Le ministre de l'Intérieur reconnaît une "part de responsabilité" dans les incidents qui ont gâché la finale de la Ligue des champions, le 28 mai dernier.Interrogé sur RTL, Gérald Darmanin a assuré que "la punition des personnes viendra après".
Après le chaos, les excuses. Un mois après le fiasco sécuritaire qui a gâché la finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et Liverpool, le 28 mai au Stade de France, à Paris, Gérald Darmanin a reconnu, mardi 28 juin, "une part de responsabilité", réitérant ses "excuses" auprès des spectateurs "qui ont subi cette mauvaise gestion". Les supporters des clubs anglais et espagnol avaient été aspergés de gaz lacrymogène par la police ou agressés et volés à l'issue du match le 28 mai.
"Est-ce que le Stade de France aurait pu être mieux géré ? La réponse est oui. Est-ce que j'ai une part de responsabilité ? La réponse est oui", a déclaré le ministre de l'Intérieur sur RTL.
Incidents du Stade de France : "Je m'excuse contre tous ceux qui ont subi cette mauvaise gestion", @GDarmanin dans #RTLMatin avec @VenturaAlba pic.twitter.com/qroZn6fdCO — RTL France (@RTLFrance) June 28, 2022
"La punition des personnes viendra après"
Gérald Darmanin s'est toutefois félicité que les trois dernières rencontres sportives organisées dans l'enceinte, dont la finale du Top 14 vendredi, n'aient fait l'objet "d'aucune difficultés". "J'ai pris des dispositions qui ont changé profondément (l'organisation de) la Préfecture de police autour du Stade de France", a-t-il dit, soulignant avoir "doublé les moyens qui manquaient sans doute (pour) lutter" contre la délinquance.
"S'il y a quelque chose qui s'est mal passé au Stade de France, c'est la lutte contre la délinquance", a insisté le ministre qui, le soir de la finale, avait rejeté la faute sur les supporters de Liverpool venus sans billet ou avec de faux billets.
Interrogé sur la responsabilité du préfet de police, Didier Lallement, et sur son avenir, Gérald Darmanin a déclaré ne "jamais faire de punition ad hominem mais peut-être que dans le secret de mon bureau, il existe des changements". "La question des personnes viendra après, le préfet de police a fait son travail ce soir-là, mais il est certain qu'on a un changement d'organisation à faire, ça ne veut pas dire évidemment que l'on doit s'en prendre à telle ou telle personne", a-t-il conclu.
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