origine des fêtes de Bayonne, une bande de copains de la section rugby de l'Aviron Bayonnais qui, après avoir fréquenté les fêtes de Pampelune, ont eu l'idée de créer celles de Bayonne, dans le même état d'esprit. Elle a ensuite été concrétisée par le Comité des fêtes et son président Benjamin Gomez de l'époque qui a proposé à la municipalité un programme des fêtes. Les premières ont ainsi été ouvertes le mercredi 13 juillet 1932 et n'ont été interrompues que pendant les années de guerre de 1940 à 1944.
3 clés pour 3 quartiers
Trois clés sont jetées depuis le balcon de la mairie par des invités vedettes comme Luis Mariano, Mireille Darc, Johnny Halliday, Bernard Lavilliers, Hélène Segara, Julien Clerc, Jean-Jacques Goldman... Trois clés pour trois quartiers de la ville : Grand-Bayonne, Petit-Bayonne et Saint-Esprit.
1 million de personnes sont attendues
La fréquentation, en berne en 2016 avec près de 800.000 visiteurs, pourrait repartir à la hausse en 2017. Le maire UDI de la ville, Jean-René Etchegaray, explique à l'AFP : "En 2016, nous avions réduit la voilure. Les Fêtes de Bayonne avaient eu lieu quelques jours seulement après l'attentat islamiste faisant 86 victimes à Nice. Nous étions dans un état de sidération. L'ouverture des Fêtes et la journée des enfants avaient été supprimées". Malgré l'état d'urgence, près d'un million de festayres (comprenez, gens qui font la fête) sont attendus cette année pour chanter en choeur "La peña Baiona".
Une tenue : du rouge et blanc !
Les couleurs d'origine étaient celle de l'Aviron Bayonnais, à savoir le bleu et blanc avant de passer au vert et rouge en 1954, sous l'impulsion du comité des fêtes qui voulait "créer une harmonie plaisante pour parfaire l'ambiance festive''. Mais les choses changent en 1969, lorsque le ténor basque espagnol Luis Mariano jette les clés vêtu de blanc et rouge, comme à Pampelune. Ensuite, la commission a fini par adopter ces couleurs. Le code vestimentaire est aujourd'hui accepté par tous et les visiteurs se prêtent bien volontiers au jeu. "Ici le principe est le même que le déguisement du carnaval. Tout le monde fait la fête ensemble sans aucun jugement", indique le site de l'événement.
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